Bougival

Bougival

En instituant une nationalité calédonienne et un État calédonien dans la République, on met en place un processus légal qui va dériver et s’auto-alimenter par le jeu institutionnel des concepts : un État incarnant sa nationalité.
Cet accord de Bougival est une bombe à retardement, les mots État, nationalité sont des concepts qui portent en eux-mêmes des projets institutionnels. La nationalité incarne une nation dont l’État sera le garant juridique. Croire que cet État restera soumis à l’État de la République française est une douce illusion, une totale naïveté ! De plus, ce processus trahit le vote des trois référendums qui ont réaffirmé la volonté des Calédoniens de rester français. Cet accord de Bougival, présenté comme un compromis pour concilier des aspirations antagonistes, enclenche en réalité un avenir d’ambiguïtés, un avenir d’affrontements sous l’œil gourmand de la Chine dont le respect des minorités est bien connu …

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