Dissolution : le piège de Macron

Dissolution : le piège de Macron

Voici une explication que je formule, suite à la récente dissolution de l’Assemblée Nationale décrétée par Emmanuel Macron, sous la houlette d’Ursula von der Leyen (c’est le journal allemand « Bild » qui le relate).
Au vu des résultats des élections européennes, Emmanuel Macron prévoit que Jordan Bardella arrivera à Matignon à l’issue des législatives de début juillet et il va tenter, évidemment, de mettre tout en œuvre pour l’empêcher de réussir son projet.
Ainsi, chacun pourra alors constater que le RN n’est pas capable de gouverner et qu’il est incompétent pour briguer les présidentielles de 2027.
Dans le cas de cohabitation, c’est toujours le Président de la République qui « tient les manettes », et il peut s’appuyer sur un très grand nombre de ces manettes :
– le Conseil d’État,
– le Conseil Constitutionnel,
– le CESE,
– la CEDH,
– la Commission de Bruxelles,
– la NUPES (le Front Populaire),
– les fonctionnaires de gauche,
– France Télévision,
– la CGT, Sud Rail et consorts (la SNCF et la RATP vont pouvoir s’en donner à cœur joie),
– et enfin la rue, qui n’est pas la moindre des menaces.
Le piège a bien des chances de réussir car, avec toutes ces embûches, si Jordan Bardella parvient à réussir, je lui tire mon chapeau.
Je pourrais même lui conseiller de ne pas aller à Matignon et de laisser les choses comme elles sont aujourd’hui. Il pourrait tranquillement se préparer pour 2027.
Mais, au cas où il s’installerait quand même à Matignon, le fait de garder toute l’équipe actuelle de ministres en place, pourrait être un gage de réussite.
Et je pense même que les LR, Zemmour, Dupont-Aignan, etc., raisonnent de la même façon pour arriver en 2027 avec un « casier vierge », et pontifier comme les sauveurs de la situation.

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Comments (1)

  • Laure Tograf Répondre

    Bardella est vraiment pris pour un con (à tord) par la macronerie et ses seides qui s’imaginent qu’il tombera dans le piège grossier d’une acceptation éventuelle d’un poste de premier ministre appuyé par une majorité seulement relative pour se faire bien dézinguer par la meute de ce que vous appelez les “manettes”.
    Il vient d’annoncer qu’il n’ira pas à l’ abattoir faute de majorité réellement absolue ( et ce serait même très difficile pour lui à qui on ne cirera pas les pompes, contrairement à l’autre) ce qui rend furieux toute la clique qui l’ attendait au coin du bois, y compris Atal le petit marquis richissime, né avec une cuillère en argent dans la bouche, ayant été porté dans tout son parcours par les bienfaits du fric de sa famille, mais qui n’a jamais rien foutu d’autre que de collectionner des peaux d’ âne et lèché les politiques en attendant le renvoi d’ascenseur.
    Macron va en être pour ses frais avec une nouvelle chambre incontrôlable et devra se chercher un nouveau premier ministre ou garder l’ancien pour assumer la catastrophe économique et financière dans laquelle il nous a envoyé, sans parler du déferlement d’immigrés indésirables que lui imposera ” l’Europe africanisée”.
    A publier SVP car nous sommes réellement dans la m..de.

    19 juin 2024 à 1 h 05 min

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