La CEDH et les clandestins

La CEDH et les clandestins

Le « Journal du Dimanche », sous la plume de Charlotte d’Ornellas, a récemment attiré l’attention du public sur plusieurs jugements de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui rendent à peu près impossible de lutter contre l’immigration clandestine – c’est-à-dire de lutter légalement contre l’immigration illégale !
Le premier de ces jugements date du 12 novembre et concernait un ressortissant irakien, dénommé Zana Sharafane expulsé du Danemark en septembre 2022 après sa condamnation pour trafic de stupéfiants.
Comme souvent, l’intéressé a fait appel de la décision devant la CEDH au nom du « respect de sa vie privée et familiale » – bien qu’il n’ait ni femme, ni enfant au Danemark, précise Charlotte d’Ornellas.
Même si la décision du Danemark n’est critiquable ni sur le fond, ni sur la forme, la CEDH a donné raison au sieur Sharafane pour une raison à la fois tout à fait incongrue et fort dangereuse.
Alors que, selon la jurisprudence même de la CEDH, l’expulsion avait été prononcée pour une durée limitée (en l’occurrence six ans, prenant fin en 2027), la Cour a affirmé : « Les perspectives du requérant d’être réadmis au Danemark après l’expiration de l’interdiction de retour de six ans restent purement théoriques. »
On serait tenté de répondre : Encore heureux ! Qu’un étranger condamné, puis expulsé, ait moins de chances qu’un autre d’être accueilli à nouveau devrait paraître assez naturel.
Eh bien, pas à la CEDH qui considère, au contraire, que Zana Sharafane ayant déjà eu une vie privée au Danemark devrait avoir plus de chances qu’un autre de s’y installer à nouveau. C’est évidemment absurde et kafkaïen, mais cette jurisprudence a depuis été confortée par deux autres jugements allant dans le même sens (précisons que 3 des 7 juges intervenus dans ces 3 décisions ont fait partie d’ONG financées par l’Open Society Foundation de George Soros).
Cela revient à interdire toute expulsion d’immigré illégal.
Et donc à interdire de s’opposer à l’immigration illégale. Mais la CEDH et les associations gauchistes devraient faire attention : s’il devient impossible pour les États européens de lutter contre l’immigration illégale au nom du prétendu « État de droit », c’est l’immigration légale elle-même qui va en pâtir (y compris le droit d’asile).
En effet, si l’expulsion d’un criminel est impossible, la seule solution sera de ne jamais l’accueillir. Après tout, cela résoudrait bien des problèmes !

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