Le monde est au bord d’une guerre plus vaste !
Faut-il le rappeler une fois encore ? Je pense que la réponse est oui. Quand Donald Trump a quitté la Maison Blanche, il a laissé, pour l’essentiel, un monde en paix.
La Russie occupait la Crimée et avait suscité la création de deux républiques sécessionnistes autoproclamées dans le Donbass ukrainien, mais Poutine ne menaçait pas d’envahir l’Ukraine et de déclarer la guerre.
Il y avait des troupes américaines en Afghanistan, mais Donald Trump avait prévu un retrait qui permettait de laisser une base et des soldats aux fins de veiller à ce que le pays ne redevienne pas une base arrière du terrorisme islamique.
La Corée du Nord n’avait pas renoncé à ses armes nucléaires, mais n’était plus menaçante.
La Chine ne parlait pas de s’emparer de Taïwan.
Au Proche-Orient, l’Iran était asphyxié, et ne pouvait plus financer le Hezbollah, le Hamas et les milices Houthi.
Les accords d’Abraham avaient été la plus grande avancée vers la paix dans la région depuis sept décennies, et Israël vivait en paix.
Le président des États-Unis qui sera élu le 5 novembre trouvera un monde très différent, et ce monde aura été créé par l’administration Biden.
Cette dernière a laissé entendre à l’Ukraine qu’elle pourrait entrer dans l’OTAN, ce qui ne pouvait que provoquer la colère de Poutine, et elle n’a su opposer à celui-ci que de la faiblesse.
Biden a même dit qu’une incursion russe en Ukraine serait acceptable, et Poutine y a vu un feu vert, qui l’a conduit à déclencher une guerre qui dure jusqu’à ce jour, et l’administration Biden n’a jamais donné les moyens à l’Ukraine de se défendre efficacement et lui a juste permis de ne pas être vaincue, sans lui éviter d’immenses ravages.
Le retrait d’Afghanistan par Biden a eu des allures de débâcle, et les Talibans ont repris le pouvoir sur le pays.
La Corée du Nord menace à nouveau la Corée du Sud, et la Chine menace explicitement Taïwan.
L’Iran a reçu cent milliards de dollars, a accéléré son programme atomique militaire, finance les milices Houthi qui empêchent la navigation dans la mer Rouge et nuisent au commerce maritime mondial.
Le Hamas a reçu les moyens de perpétrer un massacre atroce et une prise d’otage en Israël, et Israël doit mener une guerre défensive sur plusieurs fronts : le Hamas dans la bande de Gaza n’est pas totalement détruit, car l’administration Biden n’a pas donné à Israël tous les moyens requis, et Israël est en train d’affronter le Hezbollah qui rend depuis des mois la vie intenable pour les habitants de haute Galilée.
La supériorité technologique israélienne a permis d’éliminer les dirigeants du Hezbollah, dont Hassan Nasrallah, et détruit l’armement dont le Hezbollah dispose, mais agit contre les exigences pro-iraniennes de l’administration Biden.
La situation peut dégénérer, aussi bien en Ukraine qu’au Proche-Orient, et conduire vers un conflit plus vaste.
Le choix qui sera fait par le peuple américain sera lourd de conséquences.
À l’évidence, les dirigeants européens préfèrent Kamala Harris, parce qu’elle ne leur demande rien, tient des discours de matamore et semble vouloir soutenir l’Ukraine indéfiniment.
Ils semblent ne pas voir que Kamala Harris ne comprend rien à la géopolitique, et est entourée de gens qui ont créé le désordre partout. Si elle est élue, Kamala Harris continuera à provoquer la Russie sans discerner ce qu’elle fait, continuera aussi la politique pro-iranienne et anti-israélienne menée sous Biden, et sera faible face à la Chine et à la Corée du Nord.
Donald Trump peut ramener la paix sur le monde car, à la différence de Kamala Harris, c’est un dirigeant fort, crédible, qui sait calmer les ardeurs les plus bellicistes : il entend mettre fin à la guerre en Ukraine, vite, et il a l’accord de Zelensky.
Il entend aussi mettre fin à la guerre au Proche-Orient, en soutenant pleinement Israël.
Il dit que si, par malheur, Kamala Harris était élue, une guerre mondiale deviendrait probable. Il a sans doute raison : jamais, le cas échéant, le sort du monde n’aurait été confié à une personne aussi incompétente.
L’aveuglement des dirigeants européens est préoccupant. Si Trump n’est pas réélu, le pire peut survenir. Avec Kamala Harris à la Maison Blanche, toutes les conditions du pire seraient réunies.
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