Lutte finale ou chute finale ?

Lutte finale ou chute finale ?

L’écroulement économique de la France se concrétise par un décrochage catastrophique de la Bourse.
Sur 2024, les États-Unis sont à +30 %, l’Allemagne +15 % et notre pays à – 5 % et il n’y a pas meilleurs « thermomètre » pour évaluer notre santé économique !
Et ce n’est malheureusement que le début. En effet, malgré un endettement irresponsable, nos gauchistes patentés n’ont qu’une idée en tête : dépenser encore plus en travaillant encore moins.
Devant le « plan de rigueur Barnier », aucun ministre ne veut pas que l’on touche à son budget. C’est un tollé général. Alors, comme d’habitude, notre Premier ministre se retourne vers encore plus d’impôts – alors que c’en est l’overdose qui nous a amenés à la situation catastrophique que l’on connaît.
Les responsables de cette situation, ce sont tous ces gauchistes (de gauche, bien entendu, mais également d’une certaine droite) qui, depuis 1981, ont détruit notre pays. S’ils avaient eu un minimum de connaissance économique, ils auraient compris que le seul créateur de richesse dans un pays est l’entrepreneur et qu’il ne fallait surtout pas le « tuer ».
Nous subissons, à contre-courant de nos voisins, certes amis mais avant tout concurrents, un matraquage fiscal qui rend impossible, même avec la meilleure volonté, tout espoir de remporter de nombreux marchés dans l’industrie manufacturière.
La preuve : la part de l’industrie dans le PIB est passée de 24 % en 1980 à moins de 10 % à ce jour – et ça continue à baisser !
Un indice encore plus spectaculaire de notre décrochage se trouve dans l’évolution boursière sur le long terme de notre pays. Depuis 2000, le CAC 40 a augmenté de 3 % (passé de 7 000 en 2000 à 7 235 à ce jour), alors qu’en Allemagne, la Bourse a augmenté de 140 % (de 8 100 à 19 600) et que le Dow Jones s’est envolé aux États-Unis de 170 % (de 12 000 à 44 900).
Le résultat de cette irresponsabilité généralisée, c’est un endettement démesuré, beaucoup plus élevé que les 3 200 Mds€ affichés (qui ne tiennent pas compte des engagements hors bilan, ni de l’endettement de nos entreprises qui vont battre cette année un record de dépôts de bilan).
Malgré toutes ces dépenses colossales, notre système régalien est à la déroute provoquant un affolement de la classe politique piégée par l’absence majorité à l’Assemblée qui ne peut plus prendre aucune décision.
Que faire donc pour s’en sortir ? Surtout ne pas augmenter des impôts qui sont déjà les plus élevés au monde et qui nous ont amenés à la situation actuelle. Il faut au contraire les baisser drastiquement, surtout pour nos entreprises.
Où trouver l’argent ? Il faut taper dans les dépenses de l’État et commencer par celles qui nous coûtent le plus cher – je veux parler du surnombre de fonctionnaire.
Proportionnellement au nombre d’habitants, nous avons trois millions de fonctionnaires de plus que nos voisins allemands et, pour y être souvent, je peux affirmer que leur système administratif est nettement plus efficace que le nôtre.
Comment diminuer rapidement ce nombre ? Tout d’abord en faisant travailler les fonctionnaires français autant qu’un fonctionnaire allemand qui, lui, tout au long de sa carrière, travaille 30 % de plus que chez nous.
Si l’on considère qu’un fonctionnaire est celui dont le salaire dépend de l’État, la France en compte environ 7 millions. En travaillant 30 % de plus, cela équivaudrait déjà à 2,1 millions de temps plein de fonctionnaires en moins. Et, avec le coût d’un fonctionnaire estimé par la Cour des comptes (3,5 millions d’euros tout au long de sa carrière), c’est une économie de 7 350 Mds € (dont nous aurions pu disposer si nous avions gardé le même ratio de fonctionnaires qu’en 1980).
Certes, nous ne pouvons pas le faire d’un coup de baguette magique mais, étalé sur 10 ans, c’est-à-dire au rythme de 210 000 suppressions par an, c’est une économie de l’ordre de 300 Mds€ par an, largement suffisante pour revenir à une situation saine.
Toutes les autres mesures, même si elles ne sont pas inintéressantes, ne sont pas à la hauteur de l’enjeu.
Pour ceux qui penseraient que les efforts sont inutiles, puisque S & P vient de maintenir notre note à AA-, je rappelle que cette agence n’a pas osé nous dégrader par peur d’une violente tempête financière en Europe. Les investisseurs n’en seront pas dupes et nous verrons si le CAC 40 se relève ou s’il continue à baisser.

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