Les nouvelles routes de la servitude

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La génération du baby-boom vit un très curieux paradoxe. Quand elle n’était pas communiste, elle se voulait plutôt libérale parce qu’anticommuniste et son patriotisme était fortement teinté d’économisme. Mais, avec la mondialisation, le paradigme, dominant, en économie libérale, présuppose que toute évolution du marché conduit à l’équilibre.

Loin d’atteindre cet équilibre, l’auteur montre que la mondialisation, au lieu d’ouvrir les chemins de la liberté, a conduit les peuples sur les routes d’une nouvelle servitude et à la naissance d’une nomenklatura mondialiste. Pire encore, le nouveau capitalisme est en passe de se débarrasser de la démocratie et de la puissance publique.

« Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre… » Voilà que l’on découvre que cette phrase de Tocqueville, ordinairement utilisée contre les totalitarismes du XXe siècle, s’applique parfaitement à la sournoise tyrannie que la mondialisation est en train de nous concocter. La liberté des peuples serait-elle décidément impossible ?

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