Officiers Perdus

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Comment ces officiers pour la plupart gaullistes historiques (ils l’avaient rejoint en Angleterre) sont-ils venus à s’opposer à de Gaulle. Était-ce eux, ou alors de Gaulle, qui avait changé ?

En quoi avaient-ils changé ou est-ce lui, de Gaulle, qui avait changé ? Comment après avoir connu tous les honneurs se sont-ils retrouvés dans la disgrâce totale ?
Le martyre des officiers perdus de Diên Biên Phu à Fresnes.

Qu’avez-vous appris dans vos cours d’histoire sur le putsch d’Alger ? Là, vous allez le vivre de l’intérieur, comprendre que les raisons étaient tout autres, vous réaliserez surtout qu’il était inévitable.

Depuis tout jeune, fils de l’un d’entre eux, j’ai rencontré la plupart de ces officiers perdus et j’ai été frappé par le décalage entre la façon dont on parlait d’eux, à la télé, dans les journaux, et la réalité de ce qu’ils étaient. On disait que c’étaient des félons, des traitres et moi, je rencontrais des êtres formidables, d’une honnêteté sans faille, respirant le courage et la loyauté envers la France, notre patrie. Et ils l’avaient prouvé, certains à plusieurs reprises.

Pourquoi a-t-on continué à se battre alors qu’on savait Diên Biên Phu perdue ? Savez-vous que lors du dernier largage ne sautaient que des non-brevetés para et même des soldats qui ne s’étaient jamais battus ? Savez-vous qu’un curé y était, alors qu’il avait une phobie de l’avion et du parachute ?

Arrivés en Algérie, ces officiers ont appliqué les techniques vietminh de guerre révolutionnaire et c’est pour cela qu’ils ont gagné ! Dans les paras, on n’abandonne jamais un blessé sur le champ de bataille, même si cela doit être au péril de votre propre vie. Le 13 mai 1958, de Gaulle revenait au pouvoir grâce aux paras d’Algérie, et le 6 juin, il venait les voir à Alger et c’était le fameux discours : « Je vous ai compris ! » Le lendemain 7 juin 1958 à Mostaganem il criait : « Vive l‘Algérie Française ! »

En 1958, l’Armée française considérait la guerre d’Algérie comme gagnée. Le 16 septembre 1959, il annonçait un référendum sur l’auto-détermination de l’Algérie qui en 1961 donnerait l’Algérie au FLN pourtant vaincu militairement. « La valise ou le cercueil ! » c’était le message envoyé à tous les Pieds noirs ainsi qu’aux Arabes ayant soutenu la France.
Leur éviter le cercueil telle était la première motivation de ceux qui ont préparé le putsch. Vous allez le vivre de l’intérieur et comprendrez qu’il était simultanément inévitable comme voué à l’échec.

Après leur échec, ces officiers n’ont pas été jugés par des tribunaux militaires mais par des tribunaux civils et ont été traités comme des criminels de droit commun.

Ce roman, au travers de quelques personnages attachants, un général et son neveu d’une famille aristocrate, un Colonel basque truculent, accompagné d’un autre basque jeune officier, une eurasienne, belle à mourir, un curé qui deviendra évêque et même cardinal, a pour but de vous faire découvrir cette histoire dramatique dans son exactitude mais racontée avec humour et une certaine légèreté sans oublier l’amitié et l’amour qui y ont eu toute leur place…

Ce roman a été écrit par le fils d’un de ces officiers perdus.

Né en 1956 il a baigné toute son enfance dans ces histoires héroïques.

Il est également lui-même un ancien officier parachutiste des forces spéciales, ce qui lui donne une parfaite connaissance de ce milieu. Il a cherché à rendre des faits graves, au moins agréables à lire, privilégiant l’émotion et l’humour.

1er tome d’une trilogie : Mieux vaut perdre la vie que l’honneur.

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