Victoire des droites italiennes
À l’heure où j’écris ces lignes, le résultat final des élections italiennes du 25 septembre n’est pas encore connu avec certitude – et, surtout, les tractations post-électorales dans la Péninsule peuvent durer des semaines, voire des mois.
Mais, ce qui est certain, c’est que la coalition de droite (Fratelli d’Italia de Georgia Meloni, la Lega de Matteo Salvini, et Forza italia de Silvio Berlusconi) a obtenu une nette victoire avec près de la moitié des votes (autour de 47 %) et la majorité absolue des sièges à l’Assemblée comme au sénat.
Dans cette coalition, Fratelli d’Italia, naguère le « petit poucet » (avec 4 % aux dernières élections), emporte la part du lion (autour de 25 % des voix).
Ce qui, normalement, devrait assurer à Georgia Meloni de devenir le nouveau président du conseil.
C’est la preuve que l’alliance des droites peut réellement l’emporter. À condition de dépasser les étiquettes infamantes : Giorgia Meloni, que tous les médias définissent comme « post-fasciste » (sans dire ce que cela signifie, naturellement !), se définit, quant à elle, comme « conservatrice » – et adhère d’ailleurs au groupe conservateur à Bruxelles.
Après la récente victoire des droites suédoises, c’est une excellente nouvelle !
D’abord, parce que cela protégera nos frontières – nous ne pouvons guère compter pour cela sur les immigrationnistes qui engraissent, au contraire, les associations de trafiquants avec notre argent.
Ensuite, parce que cela change nettement le rapport de force en Europe.
Emmanuel Macron est plus isolé que jamais – et c’est une bonne nouvelle (même si nous aimerions que notre pays ne reste pas sur la touche), car sa politique revient à dissoudre la France (démographiquement, culturellement, économiquement) pour le bénéfice exclusif de quelques oligarques.
Est-il besoin de préciser que les Italiens ont au moins autant de raisons historiques et politiques de se diviser que les Français ?
S’ils ont réussi à s’unir, pourquoi pas nous ? La seule contrainte, c’est que les électeurs refusent les oukases des dirigeants.
Nous avons un peu plus de 4 ans pour y parvenir et nous pouvons avancer dès les prochaines élections locales.
C’est d’autant plus impératif que « notre » gauche, elle, parvient à s’unir (y compris avec les nostalgiques des assassins communistes) et qu’elle est encore plus dangereuse que la gauche italienne.
Les dirigeants des droites françaises ont une responsabilité historique et un bel exemple de succès. À eux d’être à la hauteur et à nous de les y forcer !
(7) Commentaires
« Dieu, Patrie et Famille », telle est la devise de Dame Giorgia Meloni.
Si c’est là une devise d’extrême droite, alors je suis un extrémiste de droite depuis l’âge de treize ans !
En effet, lorsqu’à cet âge, après mes années de louvetisme j’ai été admis dans une troupe Sout Raider Catholique, … (de la grande époque du scoutisme de Michel Menu), … j’ai prononcé ma Promesse, main gauche tendue sur l’étendard de ma troupe tandis que la main droite faisait le salut scout traditionnel, j’ai martelé posément les paroles suivantes : « Sur mon honneur, je jure de servir fidèlement Dieu, l’Église et la Patrie, à servir mon prochain en toutes circonstances, et à observer la loi scoute. »
À l’époque, dans les années cinquante, cela me préparait comme tous mes camarades à devenir plus tard un bon petit citoyen centriste, tendance M.R.P.
Durant les soixante cinq années qui suivirent, je suis resté fidèle à cet engagement :
* J’ai non seulement gardé ma foi mais je l’ai même développée, et je fréquente toujours l’Église. Je fus même marguillier durant plusieurs années,
* Quant à ma Patrie : un service militaire sous le béret rouge et quarante années de réserve militaire à raison de trente à quarante jours d’activités annuelles,
* … et pour ce qui est de la Famille, cinquante trois années de mariage, malheureusement interrompues par l’enciellement trop tôt advenu de mon épouse, et ce en restant l’homme d’une seule signature, … sans oublier trois enfants en commun.
J’ai tenté de servir mon prochain durant deux décennies via une association de parents d’élèves « pad’gôche », une participation régulière aux conseils de classes et aux conseils d’établissement, … à travers plus de quarante années de présence au conseil syndical de ma résidence de quatre vingt huit appartements (dont dix huit années à sa présidence), … et en de multiples autres endroits et occasions !
Voilà résumé ce qui, de nos jour, est considéré comme une vie de facho, comme de l’extrémisme de droite, alors même que je n’ai jamais été détenteur d’une carte de parti politique, et encore moins d’une carte de syndicat de salariés.
Simplement, … sauf rare cas local très particulier, je n’ai pas pour habitude de voter à gauche, …
Je prétends que charbonnier doit rester maître en sa demeure, … qu’une épouse qui choisit librement d’être mère au foyer afin d’élever elle-même ses enfants n’a pas à se justifier devant l’idéologie féministe, … qu’un mari qui assure seul les revenus du ménage en étant heureux que ses enfants soient élevés par leur mère n’est pas pour autant un tyran domestique, … qu’un couple qui refuse obstinément tout recours à l’avortement par respect de la Vie n’est pas un modèle à proscrire, … et enfin qu’un couple qui ne souscrit pas à toutes les facéties sociétales pour rester « in » n’a de comptes à rendre à aucun de ses semblables !
Alors d’accord, si ça peut soulager le mal être de toute une cohorte de suivistes en déficit d’appartenance à la masse protéiforme des légitimistes de l’instant, je veux bien passer à leurs yeux, de ce point de vue, pour un un extrémiste de droite, … ce sera ma contribution charitable à leur apaisement ! … Si ceux qui m’assènent cela pensent me culpabiliser, ils se trompent lourdement, … car leur victoire serait précisément de parvenir à me faire croire ce qu’ils me disent de moi, alors même qu’en réalité je ne leur en veux même pas !
Au contraire, je les plains pour leur misère intellectuelle, spirituelle et morale, pour le vide qui les habite et qu’ils tentent de combler par une vaine agitation verbale et comportementale.
Les pires miséreux sont peut-être ceux là mêmes qui ne savent pas qu’ils le sont !
Vous avez signé un Contrat Moral ( et Social ) digne d’ un Homme de Bien
Ce qu’ » on » vous » reprochera » toujours ce sont vos convictions religieuses …
… et c’ est pour cela qu’ on vous » détestera »
… et qu’ on vous bannira du monde des » contemporains »
mais vous aurez connu la Joie véritable
et comme dit Sénèque
» Res severa verun gaudium »
» La vraie Joie est une chose sérieuse »
la devise sous le grand orgue du GewandHaus de Leipzig
verum et non pas verun !
Merci.
Je crois que vous avez tout compris, et, de votre part, ces propos me font chaud au coeur.
Cela m’amène à penser que je vous ai peut-être, … en d’autres temps, … mal apprécié.
But Nobody »s perfect !
@ Gerard
N’en jetez plus, la cour est pleine ! Vous allez réveiller l’égo de qui vous savez. A moins de vouloir faire un concours d’admiration mutuelle.
Poutine for ever ! (pour alimenter le schmilblick)
le problème de Giorgia c’ est Sergio !
le problème des alliances des Partis de Droite c’ est … le passé de leurs chefs !
c’ est pour cela que Wauquiez doit faire » bande à part »
les chefs » historiques » sont autant de repoussoir pour l’ électeur
Pour complaire à Mr Millière, je jette un cri, du fond du coeur : POUTINE IL EST MECHANT, NA !