L’Union nationale des Écrivains de France communique
L’Académie française, vient de déclarer, dans son communiqué du 6 avril 2017, qu’ elle ” déplore
que la langue soit absente de la campagne pour l’élection présidentielle et s’étonne
du silence observé par les différents candidats sur cette question, alors même que l’attachement
à la langue est regardée par les Français comme l’expression première du sentiment d’appartenance à la nation. ”
Et pourtant, ce silence persiste depuis l’appel solennel du 5 décembre 2013, de l’Académie française
au Président de la République, François Hollande, pour ” faire de l’année qui vient l’année de la reconquête de la langue française
et d’abord au sein de l’école qui la porte et la transmet.”
C’est pourquoi, l’Union Nationale des Écrivains de France adresse la présente lettre ouverte
aux différents candidats à l’élection présidentielles, pour qu’ils déclarent 2017 an 1 de la Reconquête de la langue française
et cause nationale de leur mandat.
Puisqu’à l’évidence, le redressement de la France et le redressement de la langue française sont une seule et même chose,
la victoire du meilleur candidat aux Présidentielles 2017 doit tenir à un seul facteur clivant :
le choix de la Reconquête de la langue français contre le choix du ” tout-Anglais “, que le présent gouvernement
a osé afficher jusqu’au sommet de la tour Eiffel sous couvert de JO-Paris 2024 !
Cette victoire du meilleur candidat pour la reconquête de la langue française, et donc pour la France,
elle ne tient qu’à son “choix de la langue française” ,comme le démontre en huit points la lettre ouverte de UNIEF suivante,
et alors la France s’éveillera !
La « Reconquête », c’est maintenant ou jamais !
Arnaud-Aaron Upinsky
Président de l’Union nationale des Ecrivains de France
Comments (2)
Enfant de choeur dans les années 50, je n’imaginais pas pouvoir répondre autrement qu’en français et à voix basse aux appels en latin pendant l’office du chanoine Jaubert. Cela m’a valu une torgnole et un shoot auquel j’ai répondu quelques années plus tard en précisant que je ne faisais aucun tord au latin MOYEN parlé dans les églises, qui par commodité se situait entre celui de VIRGILE et celui de la RUE. J’étais dans la pureté, le chanoine dans la médiocrité… Il en convint. Il m’est arrivé aussi de montrer mon vieux missel à des forcenés de la messe dite en latin et sur lequel figure la traduction simultanée.
Je parletrois langues mais m’étonne toujours quand les traducteurs en français se croient obligés d’entretenir le bruit de fond d’une intervention en langue étrangère qui perturbe l’ouïe des sourds (oui, je sais ….des malentendants ! ). Une seule solution faire du Français la seule langue obligatoire comme s’en contente le discours officiel annuel d’ouverture de la première session de l’ONU.
tor , tore, tort … mais torDu