Le retour de la Russie… et du bon sens
La Russie est revenue au cœur de l’actualité internationale.
Le premier signe de ce retour est indubitablement la libération d’Alep.
Quoi qu’en disent les « belles âmes » occidentales, il s’agit bien d’une libération : les quartiers est d’Alep qui étaient tombés, voici plusieurs années, entre les mains des islamistes du Front Al Nosra et de leurs alliés ont été libérés par une coalition regroupant l’armée syrienne, les forces russes et le Hezbollad chiite.
Cette coalition a été accusée de tous les maux et il est clair qu’elle n’est pas composée d’enfants de chœur.
Mais, du moins, cette coalition faisait-elle « vraiment » la guerre au djihadisme, sans se détourner de son objectif.
La guerre « à l’occidentale », qui cherche à faire des frappes « chirurgicales », sans courir le risque d’avoir des morts dans nos rangs, est sans doute agréable aux opinions publiques, qui la voient sur le mode du jeu vidéo, mais elle ne permet pas de remporter une victoire durable.
Bien sûr, la libération d’Alep a été coûteuse en vies humaines – y compris civiles –, mais cela ne tient pas au sadisme de Bachar al-Assad ou de ses alliés russes.
Cela tient exclusivement dans les méthodes monstrueuses des djihadistes qui utilisent, depuis des années, les civils comme boucliers humains.
Au demeurant, la partialité de la caste jacassante occidentale – et tout spécialement française – saute aux yeux dans cette affaire : alors qu’à Alep, les civils soumis aux bombardements syro-irano-russes étaient moins de 300
000, ils sont plus d’un million à Mossoul où une autre coalitionbombarde également.
Dira-t-on que cette autre coalition est plus fréquentable que celle de Bachar al-Assad ?
Il est vrai que bon nombre de démocraties occidentales figurent dans cette deuxième coalition, mais aux côtés de l’Arabie Saoudite ou de la Turquie, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne sont pas franchement hostiles au djihadisme.
Quant aux démocraties occidentales, leur responsabilité dans la création de l’État islamique est si écrasante qu’elles feraient mieux de se faire un peu discrètes dans cette zone.
N’oublions pas non plus que les démocraties occidentales n’ont pas hésité à encourager le djihadisme pour leurs propres intérêts. Tout récemment, Laurent Fabius, alors ministre français des Affaires étrangères, ne se félicitait-il pas du « bon boulot » fait par le Front Al Nosra, pourtant affilié à Al Qaïda ?
Mais la Russie ne revient pas à la « une » de l’actualité internationale uniquement grâce à la libération d’Alep.
Elle y revient également du fait de l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie… par le policier turc chargé de sa sécurité.
Cela montre, s’il en était besoin, que la Turquie islamiste, toute membre de l’OTAN et candidate à l’entrée dans l’Union européenne qu’elle soit, n’est pas innocente dans la montée du djihadisme.
Mais il est peu probable que cela perturbe l’actuel changement d’alliance qui se produit dans la région. La Turquie et la Russie se rapprochent – en particulier, du fait des innombrables erreurs occidentales à leur égard.
Mais les temps changent cependant. À l’occasion de Noël, Vladimir Poutine a adressé une lettre de vœux très chaleureuse à Donald Trump.
Il y proposait une alliance reposant sur le respect du droit international et le respect des souverainetés nationales. Cela semble élémentaire, mais c’est si éloigné de ce qui s’est pratiqué depuis la chute du Mur que l’on se prend à rêver au retour du bon sens…
Comments (4)
A Mossoul, les bombes dėversées sur les combattants de l’EI, dit Daech pour ne pas stigmatiser l’Islam, sont dotėes d’un GPS spécial qui évite les civils.
Cela inclus nos obus de 155 tirés par nos 4 canons à 40 Kms de distance. Seigneur! Quelle précision! Nous sommes bien loin de la cruauté poutinesque.
Nos gaucho-journaliste n’ont de larmes que pour Allep , supposant qu’à Mossoul la kermesse de l’Otan bat son plein avec sans doute moins d’efficacité que celle de Poutine mais en protégeant la veuve et l’orphelin Sunnites de préférence .
Ceux qui critiquent ont oublié les égorgement , les viols, les tortures de ceux qui habitaient Alep, malheureusement ils ont oublié que l’on ne fait pas d’omelette sans casser des eux.
Poutine respecter les souverainetés nationales! mais il faut lui dire: chiche! évacue la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine….