France : entre syndicats et partis politiques…
Dans la France de ce début de Juillet 2014, les égouts refoulent des eaux fétides en maints endroits, en dépit des tentatives de quelques assainisseurs, eux-mêmes débordés.
À Marseille, les tragi-comédiens pagnolesques bloquent le port de commerce plus sûrement que naguère la sardine dans le « Vieux ». La CGT, entreprise de démolition nationale, a décidé de faire couler la SNCM devant le château d’IF ! Mieux que le sabordage de la flotte à Toulon en Novembre 1942. L’histoire retiendra ce haut fait, œuvre de membres de plus en plus rares mais toujours plus déterminés. Les annales déjà prospères de cette corporation hautement qualifiée en sapes et fermetures diverses justifieront un jour un mémorial national qui sera solennellement honoré chaque 1er mai, mais également aux dates anniversaires des dissolutions de sociétés et entreprises tricolores, par les sections ténues des derniers salariés et les quelques étudiants des lycées professionnels.
À Paris-Vaugirard, l’entreprise UMP est entrée dans une phase de tourmente extrême et la faillite la guette. Non, la CGT n’est en rien impliquée dans ce désastre annoncé. Pour une fois ce sont les patrons eux-mêmes qui ont manié les mines (de crayons très gras) et artifices (d’écritures) entrainant la sape de l’édifice. La décharge des conduits d’évacuation qui avait commencé il y a quelques mois s’est soudain transformée en déluge d’eaux mal usées qui ont envahi les champs des actionnaires de base.
À Brétigny, les rails atteints de strabisme très convergent ont été négligés par les équipes d’entretien. Entre SNCF et RFF c’est à qui se défausse contre l’autre. On oublie que les équipes intervenantes sont constituées de cheminots ou transfuges de la SNCF. L’accident met en lumière la désinvolture sournoise et le manque évident de contrôle des travaux, plaie endémique de toutes les hiérarchies publiques à forte proportion de chefs emmurés dans leur bureau. En haut le président Pepy n’est ni responsable ni coupable. Il regarde ailleurs et garde son fauteuil ! La compagnie ferroviaire n’est pas encore équipée de sièges éjectables.
À Paris-Iéna, on retrouve la CGT associée pour un temps à FO. Le dialogue social, fer de lance de la politique hollandaise s’avère un boomerang catastrophique. Valls premier tonitruant ne lâchera rien. Comme avec les semi-professionnels du spectacle!
En Avignon et dans quelques hauts-lieux des réjouissances populaires estivales, les programmes se déroulent avec les incertitudes de l’intermittence. La pitance culturelle va de mal en Py. Même le « Off » se met sur arrêt par solidarité avec les grandes troupes subventionnées. Aurélie Filippetti, également solidaire, s’est muée en ministre dicontinue en zappant l’ouverture de cette grande messe. Des mauvaises langues prétendent qu’en fait, elle tentait de rejoindre le Palais des Papes depuis Villeneuve-lès-Avignon par le Pont St Bénezet…
Comments (37)
La CGT défend des causes perdues en s’accrochant à des entreprises moribondes où les employés bénéficient d’avantages hors du commun.
Elle me fait penser aux tiques sur un animal à sang chaud qui le sucent jusqu’à le faire mourir, exsangue.
Que pensez-vous des grutiers de Marseille avec leurs avantages démentiels, le MEDEF fait une belle publicité sarcastique : 8 semaines de congés payés par an, 18 heures de travail hebdomadaire, 4000 euros de rémunération brute par mois, emploi garanti à vie…
Le port de commerce est entrain de mourir à cause d’eux.
une tique n’est pas une colonie de sangsues , mais elles [ les tiques car au moins 20 variétés ] peuvent inoculer certaines maladie comme celle de Lyme ou une encéphalite souvent mortelle chez l’homme ( Tchéquie et Bavière ) … par ailleurs que le Port de Marseille … sombre me laisse totalement indifférent
quinctius cncinnatus,Des élans au Canada meurent complètement exsangues à cause des tiques qui pullulent dans les forêts où ils vivent. Ce ne sont pas les sangsues qui les font mourir mais bien les tiques (de variété canadienne si vous voulez !). J’ai la maladie de Lyme et je vis avec sans qu’elle me fasse mourir pour autant.
Quand au triste destin du port de Marseille, si cela vous laisse indifférent, moi je m’en réjouis, car une fois mort on en aura fini avec ce cancer CGT. L’économie de la région PACA pourra reprendre un second souffle avec des frais de transport inférieurs. Aujourd’hui c’est par les ports de Gêne et Amsterdam que transitent le fret.
La SNCM a été mise en difficulté à cause du syndicat et avec la complicité des employés . Je souhaite que la SNCM dépose le bilan et que tous les employés soient mis au chômage sans indemnités . Car avec des dettes de plus de 400 millions € cette société ne pourra pas se redresser et c’est le con de contribuable qui devra payer .
La SNCM doit déposer le bilan et être mise en faillite en liquidation . Le contribuable doit récupérer son argent grâce à cette liquidation .
@ Jau7rs … avez vous remarqué que les rares personnes qui prennent ( parfois et même … rarement ) votre défense sont ceux qui sur le blog sont le plus à Droite de la Droite ?
hector :
dans son commentaire , il est honnète, ce qui est rare !
Je voulais seulement dire qu’ attaqué comme il l’ est depuis 2007 sur ce site , il devrait montrer de la haine à notre égard plutôt que cette attitude socialochrétienne benête et naïve de défense de l’ ennemi .
Je trouve Jaurès bien sage. Serait-il en vacances à la plage? Ne me dites pas qu’il est resté sans voix vu les commentaires sur les syndicats. Non, je ne peux le penser.
Je ne sais pas aujord’hui, mais dans les années 90, et pour faire court, aux Philippines les syndicats, non subventionnés, étaient aussi vindicatifs que la CGT.
Michelin ferma son usine. Et pour attirer les investisseurs, le gouvernement créa des zones franches “uniontrades free”, c’est à dire interdites aux syndicats.
Dans les années 90, alors que l’économie des pays du SE asiatique explosait, les Philippines traînaient en queue.
c’est AUSSI un pays catholique ( enfin catholique ” adapté ” ) et qui n’a connu que des dictatures dures ou molles, mais que des dictatures … c’est un peu le Brésil du coin, jamais de guerres avec les voisins mais une guerre civile permanente et le plus souvent larvée
durant Phillippe Jaurès a en parti raison . Dès qu’il y a un plan social tout le monde va voir le syndicat même si il ne paie pas sa cotisation . La mauvaise foi est partagé par le plus grand nombre , c’est la nature humaine .
Par contre souvent il y a un plan social suite aux exigences syndicales qui sont irresponsables et ne tiennent pas compte de la concurrence et mettent leur entreprise en faillite . Toutes ces heures pas travaillées par nos délégués syndicaux mais payées par l’entreprise peuvent elles aussi perturber sa bonne marche . Déjà ces mêmes syndicats ne se gênent pas pour piller l’argent des entreprises publiques .
“Si cela s’avérait nécessaire, je serai là pour défendre les droits de chacun, mêmes les intervenants de ce site.”
Jaures, vous êtes un vrai maso : on vous rentre dedans en permanence (syndicale) sur ce site et vous nous la jouez chrétienne ; de plus vous semblez prendre du plaisir à cela .
Je suis sûr d’en avoir défendu de pires que vous.
@ Jaurès: au choix cochez la bonne réponse :
– un nouveau Rédempteur nous est né et pas à Bethléem ( Bayt Lahm en arabe … chrétien occupé )
– le Chevalier Blanc de la veuve ( pas la guillotine ! ) et de ses orphelins
– l’avocat …. du Diable ( un nouveau … Vergès … que le Diable ait son âme )
si vous avez d’autres idées, même farfelues, vous pouvez ( démocratiquement ) compléter cette liste ( non exhaustive )
c’est fou comme ce blog est distrayant !
La SNCM doit être déclaré en faillite . Vu la dette que 2 ou 3 milles employés ont créée plus de 400 millions ou plus c’est inconcevable . Qu’une manufacture qui dépose le bilan soit aidé pourquoi pas , c’est l’euro qui la condamne à une concurrence européenne avec des salaires de 1 à 11 de différence . L’état a un devoir de culpabilité d’avoir organisé une concurrence entre pays européen de 1 à 11 . Mais jamais l’état coupable de tels différences de salaires n’a donné autant d’argent à une manufacture de 2 ou 3 milles employés qui eux créent de la richesse .
Pour que la SNCM ait une dette aussi abyssal c’est que les employés ne travaillent pas ou très peu de temps et se servent sur la bête au lieu de servir le client .
L’état coupable a protégé des voleurs ( les employés de la SNCM ) pendant des dizaines d’années avec l’argent des contribuables .
La SNCM doit déposer le bilan le contribuable en a marre de financer des voleurs .
bonjour
je suis d’accord avec Mr René de Sévérac ,cela sent la magouille de banlieue a plein nez.la racaille protégée par l’UMPS a souhaité refaire a la sauce moderne une attaque de train étant dans l’impunité totale taubiresque!! ce qui c’est avérée exacte vu le nombre de gens volés et pillés demandant de l’aide avant même que les premiers secours soient arrivés !on peu donc imaginer que les vidéos de surveillance ne sont pas branchées et que la police a reçu ses ordres habituels de laxismes.
LOMBARD
Je viens de voir une info sur le Nouvel Obs :
“Un an après les folles rumeurs de pillages sur des victimes de la catastrophe ferroviaire de Brétigny, dans l’Essonne, et la polémique qui a suivi, la police a acquis la certitude qu’un homme, seul, est à l’origine de “trois ou quatre VOLS” commis en marge du drame.”
Bref, je résume :
des dizaines de CPF étaient présent pour apporter du secours. L’homme à la chemise rose (info du NO) devait être un “terroriste” de la Manif Pour Tous (comme Nicolas BB que Nathalie XX du Syndicat de la Magistrature a envoyé en prison).
On y voit plus clair !
Je souris à ce discours anti-syndical car, par expérience, je sais que dans une entreprise, quand les choses tournent mal, quand un plan social pointe son nez, la permanence est envahie par les mêmes qui couvraient le syndicat de sarcasmes.
Idem quand un salarié rencontre quelques souci dans son travail. Ce ne sont pas ceux qui sont les plus discrets lors des réunions ou élections professionnelles qui sont les moins promptes à venir réclamer le soutien du délégué pour affronter un entretien avec le supérieur hiérarchique.
“Il faut aider les pauvres et les opprimés mais ne pas oublier qu’ils sont fait de la même boue que les autres” disait Cioran.
Si cela s’avérait nécessaire, je serai là pour défendre les droits de chacun, mêmes les intervenants de ce site.
Mon cher Jaurès :
j’ai lu les commentaires : non, ce n’est pas un “discours anti-syndical”; les CGTistes de SNCM par leur attitude nourrissent le “discours anti-syndical”.
Mais il peut se faire qu’ils en soient inconscients !
Avant de condamner un combat, il faut se mettre à la place de salariés qu’on met en concurrence avec des marins roumains sous payés et sans contrats et à qui on dit votre avenir c’est ça ou le chômage.
Tout le monde ici soutenaient les entreprises bretonnes qui fermaient face à la concurrence des travailleurs de l’Est payés 500€/mois par les concurrents allemands.
Je ne sais ce que vous faites comme métier mais que direz-vous le jour où on vous présentera un Polonais prêt à faire votre travail pour 3 fois moins cher ?
Votre remarque me permet ceci :
Le vice profond (ou la naïveté) de vos camarades de la CGT est de défendre la liberté de circuler (des individus) et à la fois de se plaindre des marins roumains qui concurrencent les camarades corses.
L’un de vos anciens parlait de “la liberté du renard libre dans un poulailler libre”; aujourd’hui, certains évoquent “les idiots utiles du capitalisme”.
Vous voyez, mon cher, que les contradictions sont fréquentes dans un monde absurde. Quoi qu’il en soit, la lutte des classes existe et c’est le capitalisme qui l’a gagnée.
Sans rancune, Jaurès.
La lutte des classes existe tant que les classes existent. Elle vire parfois à l’avantage des uns, parfois des autres selon le contexte.
Actuellement, c’est exact, le vent tourne en faveur de la bourgeoisie. Les derniers chiffres de “Challenges” sont patent: jamais millionnaires et milliardaires ne se sont si bien portés quand pour le peuple, la précarité progresse. La bourgeoisie réussit parfaitement en jouant sur la mondialisation ( laissez moi ou je pars !) et la diversion (faire croire que l’ennemi est l’immigré, le fonctionnaire, l’Europe,…).
D’où la nécessité d’intensifier la lutte.
Le problème aujourd’hui c’est que la bourgeoisie a pour alliés objectifs (pour citer Lénine) ceux qui prétendent en être ses adversaires (les idiots utiles).
Ne soyez pas contrarié, je fus membre du CERES (au PS) dans les années 70 et pas mal de nous sont au FN (ne grincez pas des dents !).
Les autres, comme moi, ont pris le large.
Amicalement, malgré tout.
à @ Jaurès
” c’est la lutte sans fin ” … air connu
Eh oui, Quinctius, “c’est la lutte sans fin” …
enore que la “fin en soi” quand on observe les objectifs réels ….
Bref, ne faites pas souffrir notre ami commun !
quand un bateau coule , les passagers se jettent à la mer sans gilets ( de sauvetage ) … mais ce que vous dites est vrais … c’est toujours à quelqu’un d’autre de se taper le sale boulot … d’abord ne pas se salir les mains telle est la devise du ” bon ” employé, être dans les petits papiers ( ou les … draps ) du chef etc … … c’est bien pour cela que je demande à ce que tous les salariés choisissent le syndicat de leur choix !
Soit dit en passant FO et la CGT sont avec des voitures publicitaires au tour de France , c ‘ est formidable , voilà comment l ‘ argent des adhérents et des contribuables est utilisé ,
Ecoeurant
Sans supprimer les syndicats, il y a une solution très simple : changer les règles des élections professionnelles. Elles favorisent actuellement les syndicats vindicatifs qui sont seuls autorisés à se présenter au premier tour.
il existe une solution idéale : supprimer les subventions publiques aux syndicats et imposer à chaque salarié de cotiser au syndicat de son choix, avec bien entendu … l’autorisation ” républicaine ” de créer de nouveaux syndicats qui donne un choix véritable aux salariés, ces cotisations étant déductibles des impôts ; seuls les syndiqués auraient des droits : grève, chômage, formation etc … ) ….
N. B. supprimer également les subventions publiques aux partis ou bien les limiter au 1 / 3 de ce qu’elles sont actuellement, avec audit publique de leur utiiisation, et interdire les micro-partis à l’intérieur des macro-partis … un parti, comme un syndicat, doit vivre de ses adhérents pas de l’impôt , c’est un principe démocratique de … base
Juste un mot à propos de la SNCF, et pour éponger les larmes de l’amant de Descoing (Pepy) :
Etant de famille cheminote, je reste étonné des 200 défauts observés à Brétigny; sans vouloir faire les louanges des cheminots, je reste convaincu que l’accident résulte d’un sabotage des CPF qui se sont trouvés sur place (et en groupe) très vite.
Mais, je puis aussi me tromper !
cette éventualité a été … trop rapidement écartée par les enquêteurs et lorsque l’affaire viendra devant la Justice je pense que les avocats des victimes relèveront beaucoup de faits plus que troublants lors les ” premières ” interventions et sur ceux qui les ont faites … une nouvelle affaire Saint-Aubin ?
Vaugirard , n’estce pas là que l’on abattait les vieux canassons , autrefois ?
Le constat reste invariablement le même:
– Là ou syndicat œuvrera
– Le chômage progressera
Au risque de me répéter, la seule solution est de cesser la distribution d’argent publique (l’argent que l’on prend dans nos poches) à tous les syndicats, partis politiques et à toutes les associations.
Entre “Charybde et Scylla” aurait aussi bien pu faire le titre de cet article.
J’ajouterai que la CGT, fort utile par les temps actuels, ne fait qu’achever des entreprises publiques peu rentables.
On ne peut que l’encourager de persévérer dans cette direction.
vous voulsz mettre @ Jaurès au chômdu ?
arrêtez , s’il vous plait, vous allez peiner notre @ cégétiste et peut être même en arrivera t il à quelque extrémité déplorable comme par exemple de faire la grève … des ” 4 V² ” !
Pas de risque il emmènera son laptop au piquet de grève.
J’ai exercé en qualité de DRH dans une grande entreprise Allemande. Lors des réunion du Comité d’entreprise, le directeur financier Allemand qui m’accompagnait parfois selon les problèmes traités me disait : mes collègues allemands devant la bêtise de vos syndicalistes seraient tentés de fermer tout de suite l’entreprise…Hochant la tête il ajoutait : Armes Frankreich ! ( Pauvre France )
Quand va -t’on trouver une Margaret Thatcher pour éliminer tous ces parasites.
Pour “armes Frankreich” puis-je suggérer “pauvre France riche” ce qui en serait la traduction littérale pour reich = riche.
Il est assez cocasse que l’on nomme l’Allemagne “Deutschland” ou pays allemand et la France “Frankreich” ou empire franc.
Suivant le côté du Rhin où l’on se trouve “zurück in’s Reich” ne veut pas dire la même chose.
Une autre vision du “Reich”.