L’enseignement catholique prend position contre la théorie du genre
« Dans la conversion et le calme [est] votre salut, dans la sérénité et la confiance [est] votre force »
(Isaïe, 30,15)
“La collaboration confiante entre école et famille au sein de la communauté éducative doit protéger les élèves de toute instrumentalisation. Depuis 2011, la question de l’éventuelle introduction dans les programmes scolaires de ce que d’aucuns appellent désormais la « théorie du genre » fait l’objet d’une mobilisation qui s’est accrue ces derniers mois. Pour notre part, nous considérons que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. C’est pourquoi nous nous efforçons de promouvoir une collaboration confiante entre les familles et l’école. Pour cette même raison, nous sommes opposés à toute instrumentalisation des enfants et des jeunes, aussi bien par l’institution scolaire que par qui que ce soit.
La défense de l’égale dignité de toute personne humaine et le respect de l’altérité conduisent à refuser tout recours idéologique à une « théorie » du genre.
Nous sommes habités par une vision chrétienne de la personne humaine, fondée sur l’égale dignité de tous, hommes et femmes. À ce titre, nous nous engageons dans une éducation au respect, à la fraternité et à l’amour, comme dans la lutte contre toute forme de discrimination, dès lors qu’elle s’inscrit dans une prise en compte de l’altérité. C’est pourquoi nous n’adhérons pas aux approches qui, en occultant toute forme de différenciation sexuée, transforment les études sur le genre en une idéologie. Du point de vue de la raison, ces approches doivent être soumises à la démarche scientifique comme à l’interrogation anthropologique et éthique. Elles n’ont donc pas à trouver place à l’école en tant que pré- supposé incontestable, et encore moins en tant que « norme » à diffuser ou à imposer.
Notre projet éducatif est mis en œuvre, dans les établissements, par des équipes responsables. À cet égard, c’est aux enseignants et éducateurs de nos établissements qu’incombe, sous l’autorité du chef d’établissement, la responsabilité de ce qui est transmis à nos enfants. Une responsabilité que, dans le cadre du projet de l’établissement, ils sont appelés à exercer en conscience, forts de leur expérience, de leurs compétences et de leur déontologie. Nous leur devons, collectivement, respect et confiance.
L’éducation à la relation s’impose plus que jamais.
Depuis de nombreuses années, l’enseignement catholique a pris une part active à la lutte contre les préjugés et discriminations de toute nature, au nom de l’égale dignité entre les personnes. Il entend poursuivre ses efforts en ce sens, selon des modalités cohérentes avec son projet d’éducation1, et dans le respect des responsabilités de chacun, à commencer par celles des parents. Concrètement, nous devons donc veiller à ce qui se travaille, dans nos établissements, en matière d’éducation affective, relationnelle et sexuelle2. Sur ce terrain, nous avons sans doute encore à progresser. Et c’est bien notre mission éducative qui nous y appelle : parce que tout être humain est un être de relation, l’éducation à la relation fait partie intégrante de notre projet.
Cette attention est à assumer rationnellement et sereinement.
Nous sommes lucides, et observons qu’en certains lieux de notre société des repères anthropologiques essentiels sont contestés. Il nous faut demeurer attentifs et vigilants, mais nous ne devons pas davantage tomber dans le piège du procès d’intention. C’est avant tout par notre engagement éducatif, et de l’intérieur de lui-même, que nous avons à promouvoir notre vision de la personne et de la société3. J’invite chacun à y contribuer dans un esprit de sérénité : nous savons bien que la démarche éducative réside avant tout dans la confiance, dans la formation au discernement et à l’usage de la raison, et dans l’appel à la liberté.”
Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique
Sur le site de l’enseignement catholique
1. Est-il nécessaire de rappeler que les établissements catholiques et leurs acteurs sont invités à déployer la liberté que la loi leur reconnaît dans le cadre du contrat d’association avec l’État ?
2. Je souligne à cet égard tout l’intérêt que présentent les ressources disponibles sur le site du Secrétariat général (www.en- seignement-catholique.fr). Elles ont vocation à soutenir la réflexion et la pratique de tous les acteurs de nos communautés éducatives, et j’invite chacun à s’en saisir.
3. Tel est bien l’objectif du texte d’orientation sur l’enseignement moral qui sera soumis à l’approbation du comité national de l’enseignement catholique, le 28 mars prochain.
Comments (13)
« La défense de l’égale dignité de toute personne humaine et le respect de l’altérité conduisent à refuser tout recours idéologique à une « théorie » du genre. »
Mais qui est contre “l’égale dignité de toute personne” ? Qui a dit, “au nom de la théorie du genre, je proclame l’inégalité (en droit ? De fait ?) de telle ou telle catégorie par rapport à telle autre” ?
Qui a dit qu’il ne faut pas respecter l’altérité ? Qui a dit “au nom de la théorie du genre je proclame que l’altérité est néfaste et doit être éradiquée.” ?
On voit bien que tout cela relève du pur fantasme.
“Jaures15 mars 2014 à 21 h 03 minRépondre
Il n’existe pas plus de « théorie » du genre que de « théorie » du complot.”
Jaurès et Taubira font la paire de …
Si les animaux pouvaient parler…. comme ils se moqueraient de ces humains dégénérés !
La Fontaine aurait surement trouvé une fable avec les animaux pour la circonstance.
Les catholiques vont encore donner des verges pour se faire battre puisque la gauchitude repondra que la théorie du genre n’existe pas, qu’elle n’est qu’un phantasme de bigots. Que les cathos cessent de se défendre peureusement et qu’ils rentrent dans le lard des enfoirés pervertisseurs de jeunesse et tripoteurs d’enfants. Cessez de tourner au tour du pot, il faut conclure – comme en amour- .Amen!
Qui pervertit la jeunesse ? Vous avez des exemples ? Moi j’en ai. Par milliers.
Tout à fait d’accord avec ce qui est dit dans cet article. Mais dans la THEORIE DU GENRE : combien y a-t-il de sexes et à quoi servent-ils ?
Je reste effaré de voir chaque jour l’accroissement de l’incompétence et de la stupidité de notre gouvernement stalinien et en particulier de certains ministres schizophrènes qui en rajoutent une couche, pensant sans doute rentrer dans l’histoire. On sait très bien qu’aucun pays socialiste n’a jamais réussi a apporter bonheur et richesse dans les pays où ils ont sévi, l’exemple frappant (dans tous les sens du terme) est le Venezuela, riche producteur de pétrole, créateur de pauvreté et d’assistés qui n’ont aucune envie de travailler, comme beaucoup en France… En dehors des impôts et des mensonges fleurissant dans un printemps éternel, l’éducation avec sa théorie du genre me laisse pantois. En définitive combien y a-t-il de sexes et à quoi servent-il ?
Revenons au tableau de Mendeleïev, un chimiste russe savant et illustre pour lequel j’ai beaucoup d’admiration. Pour simplifier, il a ordonné (terme fasciste) en 1869 tous les éléments ou atomes dans un tableau en fonction du nombre de leur valence positive ou négative (il s’agit des électrons actifs sur différentes couches d’orbites qui donnent à l’élément une attirance positive ou négative jusqu’à (5+) ou (5-). Grâce à ce tableau on peut ainsi déterminer la formule théorique de la plupart des composés. Ainsi 2 molécules d’hydrogène H(1+) vont s’unir d’une façon explosive à 1 molécule d’oxygène O(2-) pour donner de l’eau H2O. Il a même prédit la découverte de certains éléments encore inconnus à l’époque, en laissant des cases vides dans son tableau avec leur propriété, notamment sur des terres rares et des éléments radioactifs. Un tableau sans doute banni par le perverti pouilleuxcouillon au profit des sexes.
Revenons à notre naturel Fromage Rouge et de son équipe de menteurs et bras cassés qui nous ont fait un nouveau tableau des genres (sexes) à la sauce taubirasque améliorée en peillonassade montrant la fantastique avancée des sexes, à enseigner aux enfants dès leur sortie de couche pour qu’ils n’en soient que mieux imprégnés.
Dès lors nous pouvons répertorier les sexes M et F existants en fonction de l’histoire :
A – D’Adam et Eve, de l’Homo sapiens, jusqu’en 2012 : 2 sexes M (1+) et F(1–), 2 sexes égaux par nature qui donnent une combinaison physique homogène MF, après une découverte harmonieuse in situ de leur corps, et non pas découverts à l’école sur la revue porno de peillon « tous à poil » destinée aux petits enfants. Si l’on permettait un référendum ceux-ci s’exprimeraient encore à 100% pour les sucettes. A leur tour les MF donneront naturellement des M (1+) et F(1–) non contaminés.
B – Loi des Homos Modernes (2013) : M(2+) et F(2-), qui ne se combinent pas, la nature a horreur du vide, créant 4 sexes infertiles qui ne se combinent pas et nécessitent un catalyseur et des moyens financiers important (payés par le contribuable) pour faire de nouveaux M(2+) et F(2-). Ces procréés auront alors appris comment agir quand ils seront grands suivant l’enseignement de leur maman (le 2ème papa) ou du papa (la 2ème maman), et ils ne connaitront jamais leur véritable maman de sang. C’est ça l’amour maternel taubirasquien. Ils seront adoptés, ne comprendront rien à la vie, et seront ridiculisés par leurs petits camarades, ou seront l’objet de pédophiles M(2+) / F(2-) protégés par la grande loi de la gueunon et nécessiteront tous un psychiatre. Pour le moment il y a donc 6 sexes (six) spécifiques, mais ne doutons pas de l’ingéniosité de ces pervertis du gouvernement pour accroitre cette performance.
Pourquoi tout ce salmigondis ? Personne n’a jamais dit qu’il existe 3,6 ou 12 sexes. Les seules questions sont celles de l’orientation sexuelle (hétéro, homo, bi), dont la diversité existe dans la nature et celle du transsexualisme, cas extrêmement rare où l’identité sexuelle est différente du sexe biologique. Alors quoi ? Prétendez-vous que tout cela est pure invention, n’existe pas et n’a jamais existé ? Ou bien dîtes-vous plus raisonnablement qu’il s’agit là d’êtres humains tout aussi estimable que vous ou moi, dont certain sont artistes, médecins, sportifs, journalistes, entrepreneurs et même espions !
Par ailleurs, alors que des dizaines de milliers d’enfants sont élevés depuis des décennies par des couples homos, rien ne montre que ceux-ci sont plus enclins à l’homosexualité ou la délinquance.
Alors, si on leur fichait la paix dans l’égalité des droits ?
l’enseignement privé est en pleine accélération: les listes d’attente s’allongent pour les inscriptions des enfants. tout le monde ne trouvera pas de place à la rentrée.
“La défense de l’égale dignité de toute personne humaine et le respect de l’altérité conduisent à refuser tout recours idéologique à une « théorie » du genre.”
Il était temps que l’enseignement catholique prenne position.
Enfin!
Il n’existe pas plus de “théorie” du genre que de “théorie” du complot.
Les seules interrogations qui existent sont celles qui relèvent des stéréotypes sociaux qui amènent, notamment, les inégalités sociales entre hommes et femmes.
Aujourd’hui, pour certains, il est encore hérétique de s’interroger sur la façon dont les différences s’expriment socialement, ce qui relève des préjugés, de la tradition, de l’idéologie, des pressions sociales.
On voit jusqu’où cela amène: la censure ou la manipulation de populations fragiles dans des buts qui n’ont rien à voir avec le genre.
Car ceux qui dénoncent une pseudo théorie du genre proposent quoi en regard ? Quels rôles dévolus à chaque sexe leur paraissent immuables définitivement ?
Jaures ou Jauresse, that’s the question?
Dans le genre alambiqué qui est le vôtre, où se trouve le sexe?