1944-2024 : du sublime au lamentable

1944-2024 : du sublime au lamentable

Les cérémonies du 6 juin, à la télévision comme sur les lieux de mémoire, ont dans l’ensemble rendu l’hommage vibrant dû aux héros du Débarquement.
Même si cela n’a pas été exprimé, chacun a compris que cette opération épique n’a pu avoir lieu que par le fait d’une masculinité bénéfique. Qui pourrait affirmer que de tels faits d’armes auraient pu être accomplis par des bataillons de femmes ? Ou par des bataillons « inclusifs » avec quota de minorités diverses ?
Valions-nous les souffrances et le sacrifice ultime de tant de jeunes hommes ? La réponse est oui quand même, mais avec quelques remarques à apporter.
Américains, Canadiens, Australiens et Néo-Zélandais n’étaient pas envahis comme nous autres Européens. Or, beaucoup se portèrent volontaires et les enrôlés ne fuirent pas l’appel comme on vit à la génération suivante. L’Amérique avait le commandement suprême parce qu’elle apportait l’argent, l’arsenal fourni par l’effort de guerre intense du pays profond et la clarté de vision des chefs militaires : combattre avec acharnement, sans relâche, jusqu’à l’anéantissement total de l’ennemi et sa reddition sans conditions. Ce que l’on n’a plus vu depuis 1945.
Pour les Alliés, la France n’était que la première étape, la tête de pont pour pouvoir assurer la marche jusqu’à Berlin. L’abnégation d’Eisenhower, laissant De Gaulle poser en libérateur de Paris grâce aux seules forces françaises (incroyable discours), donne la mesure du désintéressement de nos alliés.
Ajoutons une foi ferme dans nos valeurs occidentales traditionnelles et dans notre civilisation commune.
80 ans plus tard, les Alliés de la coalition atlantique sont en proie au doute sur notre civilisation et tous subissent une même guerre culturelle interne qui divise nos nations, à moins qu’ils n’y collaborent activement. Biden s’est signalé, une fois encore, par sa mesquinerie, faisant passer ses préoccupations internes (sa hargne contre ­Trump) avant l’hommage aux vétérans dans un discours plus grotesque encore sur le fond que par l’élocution, osant comparer implicitement Trump à Hitler, en contraste saisissant avec les admirables discours de Reagan en 1984 et de Trump en 2019.
Même si les chefs européens se sont comportés dignement le 6 juin dernier, on sait qu’ils sont alignés sur les mêmes politiques destructrices que le misérable Biden. Comme lui, ils disent défendre l’Ukraine mais se gardent bien d’opposer une véritable défense militaire à Poutine.
Tous acceptent l’immigration-inva­sion imposée par l’ONU en 2018, tous favorisent l’Iran et le Hamas contre Israël, tous restent inactifs devant la menace chinoise et tous acceptent les prétentions de l’OMS (dirigée par le PCC) qui entend assurer une souveraineté mondiale de notre santé. Macron et Biden en particulier veulent annuler frontières et souveraineté.
Et tous sont gangrenés par le wokisme à divers degrés au point que notre Occident n’impressionne plus personne et signale notre décadence commune.
Si Macron entend nous brader sans retour possible à l’UE en mettant en garde contre une imaginaire « extrême-droite », Biden, lui, a encore en face de lui une moitié de la population qui reste rétive et, pour lui et ses semblables, c’est pénal.
Lui, le politicien mafieux installé à la Maison Blanche, utilise son ministère de la justice contre les « terroristes et suprémacistes blancs » de ses hallucinations. Car l’état de droit n’existe plus dans la réalité et la Constitution est sous l’assaut constant des faux démocrates mais vrais marxistes.
Sur les 4 procès, tous illégaux et inconstitutionnels lancés contre Trump, trois sont au point mort (pour vice de forme et caractère douteux des procureurs) mais l’un (tout aussi vicié) vient d’aboutir. Voici Trump déclaré « félon coupable » alors que pas un seul crime ou délit n’a pu être établi.
Biden, « le félon jamais jugé jamais inquiété », est fébrilement en train de détruire l’Amérique.
Contre Trump, tout scénario de destruction est envisagé pour l’empêcher d’être élu.
Nous restons persuadés qu’une partie du pays, civils et militaires, reste digne de la Grande Génération mais l’autre partie, aujourd’hui représentée par Biden, lui livre une guerre sans merci.
En Europe, presque plus personne ne conteste cette monstruosité qu’est l’Union européenne.
Et notre civilisation commune est à l’agonie.
Est-ce pour cela que des centaines de milliers de soldats sont morts ?

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