Agriculture : la foire aux mensonges

Agriculture : la foire aux mensonges

Face à l’ampleur des manifestations et à la détermination des participants, nos politiciens clament leur solidarité avec les agriculteurs en détresse.

Ils disent que Bruxelles impose à l’agriculture des normes trop contraignantes.

Ils se gardent bien de dire quels partis politiques français, représentés au Parlement européen, ont voté ces normes.

Ils disent que, lors de leur transposition dans la réglementation française, ces normes ont encore été aggravées.

Ils se gardent bien de dire quels partis, au sein de l’Assemblée Nationale, ont voté cette aggravation de normes déjà excessives.

Des accords commerciaux permettent d’importer en masse des produits qui ne respectent pas les normes imposées en France. Ces accords sont négociés par la Commission européenne et s’imposent aux États-membres.

Nos politiciens se gardent bien de dire quels partis politiques ont approuvé ces accords commerciaux qui tuent nos agriculteurs.

Ils insistent sur l’intégration de la France dans l’Union européenne et disent que, grâce à l’Union européenne et à sa politique agricole commune (PAC), les agriculteurs français reçoivent 9 milliards d’euros de subventions.

Ils se gardent bien de dire que la France est contributeur net envers l’Union européenne à hauteur de 15 milliards.

Si la France n’était pas dans l’Union européenne, elle pourrait accorder à ses agriculteurs des subventions beaucoup plus importantes, tout en dépensant moins.

Nos politiciens proclament qu’ils vont mettre « l’agriculture au-dessus de tout ».

Ils se gardent bien de dire que, dans le même temps, la Commission européenne finalise des plans tels que Green deal et From farm to fork, qui alourdissent encore les contraintes pesant sur les agriculteurs et entraîneront une baisse des productions agricoles « pour sauver la planète », alors que le monde entier a besoin de plus de nourriture et que de plus en plus nos agriculteurs sont poussés vers la misère…

En somme, nos politiciens se gardent bien de dire quand ils cesseront de mentir !

Quant à Emmanuel Macron, il se surestime et étale sa nullité quand il déclare récemment, à propos du traité avec le Mercosur : « Ce traité n’est pas acceptable en l’état » Quelques jours plus tard, la Présidente de la Commission européenne signe le traité !

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