Attaques au couteau et ensauvagement des mineurs

Attaques au couteau et ensauvagement des mineurs

Avec la multiplication des attaques au couteau de mineurs – dont la dernière a eu lieu à Nantes jeudi 24 avril –, il faut constater avec consternation que nos politiques (y compris François Bayrou et compagnie) n’ont rien compris et sont totalement à côté « de la plaque ».
Comme chaque fois, sous des propos enflammés et redondants, ils cachent leur totale impuissance, et ce n’est pas en installant des portiques de sécurité et en plaçant des policiers à l’entrée de chaque collège que le mal pourrait être résolu.
Non ! Il faut avoir conscience que les médias et les réseaux sociaux conduisent les jeunes au désespoir. En effet, l’écologisme catastrophiste, les guerres un peu partout dans le monde, le mondialisme, un progrès technique qui ne suffit pas à remplir un cœur d’homme, la perte de toute transcendance, la disparition de toute morale, plongent la plupart des jeunes dans une désespérance aiguë.
Ces derniers n’ont jamais autant souffert de solitude. Ils ont des milliers d’amis virtuels sur la toile, mais qui ne remplaceront jamais un ami en « chair et en os ». De plus, ils sont bien souvent victimes du nombre de plus en plus grand de familles éclatées ; ils souffrent de la folie du « wokisme » à la suite de laquelle, au moment de la puberté, ils sont encouragés vers des opérations « transgenres » suicidaires.
Ils sont victimes également du matérialisme contemporain et sombrent dans l’individualisme. L’étalage d’une sexualité débridée les pousse à une jouissance immédiate, avec des partenaires interchangeables, sans lien d’amour, et sans recherche de fidélité dans le temps.
Ils ont perdu tous les idéaux au fondement d’une vie d’homme. Ils ne connaissent plus le bonheur né de l’attention et du dévouement aux autres. Et certains, parfois (souvent !), s’inspirent d’idéologie meurtrière comme l’islamisme ou le nazisme dont ils deviennent nostalgiques. Résultat : un très grand nombre de jeunes dépriment et « pètent les plombs ».
Alors que faire ? Ce dont ces jeunes manquent avant tout, c’est « d’écoute ». Ne serait-il pas possible de mettre dans les collèges, les lycées et les écoles supérieures, des cellules d’écoute à leur disposition, qui recueilleraient leurs angoisses et les aideraient à les surmonter ? Ces cellules pourraient être composées de personnes bienveillantes – ayant reçu un minimum de formation – qui leur permettraient de se débarrasser de leurs idéaux mortifères.
Il serait urgent également qu’ils puissent être suivis en psychiatrie. Hélas ! comme nous le savons, nos gouvernements successifs ont complètement délaissé la psychiatrie, et le nombre d’établissements psychiatriques et de psychiatres est totalement insuffisant pour prendre en charge tous ces jeunes en « mal-être ».
Enfin, il faudrait que le monde enseignant cesse de politiser les cours, de faire la promotion pour telle ou telle cause idéologique. Ce n’est pas le rôle des enseignants, et leur premier devoir est d’apprendre à tous les jeunes à réfléchir par eux-mêmes, à étudier le passé, seul moyen pour comprendre le présent et pouvoir se projeter dans l’avenir.
Telles sont quelques mesures de bon sens, loin de toutes ces « pistes » sans lendemain, que lancent les politiques, champions de la « com ». Hélas, contrairement à ce qui disait René Descartes, le bon sens n’est pas la chose du monde la mieux partagée.

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