Les féministes d’extrême gauche contre les femmes

Les féministes d’extrême gauche contre les femmes

La caste politico-médiatique ne parle, ces jours-ci, que du «Grenelle des violences conjugales» et de la manifestation du 23 novembre contre les «féminicides».

La première chose qui saute aux yeux, à ce propos, est l’incroyable partialité des commentateurs.

Ainsi, le 6 octobre, plusieurs centaines de milliers de «conservateurs» (600 000 selon les organisateurs) défilaient dans les rues de Paris contre le projet de loi bioéthique actuellement en discussion et les médias y virent un échec. Le 23 novembre, quelques dizaines de milliers de personnes (150 000 selon les organisateurs) sont présentées comme un succès inouï.

Ce deux poids, deux mesures médiatique, à quelques semaines d’intervalle, est sidérant.

Mais, plus fondamentalement, je suis abasourdi par l’irrationalité et l’incohérence des commentateurs.

Je ne comprends pas comment on peut à la fois prétendre lutter contre les violences conjugales et rendre les divorces aussi faciles que la répudiation en terre coranique. La première cause de «violences faites aux femmes», comme disent les journalistes dans leur insupportable sabir, réside dans la fragilisation extrême du lien familial et la brutalité des séparations.

Une autre cause de ces violences réside dans la violence des rapports sociaux, empreints de lutte des classes et de lutte des sexes.

Si, comme Mme Schiappa le prétend, les relations entre hommes et femmes seront toujours des rapports d’oppresseurs à opprimées, alors rien ne pourra entraver l’augmentation des violences subies par les femmes.

Je crois, pour ma part, à la fois comme Français (la France ayant été, il n’y a pas si longtemps, la terre de la galanterie, de l’amour courtois et du respect chevaleresque de la femme) et comme catholique (malgré tous les discours anti-religieux des féministes radicaux, comment oublier qu’en dehors du Dieu trinitaire, le personnage le plus important dans le dogme catholique est une femme, la Vierge Marie, qui règne sur toute la Création ?), que les hommes et les femmes sont essentiellement complémentaires et que rien n’impose cette absurde lutte des sexes que l’extrême gauche tente d’instrumentaliser depuis la fin de la lutte des classes.

Les féministes d’extrême gauche portent ainsi une écrasante responsabilité dans les violences anti-féminines en «ensauvageant» la société et en répandant partout cette guerre des sexes. Exactement comme, naguère, les communistes portaient une écrasante responsabilité dans la misère ouvrière, en empêchant toute coopération entre ouvrier et patron.

Cette propagande raconte n’importe quoi. J’ai lu que l’une des revendications féministes était que le gouvernement « fasse très vite une loi» contre les féminicides. Croit-on sérieusement qu’il soit actuellement autorisé de tuer une femme en France?

Il existe encore un autre tabou dans cette agitation. D’après «Le Parisien», 52% des violeurs à Paris sont étrangers. Pourtant, des jeunes gens portant des pancartes invitant le gouvernement à prendre des mesures concrètes contre l’immigration et l’islamisation – qui ne sont certes pas pour rien dans l’ensauvagement de la France et, spécialement, dans l’oppression subie par trop de femmes – se sont fait chasser de la manifestation du 23 novembre comme «fachos».

De toute évidence, les bien-pensants se soucient peu du sort des femmes. Ils utilisent simplement le féminisme pour casser ce qui tient encore debout dans notre société.

Quand ils auront fini leur travail de sape, il y a fort à craindre que la charia prenne le relais et que la dignité de la femme régresse encore. Mais il est vrai que, pour Mme Schiappa, c’est la galanterie qui pose un problème !

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Comments (4)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    je constate une fois encore que, ” victime ” de ses ” croyances “, G. De T. ( licencié en Histoire ) ignore tout de la VERITABLE NATURE HUMAINE et en particulier de celle du MÂLE

    enfin moi ce que j’ en dis c’ est seulement une longue observation de la vie humaine pendant 50 années de pratique médicale, autant dire rien !

    M’sieursdames des ” 4 Vérités ” méfiez vous des mots , on ne se méfie jamais assez des mots disait … Céline

    30 novembre 2019 à 18 h 11 min
    • BRENUS Répondre

      Tirade de Q.C. : “Céline, unique objet de mon admiration, etc…” Pour quelqu’un qui fustige l’expression populaire et la transforme en “populiste”, il est bien servi avec Céline qui, outre son talent, emploie avec gourmandise un langage volontairement du “peuple” , lequel lui aurait interdit de se voir attribuer le prix littéraire visé à l’époque. Serait ce une autre façon d’être, comme l’autre, EN MEME TEMPS ?
      Pour info, le “voyage au bout de la nuit” n’est pas une oeuvre orpheline, l’auteur en a produit d’autres plus rudes envers certaine population.

      1 décembre 2019 à 17 h 52 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Brenus gardez votre bêtise plus discrète

        merci

        8 décembre 2019 à 11 h 20 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Le féminisme, à ce qu’on dit, serait un mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société.

    Cette définition ne parle pas d’identité des droits mais d’amélioration et d’extension du rôle et des droits.

    La référence par rapport à laquelle s’envisagent l’amélioration dans un premier stade et l’extension ensuite est nébuleuse, indéfinie, voire inexistante. Il ne peut s’ensuivre qu’une kyrielle de malentendus, de positions radicalisées, d’arguments excessifs et de comportements déraisonnables.

    Le militantisme est une attitude consistant à lutter, à combattre pour une idée, une opinion, un parti. Lorsque l’idée est fondée sur des bases imprécises, fluctuantes, épidermiques, cela aboutit à la lutte pour la lutte, au combat pour le combat et donc au parti pris pour le parti pris. Le résultat ne peut être que désastreux.

    Le féminisme prétend également lutter contre, je cite : « l’oppression familiale, qui enferme la femme dans les rôles d’épouse et de mère, etc. » .
    Singulièrement, la plupart des militantes ne sont souvent ni épouses ni mères.

    Beaucoup affichent ostensiblement d’autres orientations de vie, librement empruntées, dont au demeurant les supposés oppresseurs se moquent éperdument.

    Le délitement de la cellule familiale, son éclatement et ses conséquences désastreuses sur des générations d’enfants qui n’ont d’autre choix que de les subir, sont très redevables à ce mouvement de colonisation de la masculinité par une catégorie de femmes développant quelques problèmes de personnalité.

    Les femmes d’Occident ont toujours mené leur monde grâce à leur intuition et à un sens très consommé du management. Fi donc de celles qui entreprennent de vouloir le bloquer par leur cérébralité équivoque.

    Au fait ! ……. quel mouvement s’occupe de libérer les femmes oppressées par une Religion d’Amour de Tolérance et de Paix, par une famille qui ne les laisse pas épouser l’homme de leur choix et les contraint à produire des enfants en surnombre ? …………………

    Comment ? ……..ah ! le respect de la culture d’autrui ! ……… ben voyons !

    27 novembre 2019 à 19 h 30 min

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