Bruno Retailleau et le braconnage électoral
C’est une information qu’il est permis d’ignorer lorsque l’on n’est pas concerné : à moins d’être en mesure de prouver l’état de légitime défense lors d’une attaque nocturne dans sa chambre à coucher par une bande de rats musqués, il est interdit de se faire justice soi-même face aux espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD, ex-nuisibles). La réglementation vous oblige à faire appel aux services d’un piégeur agréé par votre Préfecture qui devra lui-même faire usage de pièges homologués par le ministère de l’Environnement.
Il est donc légitime de s’étonner de ce que, dans le contexte d’une législation aussi tatillonne, aucune restriction n’existe quant au piégeage d’une espèce qui n’est pourtant susceptible d’occasionner aucun dégât : le citoyen français soucieux de vivre en sécurité dans son propre pays !
Qui ne se souvient de 2007 lorsqu’un piégeur non agréé ayant appâté au kärcher avait asséné un bon coup « chner » derrière les oreilles de quelques millions d’imprudents ? (N.B. : le jeu de mots n’est pas de moi) ?
Tout récemment, en modifiant l’étiquetage des produits « hattal », un des imitateurs du précédent avait réussi un certain 7 juillet 2024 à en empoisonner d’autres millions croyant qu’ils allaient manger du « hallal » !
Et que dire du succès de ce nouveau venu dans le petit monde du piégeage, un certain Bruno R., qui, depuis 6 mois, appâte à la bouillie de « paroles-de-fermeté-jamais-suivies-d’actions » car il semble bien, selon les sondages, que ce produit ait un effet foudroyant sur de futurs électeurs aussi naïfs que des surmulots de l’année.
Espérons que des militants de la cause animale se ressaisiront avant 2027 pour que les urnes mettent enfin un terme à toutes ces pratiques de braconnage !
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