Budget 2026 : fin du désastreux débat à l’Assemblée nationale Voulue par le général de Gaulle, la constitution de 1958 repose sur le parlementarisme rationalisé. Elle impose des contraintes pour le vote du budget: -toute proposition de dépense doit être gagée, -le titre portant sur les recettes doit être voté avant le titre sur les dépenses. Il s’agissait à l’époque de pousser à la responsabilité des parlementaires alors soucieux de limiter l’impôt. Mais les temps ont changé : l’impôt est devenu populaire chez les élus car l’Etat profond – administrations nationales et locales, syndicats, associations, lobbys d’intérêt et bénéficiaires de l’Etat providence – en vivent . Tandis que l’idéologi
Budget 2026 : fin du désastreux débat à l’Assemblée nationale
Voulue par le général de Gaulle, la constitution de 1958 repose sur le parlementarisme rationalisé. Elle impose des contraintes pour le vote du budget:
-toute proposition de dépense doit être gagée,
-le titre portant sur les recettes doit être voté avant le titre sur les dépenses.
Il s’agissait à l’époque de pousser à la responsabilité des parlementaires alors soucieux de limiter l’impôt.
Mais les temps ont changé : l’impôt est devenu populaire chez les élus car l’Etat profond – administrations nationales et locales, syndicats, associations, lobbys d’intérêt et bénéficiaires de l’Etat providence – en vivent . Tandis que l’idéologie égalitaire de la gauche imprègne en profondeur la société française.
Résultat? L’Assemblée nationale va s’épargner le vote des dépenses après avoir passé un mois et demi à voter des taxes et des impôts supplémentaires. Même si au final une bonne partie de ces impôts nouveaux passera à la trappe après les « navettes » les conséquences de ces débats sont nombreuses :
1-En envoyant un message négatif à tous les entrepreneurs et tous les créateurs de richesse : fuyez!
2-En montrant une Assemblée nationale totalement déconnectée des réalités économiques.
3-En plombant la future campagne présidentielle de Bardella qui devra faire face au rappel des innombrables taxes votées par ses députés sous la férule du crypto-socialiste de Jean-Philippe Tanguy.
Le RN avait présenté un contre budget, mélange plutôt habile d’économies de dépenses et de mesures clientélistes. Mais comme le débat sur les dépenses n’aura pas lieu on ne retiendra que sa folie taxatoire. « En politique, est ce qui parait » aimait à dire Jean-Marie Le Pen. Le patriarche est mort, la loi politique reste. Et la crédibilité économique du RN mariniste plus que jamais en berne.— Jean-Yves Le Gallou (@jylgallou) Nov 22, 2025
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