Charlie Kirk et la gauche totalitaire

Charlie Kirk et la gauche totalitaire

Le 10 septembre dernier, Charlie Kirk, militant con­servateur américain et dirigeant de l’organisation Turning Point USA, particulièrement connue pour sa capacité à organiser des débats sur les campus universitaires, a été abattu en pleine conférence au sein de l’université de l’Utah.

Il avait 32 ans et a été assassiné sous les yeux de son épouse et de ses enfants (marié en 2021, il avait deux jeunes enfants nés en 2022 et 2024).

L’assassin présumé, Tyler Robinson, a probablement agi pour des raisons politiques : il était notoirement proche de la mouvance « antifa » et vivait avec un homme désireux de devenir une femme (Kirk, chrétien conservateur, avait plusieurs fois parlé contre le transgenrisme).

Cette tragédie est d’abord symptomatique de la violence politique qui monte aux États-Unis. La principale fragilité de la première puissance mondiale tient en effet à la polarisation politique qui érode rapidement le sentiment national – au point que l’on entend de plus en plus parler de la sécession de la Californie (côté démocrate) ou du Texas (côté républicain).

Mais l’assassinat de Charlie Kirk est aussi révélateur du totalitarisme gauchiste.

Certes, toute la gauche n’est pas totalitaire, mais même la social-démocratie n’a pas réussi à rompre avec les filiations mortifères, du terrorisme jacobin au marxisme-léninisme. Et il est frappant qu’aujourd’hui encore, se revendiquer du marxisme ne nuit nullement à la carrière politique ou médiatique.

Ainsi, lors de la dernière présidentielle, en France, plus de 25 % des votants du premier tour ont choisi un candidat explicitement marxiste (sans parler des candidats socialiste et écologiste qui voulaient clairement une alliance avec les organisations communistes).

Selon la rhétorique communiste, le national-socialisme est le symétrique du communisme lui-même. C’est évidemment faux (Adolf Hitler se réclamait de la gauche révolutionnaire). Mais, même en imaginant que ce soit vrai, imagine-t-on des intellectuels nazis pérorer sur les plateaux télé ou dans les campus universitaires et des partis nazis regrouper plus de 25 % des voix aux élections ?

Pourtant, le communisme a fait plus dix fois plus de morts que le nazisme, et devrait donc être au moins aussi réprouvé que ce dernier.

Cette permanence du marxisme entraîne, en particulier, la permanence de la volonté gramsciste de maintenir « l’hégémonie culturelle » de l’extrême gauche sur les sociétés occidentales (ce qui explique que, bien que minoritaire, l’extrême gauche domine l’ensemble des structures de transmission, des médias à l’université), ainsi que la permanence de la volonté totalitaire admirablement résumée par Boukharine : « Un parti au pouvoir, les autres en prison. »

Pour le meurtre de Charlie Kirk, cela se traduit en particulier par l’abondance des commentaires haineux sur les réseaux sociaux. Et, plus glaçant encore, par l’abondance des commentaires pseudo-intellectuels sur le mode : il ne l’a pas volé. Ainsi le journaliste Matthew Dowd a-t-il déclaré : « Les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses. »

Comme si défendre des convictions conservatrices (par le débat rationnel, sur des campus universitaires précisément bâtis pour ce type de débats !) justifiait d’être assassiné.

Reste que cet assassinat est aussi la marque de la perte inéluctable d’« hégémonie culturelle » pour la gauche radicale : quand on en est réduit à assassiner ses adversaires, c’est probablement que l’on n’a plus beaucoup d’arguments pertinents !

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