Coup de gueule contre ceux qui mènent la France au chaos
Je prie mes lecteurs de m’excuser de l’emploi de l’expression triviale « coup de gueule » dans le titre de cette nouvelle chronique. Mais c’est la seule expression que j’ai trouvée pour traduire ma colère et mon écœurement face aux politiques menées par ceux qui ont la charge de conduire la France.
Je serai bref. Je ne détaillerai pas toutes les raisons de mon mécontentement. La plupart d’entre vous les connaissent, et je ne développerai que quelques cas.
Inutile de rappeler, une nouvelle fois, toutes les promesses jamais tenues d’Emmanuel, champion de la communication et spécialiste de ce « en même temps » qui veut tout dire et son contraire, avec lequel il nous endort depuis 2017.
Je citerai sa promesse, en 2017, de supprimer le glyphosate, dans les trois ans à venir. Non seulement il n’a pas tenu cet engagement, mais il vient de s’abstenir de voter, lors de la décision de l’Europe d’autoriser pendant dix ans ce produit déclaré « cancérigène probable » depuis 2015 !
Je ne parlerai pas du déni de démocratie avec ce fameux 49.3 utilisé pour faire passer la plupart des lois, avec l’aval d’une grande partie des députés de l’opposition, qui sont contre ces lois mais ont bien trop peur de perdre leur place en cas de dissolution du gouvernement et de réélections !
Je ne dirai rien non plus sur la faillite complète des politiques de la santé. Ni sur cette insécurité croissante qui touche la France, avec ses règlements de compte de plus en plus nombreux entre dealers, suivis de victimes collatérales, avec les menaces terroristes, et aujourd’hui les dangers d’un antisémitisme qui ne cesse de se développer.
Je ne parlerai pas non plus de l’engouement d’Emmanuel Macron pour l’écologie. Ainsi il avalise la mise en place d’immenses parcs d’éoliennes qui n’ont rien d’écologique, qui contribuent surtout à enrichir d’importants lobbies financiers, et qui détruisent la nature. Et il se montre champion du « tout électrique » pour les voitures avec l’interdiction, dans un proche avenir, des moteurs thermiques. C’est oublier les indiscutables dangers et inconvénients des moteurs électriques, et c’est mépriser le sort de tous ces adolescents, à la recherche des métaux rares, en Afrique, qui meurent souvent dans les mines sans sécurité et dont l’espérance de vie est fortement amputée.
Je dirai seulement un mot après l’assassinat Dominique Bernard, le 13 octobre dernier, par un islamiste connu, à Arras. Je rappellerai, à cette occasion, la lâcheté de notre gouvernement face aux terroristes. Ainsi, il avait été prévu d’appeler « Samuel Paty » le collège de Conflans-Sainte-Honorine, où ce professeur enseignait et avait été assassiné, voici trois ans, et un buste devait être placé en sa mémoire. Mais l’Etat a préféré renoncer à ce projet, par peur de l’opposition de certains parents pro-islamistes !
En revanche, je salue la nomination de Gabriel Attal à la tête de l’Education nationale et de sa fermeté pour faire respecter les lois sur laïcité. Combien de temps aura-il les coudées franches ? Et je me demande pourquoi, Emmanuel Macron avait précédemment mis à la tête de cette grande maison, l’idéologue wokiste Pap N’diaye, qui a fait tant de mal.
Un mot seulement sur cette fameuse loi sur l’immigration, repoussée de mois en mois et qui, loin de limiter des flux migratoires en France, risque de les intensifier.
Je voudrais aussi parler de cette volonté purement démagogique et que rien ne justifie, d’inscrire dans notre Constitution le droit à l’avortement. Nous ne sommes pas aux USA et ce droit, en France, n’est nullement menacé. Mais il faut surtout avoir conscience qu’un avortement est toujours un drame, que la vie, dès son commencement, est quelque chose de « sacré » – protégée par le « Tu ne tueras pas de la Bible » et le serment d’Hippocrate.
Alors qu’il y a eu plus de 230 000 avortements en 2022, le rôle de l’Etat n’est-il pas d’en chercher les causes et de tout faire pour les limiter ? Il lui appartient de lutter contre la paupérisation de la population, d’une jeunesse à la dérive souffrant d’une immaturité affective et sexuelle. Il convient d’aider les femmes en difficultés conjugales, affectives, sociales, familiales, etc.
Il importe de rappeler dans notre monde en proie au désespoir, les beautés de la vie et de l’enfantement.
Enfin, inscrire un tel droit dans la Constitution, ce serait supprimer la liberté de conscience des personnels de santé, qui ne pourraient plus s’opposer à pratiquer un avortement inscrit dans la Constitution et ce serait mettre en danger les droits de l’enfant.
Pour finir, je veux rappeler l’injustice inqualifiable, dont se sont rendus coupables Emmanuel Macron, après la mort de Nahel, le 27 juin dernier, et le Parlement. Il y a plus de 27 000 refus d’obtempérer par an en France et, chaque fois, les policiers risquent leur vie et sont face à un dilemme terrible : faire usage de leur arme au risque de tuer le conducteur de la voiture folle, ou le laisser repartir au risque de le voir provoquer un accident grave, voire mortel, un peu plus loin.
Le 27 juin dernier, le jeune Nahel, délinquant notoire, conduisait sans permis une Mercedes à folle allure. Il avait failli renverser un cycliste et piéton, quand il a été arrêté. Pour moi, le policier a tiré pour arrêter sa fuite, et tué sans intention de donner la mort, contrairement à ce que prétend la Justice qui l’accuse d’homicide « volontaire ».
Le lendemain, au mépris de la présomption d’innocence, avant le résultat de toute enquête, Emmanuel Macron a osé déclarer : « c’est inexplicable, inexcusable… rien ne justifie la mort d’un jeune », le jetant à la vindicte populaire et le faisant mettre en prison. Il a fait ainsi le jeu d’un Jean-Luc Mélenchon et de ses affidés de la Nupes, qui ont qualifié ce policier de « criminel » et qui ne cessent de répéter en toute impunité : « La police tue ».
Et j’ai honte également de cette minute de silence demandée ce même 28 juin, par la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, aux membres de l’hémicycle pour se recueillir « en mémoire de Nahel, en soutien à ses parents et à ses proches », quand, à ma connaissance, il n’y jamais eu la moindre minute de silence, au Parlement, pour un de nos militaires morts en OPEX. Ainsi un délinquant notoire a droit au recueillement de nos députés, et un héros, mort pour la France, n’a droit à rien !
Ce policier était exemplaire et avait été décoré en 2021 de la médaille des actes de courage et de dévouement.
J’apprends qu’il vient d’être remis en liberté, sous contrôle judiciaire. Et qu’en même temps, la mère de Nahel crie à une « véritable injustice » et appelle à un rassemblement ce dimanche 19 novembre à Nanterre. Sans commentaire.
Voilà donc le chaos vers lequel conduisent tout droit la France, Emmanuel Macron, les ministres à sa botte et un certain nombre de députés, plus soucieux de leur place et de leurs avantages, que de l’intérêt de notre Patrie. Que penseraient nos anciens qui, aux heures des plus sombres de notre histoire, n’ont pas hésité à donner leur vie pour notre Liberté, et quel monde les irresponsables politiques à la tête de notre pays, vont-ils laisser à nos descendants ?
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