Les dates mémorables et regrettables de l’histoire de France contemporaine
Le 3 septembre 1939, la France déclara la guerre à l’Allemagne.
Elle avait toutes les chances de la perdre. Le général Weygand, parfaitement compétent pour le dire, l’a souligné. Sans stratégie, sans armement adéquat, la défaite, a-t-il dit, était assurée.
Sur le plan militaire et aussi pour des causes psychologiques, la terrible saignée de la Grande Guerre 1914-18 avait démobilisé les Français. Après les 3 millions de jeunes tués au combat et les immenses champs de croix blanches, les Français ne voulaient plus se battre. De surcroît, depuis 1917, l’idéologie communiste avait jeté le trouble dans les esprits.
La ligne Maginot, construite à grands frais, protégeait la France et ses soldats. Ils n’avaient plus qu’à jouer aux boules.
Cette ligne, de blockhaus et de canons, il suffisait de la contourner, ce qui fut fait le plus simplement du monde par la Wehrmacht dont les blindés ne mirent que quelques semaines pour se rendre paisiblement du Nord-Est jusqu’à la Loire. «Dans cette promenade, nous n’avons pas entendu un coup de feu, aurait dit le général Guderian, commandant les blindés de l’armée allemande.»
Les conséquences de cette guerre perdue furent désastreuses. Ce fut sans doute la plus grave défaite que subit la France au cours de son histoire. Les traces sont encore là. De plus, cette guerre franco-allemande a entraîné en France une sorte de guerre civile entre les partisans du Maréchal Pétain et ceux du Général De Gaulle. Elle se prolongea jusque dans les années 1960. Et, bien sûr, cette guerre perdue fit que 2 millions de prisonniers se retrouvèrent dans les camps allemands, dont on négocia le retour avec de grandes difficultés.
Alors, pourquoi une telle erreur, un tel aveuglement?
Parce que la France était alors suspendue aux basques de la Grande-Bretagne, ayant oublié que les intérêts britanniques ne sont pas identiques aux nôtres. Ils sont même parfois totalement contraires. La Grande-Bretagne a pour règle fondamentale de s’opposer à toute nation dominante sur le continent. Si c’est la France, on combat la France. Si c’est l’Allemagne, on attaque l’Allemagne. Ceci d’autant plus facilement que la Grande-Bretagne a la Manche pour se protéger, autrement plus efficace que la ligne Maginot.
L’armée française anéantie, un général qui s’appelait De Gaulle prononça son appel du 18 juin et voici que, dans l’esprit de beaucoup, l’armée française était à nouveau invincible. Et il est vrai qu’en 1945, grâce à De Gaulle, la France figura parmi les vainqueurs. Ce ne fut pas sans peine pour De Gaulle dont Churchill disait: «Que voulez-vous, chacun a sa croix. Pour moi, c’est la croix de Lorraine!»
De Gaulle, prenant son rêve pour la réalité, déclara même qu’en 1944, Paris, la capitale, s’était libérée d’elle-même. Il avait oublié le général Patton et l’armée américaine …
1945: la France retrouve enfin la paix et de quoi manger. Enfin, on était sans guerre, mais ça n’a pas duré.
La guerre en France à peine terminée, on se lança dans la guerre en Indochine, à 12 000 km de nos frontières. Il fallait conserver l’empire pour retrouver un rôle de grande puissance. L’armée n’était-elle pas à nouveau invincible? Et ce fut Dien Bien Phu! Je n’étais pas à Dien Bien Phu, mais j’étais en Indochine un peu avant Dien Bien Phu et je reste encore pantois aujourd’hui par ce que j’ai vu et entendu là-bas.
À Dien Bien Phu, il s’agissait de «casser du Viet». L’armée vietnamienne irait se briser sur le camp retranché. Une trouvaille stratégique qui se révéla étonnante et complètement fausse. Le camp retranché était en fait une cuvette, dominée par des hauteurs que les Vietnamiens truffèrent de canons sur les conseils d’experts soviétiques – l’URSS n’était-elle pas la grande amie de la France? Ainsi l’artillerie vietnamienne arrosa le camp retranché.
Bref, ce ne fut pas le Viet qui fut cassé, mais le Français. Le colonel commandant l’artillerie de Dien Bien Phu s’en est suicidé.
Il s’agissait aussi, en créant Dien Bien Phu, de protéger le Laos, dont le roi était un ami sincère de la France. Le roi fut arrêté par les Viets et mourut en détention des mauvais traitements qu’il subit, sans que la France fasse quoi que ce soit pour améliorer son sort. Ce fut un sort analogue que subirent les minorités ethniques du Nord Tonkin qui, à nos côtés, avaient combattu l’armée communiste vietnamienne. Dans la débâcle, on les laissa tomber. Bien sûr, aussi, les Viets firent prisonniers des millions de soldats, dont l’un devint le général Massu. La mortalité dans les camps vietnamiens était supérieure à celle d’Auschwitz. On n’en parla jamais.
La guerre ne s’arrêta pas pour autant. La guerre en Algérie prit la relève. Les conséquences en furent dramatiques pour beaucoup de Français. Les plaies ne sont pas refermées. Aussi bien n’en parlerai-je pas ici.
Puis ce furent peu à peu les «opex», si bien qu’aujourd’hui, les militaires français sont dispersés un peu partout dans le monde, dans les Balkans, au Moyen-Orient et surtout dans le Sahel africain, aussi étendu que l’Europe, où nous perdons beaucoup d’argent mais surtout des jeunes gens de valeur pour nous protéger de l’islam radical qui, en France même, est animé par des millions d’immigrants musulmans – beaucoup étant aidés par l’argent public français. C’est un piège dont nous sommes les prisonniers. Combien de temps cela va-t-il durer?
La France envahie par ses migrants est en état d’insécurité qui s’accroît de jour en jour. Elle est aussi surendettée et pose la question de savoir par qui et par quoi elle est gouvernée. Sans remède, la situation ne peut donc que s’aggraver. La mentalité, l’idéologie sont telles que faire preuve d’autorité, c’est être fasciste.
Restons donc marxistes, socialistes, communistes, avec, au quotidien, l’anarchie, le crime, la délinquance. 950 homicides ont été dénombrés en 2019. Il nous reste à imaginer combien il y en aura en 2020. C’est tout ce que l’on est autorisé à faire. Essayons quand même de préserver nos armées car, indubitablement, un jour, il faudra se battre à l’intérieur même de nos frontières contre ces islamistes qui sont déjà sur le sol national, soutenus par le produit de l’impôt payé par les Français.
Peut-on mener une politique pire que celle qui est menée?
Comments (1)
Un résumé sans concessions d’une réalité hélas bien triste pour notre peuple.
Il faudrait ajouter la phrase que l’on a attribuée à Jacqueline de Romilly : ” la France est une vieille fille qui élève et nourrit les enfants des autres”. Lesquels “enfants” ne souhaitent que notre disparition et ne cessent de nous pourrir la vie.
Mais ce n’est pas grâve puisque notre bateleur d’estrades Mélanchon se réjouit que le pays se métisse toujours plus, même s’il emploie un autre verbe erroné.