Déferlement de la barbarie

Déferlement de la barbarie

Ce qui s’est passé à Paris après la victoire d’une équipe de football n’avait rien à voir avec cette victoire et rien à voir avec le football.
Celui-ci déchaîne souvent des réactions d’enthousiasme débordant que d’autres sports ne déchaînent pas. Mais là, il s’est agi d’autre chose.
La victoire d’une équipe de football a été essentiellement un prétexte, et les prétextes sont relativement fréquents. Dès qu’un événement survient et suscite un mouvement d’enthousiasme ou un mouvement de colère, il se passe ce qui s’est passé. Des hordes barbares déferlent, cassent, agressent et brûlent.
À chaque fois, des crans supplémentaires sont franchis dans la gravité. Auparavant, des pompiers pouvaient être agressés dans les banlieues qu’on appelle pudiquement « zones sensibles » ; cette fois, des pompiers ont été agressés au cœur même de Paris. Des ambulances ont été prises d’assaut.
Auparavant, des voitures étaient brûlées en grand nombre. Cette fois, des voitures ont été prises d’assaut, alors que leurs conducteurs et leurs passagers étaient à l’intérieur, chauffeurs et passagers ont été molestés et ont dû prendre la fuite. Les voitures ont été ensuite saccagées et brûlées.
Les drapeaux les plus visibles n’ont pas été ceux d’une équipe de football ni même celui de la France (en général quand le drapeau français est visible quelques instants, il brûle peu de temps après). Non, les drapeaux les plus visibles ont été ceux de pays du monde arabe, et un drapeau a été particulièrement visible, celui censé être le drapeau de la « Palestine ». Et la « cause palestinienne », cause terroriste, est devenue la cause essentielle à être soutenue dans le cadre des émeutes du type de celle qui a eu lieu à Paris.
Les hordes barbares qui se reconnaissent dans la « cause palestinienne » sont largement composées de jeunes Arabes et de jeunes Africains qui ont en commun leurs origines musulmanes (il ne faut pas le dire, je sais), et ces jeunes viennent des banlieues qu’on appelle pudiquement zones sensibles. Nombre d’entre eux appartiennent à des bandes qui vivent de trafics divers, qui sont imprégnées de haine et de mépris envers la France, et qui pratiquent la razzia. Des jeunes gauchistes imprégnés, eux aussi, de haine et de mépris envers la France et qui soutiennent, eux aussi, la « cause palestinienne » parce qu’elle est une cause anti-occidentale se joignent aux hordes.
La police intervient peu et procède à des arrestations avec prudence. Si un policier blessait ou tuait un jeune Arabe ou un jeune Africain, cela conduirait à des émeutes démultipliées, et le gouvernement devrait sacrifier le policier sur l’autel du retour au calme et l’envoyer en prison. Que le policier qui a abattu accidentellement le criminel Nahel Merzouk risque 30 années d’incarcération ne peut qu’inciter les policiers à la passivité.
La justice tenue par la gauche juge de manière soumise et prononce en général des peines de prison avec sursis quand il s’agit de juger des émeutiers, si bien qu’il existe une extrême disproportion entre les crimes commis lors d’émeutes et les peines prononcées – ce qui constitue une incitation aux émeutes.
Ce qui s’est passé à Paris s’est passé dans d’autres villes de France, et jusque dans de petites villes, ce qui montre que la barbarie, qui monte en intensité, avance aussi par le ruissellement et la dissémination.
Les Jeux olympiques ont montré qu’il est possible d’obtenir le calme : en mettant une ville en état de siège, ce qui n’est pas vivable longtemps.
Au vu de la situation, la seule réponse envisageable serait un ensemble de décisions drastiques qui impliqueraient une police bien plus répressive (la police française peut être plus répressive, on l’a vu lorsqu’il s’est agi de casser du gilet jaune), une justice elle-même bien plus répressive, le rétablissement de l’ordre dans ce qu’on appelle les zones sensibles (qui devraient être appelées zones de non-droit, ou zones de charia), l’arrêt de toute immigration venue du monde musulman, l’expulsion immédiate de tous les immigrants illégalement présent en France et le renvoi vers leur pays d’origine de tous les criminels ayant une double nationalité. Cette réponse ne sera pas apportée, et les lendemains de la France seront vraisemblablement sombres, et très douloureux.

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