Démographie : redresser la courbe de notre natalité

Démographie : redresser la courbe de notre natalité

De projections concordantes en matière démographique, il ressort que nous pourrions, à terme, devenir minoritaires sur notre territoire.

Connaîtrons-nous le destin funeste de Rome qui, après César, a glissé vers une société à identité brouillée, à cause d’apports allogènes excessifs ? Au fil du temps, l’empire a fini par être atteint au cœur de son être et, au final, s’est délité. La France risque-t-elle de basculer dans un tel crépuscule ?

Au train où vont les choses en matière d’immigration, la question ne peut qu’être posée.

Déjà nombre de quartiers de nos villes sont passés sous contrôle arabo-africain. Ce phénomène ne peut que s’accentuer à raison du flot ininterrompu des nouveaux entrants et de la prolificité de ceux déjà installés.

Or le nombre est puissance. C’est une loi consacrée par l’histoire.

Les Français doivent réaliser qu’ils ne conserveront, aux yeux des minorités allogènes, leur légitimité de communauté dirigeante ici que pour autant qu’ils y resteront majoritaires.

Les émeutes, les manifestations indigénistes, la guérilla urbaine dans les banlieues préfigurent le défi physique que les allogènes pourraient, à terme, chercher à nous imposer.

D’autant que notre natalité chancelante donne l’image d’un peuple en perte de vigueur.

Le taux de fécondité par femme de souche est tombé à 1,68, alors que le taux de renouvellement des générations est à 2,08 et que nous sommes en dessous depuis 1975.

D’où le fait que l’accroissement de la population relevé résulte et va continuer de résulter largement de l’apport immigré. Sauf que cela va engendrer un changement dans la nature de la population française.

Comment sortir de cet hiver démographique ? Pour faire repartir une mécanique grippée, la formule est toujours la même : donner de l’argent.

C’est cette voie qui a été expérimentée au cours des années 40 avec le succès que l’on sait.

Le premier levier à activer est le levier fiscal. Abaisser le quotient familial des familles imposables à l’IR. Pour ce faire, la part entière sera accordée dès le premier enfant.

En second lieu, s’agissant des allocations servies par les CAF, les familles françaises moyennes et aisées doivent cesser d’être les parents pauvres du système. Le principe d’universalité du bénéfice des allocations familiales sera rétabli. Le rabotage discriminatoire instauré sous Hollande sera répudié.

En clair, les aides à la famille cesseront d’être appréhendées par les autorités comme un instrument de redistribution et, par suite, ciblées, pour devenir (plus exactement redevenir) un instrument de promotion de la famille autochtone.

Il s’ensuit que même les foyers pour qui ces prestations ne sont pas financièrement indispensables les percevront.

Il n’y a là aucune anomalie. Ce geste d’ouverture s’analyse, selon nous, comme un acte de reconnaissance par la Nation à l’égard de ceux qui font l’effort d’assurer sa pérennité.

Il faut sortir, par ailleurs, de la dichotomie clivante – favorisés / défavorisés – si chère à la gauche, pour renforcer entre les catégories sociales le sentiment d’appartenance à une même famille : la maison France.

Reste une inconnue : l’argent suffira-t-il ? Il peut provoquer un déclic, mais nous avons besoin d’un élan chez les 30 % de femmes françaises en âge de procréer qui, pour l’heure, n’entendent pas fonder un foyer.

Il faut dès lors agir sur le climat ambiant. Contre-battre la déprimante logorrhée féministe anti-nataliste qui fait la loi dans les médias. Il revient aux pouvoirs publics de rappeler que la maternité est une dignité, pas une aliénation. Et de le traduire en acte : statut valorisant pour la mère au foyer, bonification améliorée de la pension de retraite pour les salariées. Résoudre enfin le manque de places en crèche.

L’État doit encore envoyer les bons signaux. C’est commettre un contresens que d’envisager la constitutionnalisation du droit à l’avortement. Il faut en cette matière revenir à l’inspiration mesurée de la loi Veil : pas d’encouragement à l’avortement.

Reste le financement de cette relance. Sans doute faudra-t-il reconsidérer en profondeur notre générosité envers les populations allogènes : ce poste CAF sans fond sera allégé …

Au demeurant, rien ne nous oblige fondamentalement à placer l’étranger à l’égal du national.

Sauf, certes, les oukases immigrationnistes de l’UE. Ce chantier natalité impliquera de les surmonter. À défaut, la France ne pourra être de retour.

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