Désastreux bilan d’Emmanuel Macron

M. Macron, vous êtes locataire du Palais de l’Élysée – en fait non : pas locataire mais logé aux crochets du « con-tribuable » !

Votre premier quinquennat désastreux restera dans les mémoires. Il est vrai que vous avez suivi la pente sur laquelle vos prédécesseurs avaient mis notre pays.

Désastreux, dis-je, mais votre bilan était funeste avant même votre élection.

Votre passage dans les arcanes du pouvoir, dans l’ombre de François Hollande, a notamment permis la vente d’Alstom – et les secrets militaires qui vont avec. Mais aussi d’Alcatel, qui disposait du plus gros portefeuille de brevets sur la fibre optique. Sans parler de Lafarge, grand groupe industriel.

On peut également évoquer la concession de trente ans à prix bradé pour les barrages sur le Rhône. Les investisseurs ont retrouvé en dix ans leur argent investi. 24 % de rentabilité. Comment peut-on imaginer que le Mozart de la finance se soit ainsi laissé berner ?

Les concessions d’autoroutes ont été reconduites.

Nous pourrions continuer longtemps, mais nous allons nous arrêter là !

Vous avez également réprimé par la force la crise des gilets jaunes, tel un vulgaire « Poutine » (mes excuses à ce chef d’État, mais il est présenté ainsi dans les médias à la botte du pouvoir !). Cette répression a fait des dizaines, si ce n’est des centaines de pauvres gens handicapés à vie.

Nous espérons que vous en êtes fier et que nous pourrons aller « vous chercher » ! Pour rendre des comptes.

Vos paroles sont restées gravées dans la mémoire collective.

Mentionnons encore la fermeture de Fessenheim, la mise en coupe réglée de la production électrique française pour la donner au privé. Nous pourrions encore évoquer les éoliennes et les stupides voitures électriques, le scandale McKinsey et bien d’autres dossiers.

Aujourd’hui, vous avez l’opportunité d’éclairer votre passage au pouvoir par un coup d’éclat magistral et enfin rentrer dans le costume dont vous n’avez, pour l’instant, pas pris la mesure (si ce n’est pour faire des passages médiatiques, à coups de chemise blanche, coiffure « djeune » et costumes militaires).

Après les canons Caesar et autres broutilles mortelles donnés à l’Ukraine, un revirement total de votre stratégie changerait votre image.

Vous pourriez reconnaître que cette guerre n’est pas la nôtre et que suivre aveuglément les Américains est une folie.

Vous pourriez sortir la France de l’OTAN, retrouver une indépendance de vue et de diplomatie.

Pouvoir ainsi, loin des intérêts américains, jouer un vrai jeu de passeur de paix entre la Russie et l’Ukraine.

(Un ange passe.)

Vous pourriez réconcilier ces deux pays et nous avec la Russie.

Cela reste certainement un vœu pieux.

Dès vos premières apparitions, j’ai su qui vous étiez. Par optimisme, sans voter pour vous, j’espérais que vous seriez comme le cheval de Troie, celui qui s’engouffre secrètement chez l’ennemi, pour ensuite aller dans le sens de la France. Espoir pas vraiment déçu, bien entendu !