Désespérante situation de la France

Désespérante situation de la France

Tout, oui tout, nous pousse à la désespérance !
Les catastrophes climatiques de plus en nombreuses, avec, ici, ces incendies apocalyptiques, là, ces inondations dramatiques, là encore, ces brusques et terribles coups de froid accompagnés de chutes de neige impressionnantes, etc., etc. L’homme ne peut que constater qu’il n’a aucun contrôle sur la Nature, et que cette dernière est – et sera toujours – la plus forte.
Mais le plus terrible, ce sont toutes ces guerres qui déchirent le monde, ces dictateurs qui oppriment les peuples, le terrorisme et l’insécurité qui, loin de baisser, ne font que s’accentuer, et enfin tous ces chefs d’État qui ont perdu tout idéal de Paix, ne sont motivés que par la soif de dominer, d’imposer leur volonté à leurs sujets, et se moquent de leur bonheur.
La France, notre France éternelle, n’est pas épargnée. M. Macron et la plupart des parlementaires – quel que soit leur parti – ne l’aiment pas et se moquent de l’intérêt général.
Pauvre France ! Oui pauvre France, qui a tenu un rang prestigieux parmi les nations, grâce aux sacrifices de nos aînés, qui ont donné leur vie pour la délivrer du joug nazi, et qui en avaient assuré le rayonnement et la grandeur.
Que dire de M. Macron – qui, après avoir accusé le colonialisme de la France, de génocide, et multiplié depuis sept ans les actes de repentance envers l’Algérie – se montre incapable de contraindre le président algérien à libérer Boualem Sansal, cet homme si respectable ?
Les médias, à la solde du gouvernement, prétendent que c’est très difficile, voire impossible. Mais de qui se moque-t-on, quand on sait tous les avantages dont bénéficie l’Algérie, et auxquels il suffirait de mettre un terme ? On ne peut que se révolter en constatant l’inertie du chef de l’État avec ses propos lénifiants : « Et nous qui aimons le peuple algérien et son histoire, je demande [sic] instamment à son gouvernement de libérer Boualem Sansal » (discours de politique étrangère du 6 janvier).
De même, comment accepter que le gouvernement algérien ait renvoyé son ressortissant, l’influenceur Doualemn, connu pour ses appels à la haine et au meurtre, et déjà condamné en France dans le passé ? évidemment les députés LFI – Mathilde Panot en tête – prennent parti pour ce voyou et se retournent contre notre courageux ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau !
Le voilà donc installé pour 29 jours dans un centre de détention administrative (CRA). À la sortie duquel il aura toute liberté de violer et d’assassiner qui il voudra – comme cette jeune Philippine, tuée en septembre dernier, à l’âge 23 ans, par un jeune homme de 22 ans qui, après avoir été condamné pour viol en 2021, avait été libéré en juin 2024. Ayant reçu aussitôt une obligation de quitter le territoire français (OQTF), il avait été placé dans un CRA. Prolongé trois fois, il fut libéré le 3 septembre. Disparu alors des radars, il assassina Philippine le 20 !
Notons que jamais la France n’a connu une telle insécurité. Chaque jour, ce sont des attaques et des meurtres couteau, des refus d’obtempérer, des actes antisémites, etc., etc.
Il faut rendre ici un hommage appuyé aux membres de nos forces de l’ordre pour leur dévouement et leur abnégation. Comment le gouvernement peut-il tolérer, de la part des députés LFI, ce slogan : « La police tue » ? Quel manque insupportable d’autorité envers des députés dont la place serait en prison !
On ne saurait accuser M. Macron d’être responsable de tous ces désordres, même si on peut lui en imputer un grand nombre.
En tout cas, on ne peut que s’insurger, en constant sa passivité pour faire libérer de Boualem Sansal, malade, qui risque de mourir d’un jour à l’autre, dans les geôles algériennes, sans revoir son épouse, hospitalisée en France dans un état très grave.
Oui, tout nous pousse à la désespérance.
Cependant, rappelons-nous de cette phrase de Georges Bernanos : « La plus haute forme de l’Espérance est le désespoir surmonté. »

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *