Diabolisation

Diabolisation

Tous les commentaires, officiels ou non, distillent la peur du nouvel ennemi : l’extrême droite. Cette hystérie nous remet en mémoire l’affaire de Carpentras (1990).
Des tombes juives y avaient été profanées. Énorme émotion et massives manifestations orchestrées dans la France entière contre l’antisémitisme, mais surtout contre Jean-Marie Le Pen, ennemi indispensable et désigné de la bien-pensance. Quelques mois plus tard, les coupables furent découverts : de jeunes farfelus du secteur. Belle occasion républicaine de faire preuve d’honnêteté et de réconcilier les Français. Mais, évidemment, silence radio total.
En fait, les cabinets de conseils appliquent maintenant le même processus :
1. Fixer l’objectif (ici détruire l’esprit national, obstacle numéro 1 de la mondialisation) ;
2. Choisir la cible (ici le RN, où se retrouve l’essentiel des patriotes) ;
3. Le diaboliser (dans ce domaine les cabinets de conseil ont l’embarras du choix. Il faut un mot magique : « extrême droite » est choisi, d’autant qu’il a un parfum de totalitarisme en oubliant que Hitler et Mussolini étaient issus de la gauche, tout comme Laval !).
Voilà donc le FN sous les feux nourris de la diabolisation et les patriotes présentés comme l’épouvantail politique. C’est très exactement la situation, dénoncée par Orwell, du parti totalitaire, lequel, via la police de la pensée, fait croire et dire au bon peuple le contraire de ce qui est (1984). Ainsi 2 + 2 = 5 (ici, le patriote devient un épouvantail !). Et Orwell d’ajouter, non sans malice : La liberté, c’est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé le reste suit.

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