Donald Trump : quatre mois de présidence

Donald Trump : quatre mois de présidence

La France a un président ridicule et haïssable qui a conduit la France vers la banqueroute et vers le ridicule à l’échelle planétaire, mais la quasi-totalité des journalistes des grands médias français ne le disent pas.
Ils n’ont quasiment rien trouvé de critiquable à la présidence Biden, pourtant désastreuse, et feignent de découvrir que Joe Biden était sénile et dans l’incapacité d’assurer ses fonctions pendant la quasi-totalité de sa présidence.
Mais ils n’en finissent pas de cracher sur Donald Trump et de le décrire comme un président incompétent qui accumule les décisions ineptes, se comporte en traître vis-à-vis de ses alliés, et agit de manière « imprévisible ».
Lorsque des commentateurs français prêtent une ligne politique à Donald Trump, celle-ci est décrite comme d’« extrême droite », ou comme « populiste », et Donald Trump est très souvent présenté comme guidé surtout par la quête de l’argent.
Faut-il le dire ? Donald Trump est très compétent, infiniment plus que ceux qui le critiquent.
Il a dû, pour gagner, vaincre par deux fois tous ses concurrents républicains, et surmonter les tentatives de destruction judiciaire que la gauche américaine a tenté de lui faire subir. Il est de surcroît d’un courage exceptionnel, comme l’a montré la première des deux tentatives d’assassinat qui l’ont visé en 2024.
Il a créé une entreprise présente sur les cinq continents, et il a dû pour cela rencontrer sans cesse chefs d’État et de gouvernements, ministres, dirigeants d’entreprises multinationales.
Ses décisions sont toutes guidées par la volonté de maintenir et renforcer le statut de première puissance du monde qui est celui des États-Unis, et par la volonté corollaire de ramener la paix sur une planète que la gauche américaine a laissée se strier de violences et de guerres.
Il ne se conduit en traître vis-à-vis de personne, ni les Européens, à qui il demande seulement de se conduire en alliés dignes de ce nom au lieu de tirer indûment avantage des États-Unis, ni vis-à-vis d’Israël et des Israéliens à qui il demande de voir qu’il avance vers une paix régionale plus vaste que celle qui a résulté des accords d’Abraham, l’un des accomplissements les plus remarquables de son premier mandat.
Il est très prévisible, et ceux qui veulent comprendre comment il agit doivent relire The Art of the Deal, le livre dans lequel il explique ce qui doit l’être.
Trump lance une idée délibérément provocatrice. Il attend les réactions. Il agit en fonction de celles-ci et, si elles changent, il s’adapte au changement, sans jamais perdre de vue son objectif initial. Il n’est pas d’« extrême droite ». Il est simplement un conservateur américain, et le conservatisme américain est le respect des valeurs fondatrices des États-Unis, qui sont énoncées dans la Déclaration d’indépendance, la Constitution et la Déclaration des droits : ce qui est exact est que le conservatisme américain est souvent très éloigné de ce qu’on appelle conservatisme en France.
Trump peut être décrit comme populiste, oui, à condition que soit vu ce que désigne le mot populisme : l’appui sur le peuple face à des élites qui ont failli. S’appuyer sur le peuple est l’essence de la démocratie, et les élites américaines sont composées d’imposteurs de gauche qui ont conduit le pays vers le naufrage.
Il y a des populistes de ce genre en Europe et l’Europe en a un urgent besoin, car les pseudo-élites européennes sont elles aussi composées d’imposteurs de gauche qui ont conduit l’Europe vers le naufrage.
Quant à l’argent, Trump attire des investissements vers les États-Unis et agit pour que la quête paisible de la prospérité guide les relations internationales. C’est un objectif très noble et, pour les États-Unis, cela fonctionne. Le récent voyage de Trump dans le monde arabe a conduit à 3 000 milliards d’investissements aux États-Unis, l’équivalent du produit intérieur brut de la France. Il est trop tôt pour voir si Trump amènera la paix au Proche-Orient, en Ukraine et ailleurs, mais il est beaucoup trop tôt pour dire qu’il échouera.
Au bout de quatre mois seulement, ce qu’il a accompli et enclenché est immense, et ce n’est qu’un début. Et ce n’est pas un hasard si Trump est au centre de l’attention du monde entier.

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