Écologie et démesure
Chaque problème est une ombre que la lumière sort du néant. Plus le monde s’épaissit, plus l’ombre l’emporte sur la lumière. L’écologie nous en apporte la preuve tous les jours. La pollution gagne sur tous les fronts inexorablement pour la simple raison que chacun veut avoir autant, sinon plus, que ses voisins et attend toujours plus de miracles de l’État et de la Science.
L’ombre ici, c’est le nombre: trop de gens, trop d’armes, trop de déchets, trop d’égoïsme, trop de gaspillage étatique, trop de lois, trop de laisser-aller. En somme, trop de tout!
La lumière, ce n’est ici ni l’Amour, ni la Haine, mais la Raison qui nous dicte de réduire drastiquement tous nos «trop» et nous pose un dilemme moral crucial, à savoir : mettre en parenthèse la marche actuelle du monde pour sortir de l’ornière ou, au contraire, s’enliser davantage en fluidifiant toujours plus toutes les relations : plus de commerce, plus d’interactions, plus de tourisme avec un chef d’orchestre utopique mondial pour gérer le tout.
Faut-il lâcher la bride aux écologistes autoproclamés incompétents qui n’hésitent même plus à enrôler les enfants pour leurs prêchi-prêcha mondialistes illusoires ou s’en remettre aux vrais chercheurs?
La réponse est évidente; on ne peut pas mentir et dire n’importe quoi, même pour la bonne cause car cela obscurcit les perspectives plus qu’elles ne les éclairent.
Les blessures que nous nous infligeons écologiquement les uns aux autres sont guérissables. Il n’y a pas de point de non-retour, sous réserve de s’attaquer correctement aux vrais problèmes et de ne pas profiter de l’Écologie pour faire triompher des idées sociales qui n’ont pas grand rapport avec elle.
Les Chinois avaient montré la voie de la raison en préconisant «un enfant unique par famille» mais, hélas, ils ont manqué de sagesse dans l’application pratique et cela a tourné court.
Ils avaient cependant fondamentalement raison quand l’on voit toutes ces masses migrantes aux familles trop nombreuses aller chercher ailleurs ce pain qu’elles ne sont plus capables de produire chez elles.
Pour nous sortir de la nasse écologique, il nous faut impérativement plus de frugalité en toute chose, moins de démesure, moins de déchaînements d’envie et de haine, plus de véritable savoir et la lumière se maintiendra.
Comments (7)
Et si l’écologie n’était pas la solution mais, …… le problème ?
Il y a de cela une cinquantaine d’années, un directeur d’école primaire qui aimait à se présenter en docte ‘’précurseur‘’ d’une science nouvelle, … l’écologie, …… un ‘’hardi avant-gardiste‘’ qui avait tout compris avant presque tout le monde, …… m’expliquait avec suffisance que, …… je le cite : …… « L’écologie c’est tout simplement vivre en harmonie avec son biotope. »
Il avait placé son mot à cinq mille francs et savourait l’effet que cela produisait sur le pauvre inculte qu’il avait en face de lui !
Il fumait ‘’harmonieusement‘’ ses deux paquets quotidiens de Gauloises, y compris pendant les heures de classe, dirigeait les exercices d’éducation physique des enfants en leur disant comment faire, …… (Il répugnait à procéder par l’exemple du fait d’un embonpoint consécutif à la bonne table), …… Il allait chercher en voiture chaque matin son pain à trois cent mètres de l’école où il avait son logement de fonction, …… mais il possédait quelques livres savants sur sa matière de prédilection encore ésotérique pour le vulgum pecus !
Après m’être plongé dans le Petit ROBERT, je me suis demandé s’il n’existerait pas des micro biotopes comme il existe des micro climats !
Mes grands-parents ne connaissaient pas le mot ‘’biotope‘’. Je ne suis même pas certain que le mot figurait dans le dictionnaire qu’ils reçurent en cadeau du canton, en 1894, après leur réussite à l’examen du prestigieux Certificat d’Études Primaires.
Mais peu importe !
Cela n’a jamais empêché mon grand-père de retourner à la bêche ses ares de jardin, après son travail à l’usine, afin d’y faire pousser poireaux, tomates, salades, pommes de terre, navets, radis, potirons, concombres, rubarbe, groseilles, fraises, et autres délices de la terre.
Il entretenait soigneusement ses arbres fruitiers : pommiers, poiriers, quetschiers, mirabelliers, cerisiers, pruniers, noyers et noisetiers, afin qu’en fonction des saisons la table soit toujours pourvue d’un dessert naturel.
Les épluchures et autres détritus végétaux étaient jetés en tas, dans un trou profond creusé au fond du jardin, régulièrement recouvert d’une mince couche de paille ou de foin. Je ne l’ai jamais entendu parler de composte ! … il appelait ça « le tas de fumier ». Ça servait à alimenter les sillons laissés dans les rangées de terre bêchées l’année suivante.
Pour le reste, tous les soirs à 18h00’, avec mes copains du village, nous nous rendions dans une ferme avec notre bidon en aluminium pour nous voir servir un demi-litre de lait directement sorti du pis, voire un peu plus si grand-mère envisageait une surprise pâtissière.
Grand-père soignait consciencieusement ses poules et ses lapins. Il nourrissait les unes aux grains de blé, les autres le plus souvent possible avec la luzerne et l’herbe de son pré. Le dimanche, avec sa longue gaule en bambou, il allait pécher dans la rivière proche d’où il rapportait des tanches, des gardons, des chevesnes, des brèmes ou des perches, et parfois un brochet que ma grand-mère préparait comme pour un repas de première communion.
Un puit familial, profond, au fond duquel une canalisation était branchée, alimentait toute la maison en eau fraiche et potable.
Mon grand-père ne chassait pas. La chasse, c’était à ses yeux un passe-temps de riches qui, bien que pourvus comme lui de tout le nécessaire, voulaient s’accaparer un surplus qui n’appartenait à personne, c’est-à-dire à tout le monde ! …… Il ne condamnait pas la pratique. Ça ne l’intéressait simplement pas.
Il était, comme beaucoup de ses contemporains, un monsieur Jourdain de l’écologie.
Aujourd’hui les singes savants, … surdiplômés ou experts autoproclamés, … ont envahi les plateaux de télévision où, pour montrer leur parfaite maîtrise du sujet, ils énoncent des chiffres que personne ne retient, ils prononcent des mots compliqués qui nous indiffèrent, ils nous parlent du climat que nous aurons dans un siècle, …… en nous rappelant, comme pour bien nous culpabiliser, que ce sera celui de ‘’nos enfants‘’, …… que bon nombre d’entre eux n’ont pas, …… ou décrochent du porte-manteau le matin pour les y raccrocher le soir lorsque madame a oublié de prendre sa pilule !
Des singes savants qui écrivent, tancent, pérorent et interdisent d’expression tous ceux qui se hasarderaient à émettre un avis différent du leur. Des singes savants qui prennent l’avion à Paris pour aller dire à New York qu’il serait préférable de …… ne pas prendre l’avion, …… à cause des émissions de carbone ! …… des singes savants qui instrumentalisent des enfants en les présentant comme des directeurs de conscience planétaire, …… des singes savants qui, après avoir dépensé tant d’énergie pour le bonheur futur de l’humanité, rentrent chez eux pour micro onder à l’électricité nucléaire leurs plats préparés, …… des singes savants qui polluent l’ambiance sous prétexte de ne pas polluer la vie !
Des singes savants dont les automatismes de langage finissent en borborygmes : transition énergétique, taxe carbone, réductions d’émissions, changement climatique, développement durable, écotaxes, éoliennes, recyclages, véhicules hybrides, ……
Ils ont compris une chose importante : Ils peuvent pérorer lucrativement tant qu’ils le veulent, il se passera beaucoup de temps avant que l’on sache s’ils avaient raison ou tort, …… et ils ne seront plus là pour se faire engueuler, …… mais, entre-temps, ils auront confortablement vécu sur les peurs qu’ils auront su nourrir !
On n’a pas de pétrole, … on n’a plus d’idées, …… mais on a des psychoses, …… et ça rapporte gros !
bonjour,
la sur-démographie est un problème réel et même probablement le réel problème. Les rats en surpopulation se battent et se mordent et les humains leur donnent des anticoagulants pour que les plaies ne se ferment pas et qu’ils en meurent. Une partie de l’humanité est sous anticoagulants, mais pas pour les mêmes raisons, évidemment ,et en France jusqu’à il y a peu , 4000 malades mourraient de ce traitement tous les ans, sans avoir été mordus.
Trève de plaisanterie le contrôle de la natalité dans les pays développés va avec le contrôle des allocations familiales. La France pour maintenir sa population doit élever 3 enfants par couple. Je pense qu’il serait légitime au-delà de 3 enfants par couple de supprimer toutes allocations familiales, de manière à ce qu’élever plus de 3 enfants soit un choix ne dépendant que des bourses du pater familias.
Ailleurs, cela va de pair avec l’éducation et la sortie des obscurantismes, notamment religieux, et surtout le vrai partage des richesses nationales, suivez mon regard en direction des pays producteurs de pétrole dont aucun, à part les USA et la Norvège, puisse se targuer d’être des pays soucieux du bien -être des électeurs de la démocratie.Arabie Saoudite, Venezuela, Iran, Nigéria, Guinée…
Les chinois ont réussi un temps à contrôler la natalité par un régime de fer qui est bien souvent l’apanage des pays à forte démographie ou l’entropie du désordre augmente autant que les individualités naissent, que les esprits s’ouvrent, le régime n’a tout juste pas pu contrôler la qualité des individus que le crible avait laissés passer, puisque l’ on retrouva certains descendants de spermatozoïdes de type récalcitrants, place Tien An Men , il y a 30 ans.C’est triste, force est de constater que ce sont souvent les individus que j’aime bien auxquels bien souvent les régimes autoritaires donnent la chasse..
On a réussi un temps sans fermer les braguettes des hindous à leur proposer des vasectomies contre des postes de radio.
je crains que la haute démographie ne pousse tous les territoires à devenir de hautes zones de sécurité tenues par des régimes d’acier.A l’âge de la Pierre taillée on inventait le langage, à celui de le pierre polie on devait causer poliment, à celui du Bronze on se disait bonjour ou l’on se foutait sur la gueule d’emblée, avec l’âge de fer on a commencé à mieux se couper la tête, avec l’Histoire on a commencé à ouvrir sa gueule en écrivant sur des tablettes ou des parchemins. Au moyen-âge on soulevait son heaume pour montrer sa gueule à l’autre quidam chevalier, fallait pas avoir la triste figure, de ce geste on a gardé un temps le chapeau qu’on soulève ne croisant quelqu’un, surtout une dame, puis on n’a plus fait ce geste et même les chapeliers en ont fait faillite et quasi-disparu. Et à notre âge d’acier le territoire terrestre ne suffit plus , on ne dit plus bonjour, on ferme sa gueule, ou on s’insulte dans la rue, sur les tablettes, dans les journaux,sur la toile de l’internet, et beaucoup essayent de vivre aux crochets des autres. Quoique l’On s’y fasse aussi des bisous. Quand même!
Rien ne serait meilleur à mon sens que l’établissement d’un revenu minimum d’activité garanti, calculé par territoire qui permettrait à chacun de grandir en mangeant à sa faim, s’éduquant, revenu sucré à la première incartade du côté obscur. A condition de ne pas être plus de 3 à avoir grandi dans le secret d’une maman.
Grande utopie, mais si les grands machins n’ont pas d’utopie à défendre, à viser, à quoi servent-ils sinon qu’à eux-mêmes. J’ai trop souvent vu des véhicules 4/4 rutilants, foncer, klaxonner et soulever de la poussière pour chasser de leur route les pauvres qui l’encombraient, les malheureux auxquels ils venaient porter secours, et sortir des Range, Land-Rover des gens en blanches combinaisons immaculées, avec des gants blancs et des dents blanches et fort nombreuses, et de fortes lunettes de soleil pour ne pas mieux voir le monde qui se cachait derrière.
P Cléret
la verité de cet article est dans ja demesure demographique que les chinois avaient denoncé et tenté de reduire
par la politique de l’enfant unique.
En des temps plus anciens lorsque les nourritures se raréfiaient ils mettaient à mort les fillettes nouveau .
Dans son ouvrage “POLEMOLOGIE ” Gaston montrait qu’au fil des siecles la frequence de la guerre était
en corrélation directe avec la densité des populations. Il en concluait qu’à court terme seule la confrontation
nucléaire serait capable de declencher une relaxation demographique suffisante.
……sauf à voir revenir des épidémies ausi efficaces que les pestes du moyen age……..
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Les écolos et les scientifiques qui abondent dans leur sens doivent arrêter de critiquer les acteurs de l’économie et montrer qu’il en va de l’intérêt de tous de protéger notre planète. En quoi détruire cette dernière serait positif pour le business ? L’écologie est une nécessité pour nous tous mais aussi une opportunité pour l’économie. Soyez convaincants !
propos … raisonnables auxquels aucun partisan de l’ Economie Financière ne peut ” philosophiquement ” adhérer !
en somme aussi déraisonnables qu’ avoir la conviction qu’ il est logiquement possible, par le raisonnement, de faire manger du porc à un Musulman ou à un Juif !
l’ Economie est aussi un ensemble de sectes !
c’ est pour cette raison qu’ elle est aussi une Science Humaine … trop Humaine
L’écologie, 6,63 % a la dernière élection, et je me gausse, je ne me sens plus, les jeunots ont voté pour, avec le téléphone à l’oreille,la cigarette de hache au bec, ils s’en moquent, ils ne paient pas encore l’impôt leurs parents sauf les bobos, en savent quelque chose.
Tous nos guignols de la politique sont béats et le macron en premier qui a perdu, se jette avec son équipe de bras cassés des gerbes de fleurs……j’ai bien dit……des gerbes.
Qui va manger les verts?????? certainement macron, et tous les lrem, sont ravis surtout les bonnes femmes qui ne sont la que pour faire ou beau ou pousser à la roue de la destruction de la France, il faut les entendre , coquille de femme mais des gros débardeurs et je suis……femme que serais ces commentaires si j’étais un homme, je ne voudrai pas avoir ça chez moi.
250 000 êtres humains s’ajoutent chaque jour à la population mondiale, soit annuellement près de 100 Millions ou l’effectif du Benelux et de la France réunis.
Au début de notre ère, la planète était peuplée de 250 millions d’habitants, soit le quart de son augmentation annuelle de nos jours, et le sixième des 1,5 milliards de pauvres profonds (vivant avec moins de 2 dolards par jour), sur les 10 millards de Terriens que nous serons (?) dans une trentaine d’années.
Là est la première et fondamentale démesure (l’Hubrys , dont aucun de pouvoirs, grands et petits ne parle, plus préoccupés du nombre de ceux sur lesquels ils sefondent que de leur bien-être et de leur avenir.
Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, quelles que soient les conditions du partage de leur richesse. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.
Le progrès comme tous les malheurs du monde en découlent.
Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existe l’une par l’autre et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui est 6 fois celle des riches ? Jusqu’où irons-nous, alors qu’elle s’hypertrophie toujours plus, sous la pression de 250 000 êtres humains supplémentaires qui viennent s’ajouter quotidiennement à sa population et que son sommet s’éloignant ainsi incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant ?
Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie répondant aux attentes de toutes les autres s’impose d’urgence : l’écologie dénataliste.
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