Il faut sortir du piège de la dépense sociale !
Le budget de la France est de 386 milliards d’euros (18 % du PIB). Il permet à notre pays de financer l’ensemble des dépenses de fonctionnement qui sont réparties dans les différents ministères.
Cela va des salaires des fonctionnaires aux investissements indispensables à la vie des Français : ensemble des infrastructures, armées, police, justice, loisirs, etc. Tout ce dont un pays a besoin pour fonctionner correctement.
Le social, lui, est comptabilisé séparément et son budget a fortement dérivé, pour atteindre à ce jour 34 % du PIB, soit environ 750 Mds€ – donc, à lui seul, deux fois le budget de la France et 30 % des dépenses sociales européennes.
Vient s’ajouter à cela un déficit budgétaire 2017 de 75 Mds€, avec un total cumulé de plus de 2 200 Mds €. Autant dire, et l’Europe y veille, que nous ne pouvons plus continuer comme cela !
Notre pays a donc choisi de sacrifier son développement pour satisfaire une demande de social toujours plus exigeante, mais, là, nous sommes arrivés à une impasse !
L’actualité en Italie, avec l’effondrement du pont Morandi et ses plus de 40 morts, nous invite à réfléchir sur des conséquences analogues en France, avec les quelque 800 ponts qui présentent un risque majeur.
Cela doit nous alerter sur la répartition des budgets car notre endettement, qui a déjà dépassé les limites tolérables, ne peut plus être une option, d’autant que nous demandons déjà à nos enfants de payer nos inconséquences.
L’entretien des ouvrages d’art n’est malheureusement pas le seul domaine sacrifié, il y en a d’autres potentiellement beaucoup plus dangereux. Je citerai les quatre qui me paraissent les plus urgents :
– Notre défense nationale, seule garante de notre indépendance : 34,2 Mds€ (1,5 % du PIB) pour 2018, alors que les USA y consacrent près de 700 Mds de dollars, dont 187 pour la seule lutte contre le terrorisme !
– Notre leadership dans le monde : la France a rétrogradé dernièrement à la 7e place mondiale (en date du 11 juillet 2018), alors qu’elle était 4e en 2000.
– Notre déficit commercial dans le rouge depuis 10 ans qui prouve notre faiblesse récurrente.
– Notre industrie qui voit sa part dans le PIB divisée par deux en 15 ans.
À vouloir faire toujours plus de social, on tarit, par manque de résultats économiques, la source même de financement du social au risque de ne plus pouvoir le financer. Même s’il était réduit de moitié !
Il y a donc extrême urgence à revoir la répartition de nos dépenses publiques, afin d’améliorer notre compétitivité qui sera seule garante d’une réelle justice sociale pérenne.
Comments (8)
La différence……les vieux travailleurs, paient pour leurs soins…….plus de 100 euros par mois pour une mutuelle.
les illégaux……..zéro, ils ont l ‘AME, ,n’ont jamais cotisé
Cherchez l’erreur,,,,,,,,,
Consolons-nous, il nous reste notre âme.
la réalité est “têtue”….on ne peut redistribuer que ce que l’on a gagné au paravent . Mais nos illustres ” énarques ” ont une autre façon de compter .
Oui ils comptent surtout sur eux et pour eux.
Heureux bénéficiaires, voir les cas Agnès Saal et Philippe Besson.
Pourquoi croyez vous que toute cette chienlit vient en France, car les fainéants gagnent plus que ceux qui travaillent et des retraités qui ont fait la richesse de ce pays, macron, les …..gaulois ce sont ceux qui te paient et paient bribri, la piscine , le vélo électrique et tous ceux qui sont au gouvernement, alors s’il vous plait respectez ceux que vous ….volez….merci et moi vieille gauloise je vous dit…….m…e, pour moi vous n’êtes qu’un rien parmi vos rie,.
Il n’y a plus rien à faire le cycle infernal suit son propre cours jusqu’à la déconfiture finale.
Ce pays est foutu.
une pyramide qui s’ effondre minée par ses propres bénéficiaires … justice est faite … enfin !
Justice est faite, oui mais aux dépens des justifiables.
La clique des juges et des politiciens ayant causé le désastre en réchappe une fois de plus.
Il manque un D.Trump pour les rattraper et les punir.