Économies

Le 15 avril, Monsieur Bayrou annonçait qu’il cherchait où trouver 40 milliards d’économie. Seuls les politiciens ne savent pas où les trouver.
Arrêter l’aide aux étrangers en situation irrégulière dans notre pays où ils n’ont jamais cotisé, réduire le nombre de fonctionnaires de quelques millions, faire travailler ceux qui restent, au moins 35 heures par semaine, remettre les 60 000 profs qui font du syndicalisme à leur fonction première, réduire le nombre de députés, abolir les régimes spéciaux, réduire les rémunérations excessives de certaines personnalités politiques (une ministre se plaignait à la TV que sa rémunération de 45 000 € par mois était insuffisante), réduire le train de vie du sénat, les voitures de fonction, la flotte d’avions au service de la présidence, abolir les résidences somptuaires de certains membres du gouvernement, supprimer les dépenses aux anciens présidents ainsi qu’à tout fonctionnaire recasé parce qu’il n’a pas satisfait dans ses fonctions, sans que cette liste soit exhaustive.
Le 14 avril sur TF1 un journaliste stigmatisait les retraités. Oui pour les retraites des régimes spéciaux dont la constitution est à la charge des contribuables. On trouve ici ce que Bernard Brenet dénonce dans le n° 1490, une désinformation orchestrée par le pouvoir, faire croire qu’une ponction des retraites est la première mesure à prendre. Les retraités du privé ont souvent travaillé 60 heures par semaine, non pas 32 payées 35, durant des dizaines d’années, cotisé pour leur retraite, alors que le contribuable cotise pour celle des bénéficiaires des régimes spéciaux. Ne vous creusez pas la tête, Monsieur Bayrou, la solution existe, d’autres pays ont fait les réformes là où il fallait, il suffit d’avoir le courage de les faire.