Emballages

Emballages

Si l’on en croit la presse, les entreprises auraient dépensé 8 milliards d’euros en recherche et développement pour satisfaire les exigences des technocrates de l’Europe qui voulaient des bouchons non détachables des emballages de produits alimentaires qu’ils équipent afin qu’on ne les retrouve pas dans la nature.
Donc, après nous avoir enquiquinés pendant des années pour que l’on sépare bouchons et bouteilles qui n’étaient pas faits du même plastique, on nous fait aujourd’hui la danse des sept voiles pour que tout reste bien attaché ! Et on en arrive, au moins pour les packs en carton, à avoir une majorité d’utilisateurs qui découpent le coin opposé d’un coup de ciseau pour ne pas s’arracher les ongles avec ces foutus bouchons indévissables. D’où ma question : si le chiffre de dépenses ci-dessus est exact, est-ce que ça en valait vraiment la peine ?
N’importe quel chef d’entreprise, devant cette situation, aurait commencé par poser deux questions. D’abord, en combien de temps les frais d’études et les investissements industriels seront-ils amortis et ensuite, qu’est-ce que ça donne tout en bas du compte de résultat ? Seulement voilà, pour ça il faut s’être frotté au terrain. Comme, par exemple, ce vendredi de Pâques où j’ai travaillé 12 heures d’affilée pour fournir à un client le fût de 215 litres de fluide hydraulique (rupture de flexible sur un engin) qui allait lui permettre de finir son chantier dans les temps et de ne pas payer les pénalités de retard courant dès le mardi à minuit. Les hausses de tarifs que je présentais par la suite étaient beaucoup plus faciles à faire accepter.
PS : Accessoirement, en parlant d’emballages, je n’ai toujours pas compris comment un tri pourrait ne pas être sélectif. Saint Pléonasme, priez pour nous !

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