Emmanuel Macron: une propension à la guerre

Emmanuel Macron: une propension à la guerre

Emmanuel Macron s’est lancé vers la fin avril, en tant que Président de la République, dans un “parcours de mémoire” pour célébrer les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale. Ce périple, durant lequel il a multiplié les cérémonies, l’a conduit au fil des mois à rendre hommage à travers tout le pays au courage et à l’abnégation des combattants contre le nazisme, avec des discours emphatiques condamnant aussi les compromissions avec cette idéologie.

Le problème, c’est qu’en même temps, il se comporte en va-t’en guerre partisan et irréfléchi en ce qui concerne l’affrontement actuel entre l’Ukraine et la Russie.Tout en fustigeant un pouvoir russe certes autoritaire dont il souhaite la défaite, il prône une aide toujours plus marquée au régime de Kiev paré de toutes les vertus. Un régime qui, avec Volodymyr Zelensky, n’est pourtant rien moins que tyrannique,si l’on veut bien voir qu’il a fait taire toute opposition, muselé les média, refusé d’organiser les élections législatives et présidentielle aux échéances prévues et qu’il s’appuie sur des groupes ou organisations ultranationalistes si ce n’est néo-nazis Qu’importe, semble-t-il,  pour un sieur Macron au discernement perturbé par sa haine envers Vladimir Poutine.

Pour renforcer le soutien à l’Ukraine, il a été jusqu’à promouvoir l’envoi de troupes sur place, tout en faisant passer la France”en économie de guerre”. Heureusement que ses alliés ont déclaré ne pas cautionner un tel engagement qui risquerait de conduire à un élargissement du conflit. Au total, il se montre d’une inconséquence caractérisée en s’impliquant toujours davantage dans une guerre qui ne concerne pas les intérêts vitaux de la Nation.

Ceci, en se soumettant de façon regrettable aux visées hégémoniques des dirigeants impérialistes américains qui ont jeté leur dévolu sur l’Ukraine depuis des décennies, tout en poussant les pions de l’ OTAN dans toute la région. Ce serait faire preuve de lucidité et de courage que de s’en démarquer, en rendant à la France l’indépendance dont il est normalement le garant (article 5 du titre II de la Constitution). Une telle démarche permettrait de contribuer de façon libre et responsable à la recherche d’une sortie négociée du conflit en cours, basée sur les choix des peuples concernés. Un retour à la souveraineté  aiderait aussi à mieux lutter contre les réels dangers qui, loin d’ une menace russe agitée par les faiseurs de peur, guettent vraiment notre pays quant à son identité,sa culture, sa sécurité au quotidien et sa survie économique.

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