Encore un coup d’État préventif : lettre à Marine Le Pen
Chère Marine, dans notre pays déjà criblé d’anomalies où, par peur d’envoyer la police neutraliser un point de vente de drogues installé à côté d’une école, le « pouvoir » fait le choix de déplacer l’école, l’assaut facile donné le 9 juillet par deux « juges » à la tête d’un commando surarmé pour dérober des dossiers au siège du RN ne doit plus vous laisser aucun doute sur la nature de l’« opération spéciale » en cours.
Combinée avec la prononciation de votre inéligibilité et la confirmation de celle-ci par la CED « H », il s’agit d’une énième version de « coup d’État préventif », selon un schéma plusieurs fois mis en place au cours de l’Histoire de France par des coalitions de circonstance entre milieux d’affaires et forces de gauche avec instrumentalisation de la « justice ». Bref rappel.
Le principe du coup d’État préventif a été initié le 4 septembre 1797 (pour eux : 18 fructidor An V) lorsque, sous le prétexte de la préparation d’un coup de force, ont été arrêtés, puis déportés en Guyane, les chefs de l’opposition royaliste en mesure d’obtenir la majorité à l’Assemblée.
Il convient de rappeler aussi la condamnation début 1889 par une Haute Cour pour « complot contre la sûreté intérieure » (!) d’un de nos meilleurs ministres de la guerre en temps de paix, le général Boulanger, qui ne se présentait à aucune élection à cette date-là, mais dont la popularité et des succès potentiels dans les urnes effrayaient le pouvoir en place.
Et même s’il a été conduit sans violences physiques, c’est bien dans la même catégorie « coup d’État préventif » qu’il faut ranger le « hold-up » opéré sur l’élection présumée « imperdable » par François Fillon en 2017 grâce à la diligence inhabituelle d’un Parquet National Financier téléguidé.
Loin d’être qualifié pour vous donner des conseils, il me semble que la situation requiert de prendre à contre-pied le coup d’État préventif rampant en cours en actant l’impossibilité de vous présenter en 2027 et en reconfigurant tout de suite votre rôle politique au service d’une mission plus grande : organiser une bonne fois pour toutes et prendre la direction de ce que nombre de Français attendent depuis 30 ans, c’est-à-dire une entente formalisée entre tous les porteurs de valeurs identitaires et nationales.
Les gauches sont capables en une semaine de constituer une NUPES ou un NFP et les arrivistes ré-orientables dans tous les azimuts lucratifs un « Bloc central » : alors regroupez tout de suite dans une alliance patriotique ceux qui s’accordent au minimum sur l’arrêt de l’immigration et la restauration de notre souveraineté : il suffirait (!) de convaincre Éric, Marion, Nicolas, et bien d’autres que, lorsqu’on a la chance de trouver une place dans un canot de sauvetage en bas du Titanic, le moment n’est pas approprié pour fustiger l’odeur de transpiration de ses voisins de banc : on aura le temps d’en reparler une fois gagnée la terre ferme à condition de ramer ensemble et tout de suite !
Sans l’appui d’une alliance tactique temporaire répondant d’une seule voix à chaque attaque visant l’un de ses membres et qu’il est de votre devoir de mettre en place en qualité de chef du mouvement national le plus représentatif, tous ceux que le « Bloc central », in fine allié aux LR et aux gauches, pressentira comme susceptibles de vous remplacer en 2027 seront coulés les uns après les autres et chacun dans leur couloir de nage par la « justice de leur pays ».
Un citoyen français lambda qui, comme beaucoup d’autres, se fiche, chère Marine, de rester lambda pourvu que vous l’aidiez à rester Français …
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