Encore une repentance insultant la France !
Qui se souvenait en France – à part la clique des politiques qui haïssent la France ! – du mensonge véhiculé depuis plus de soixante ans par les médias à propos du massacre, par la police sous les ordres de Maurice Papon, le 17 octobre 1961 ?
Bien peu de monde, sans doute, et voilà qu’Emmanuel Macron qui ne manque jamais une occasion de repentance, ramène ce drame à la mémoire de tous, transforme une manipulation médiatique en une vérité d’État et, « cerise sur le gâteau », décide d’une journée mémorielle, chaque année, pour les victimes présumées de ce massacre !
Faisons court. Nous étions à la fin de la guerre d’Algérie. À Évian se tenaient les négociations pour l’indépendance.
En métropole, depuis le début de la guerre, le FLN rançonnait les « Nord-Africains » (dans la terminologie de l’époque) pour financer sa lutte. Et il assassinait ceux qui refusaient de répondre à ses appels de fonds. Ainsi, du janvier 1955 au 1er juillet 1962, il aurait assassiné en métropole 6 000 « Nord-Africains » et blessé 9 000 autres.
Pour mettre fin à cette hécatombe, le gouvernement imposa à partir du 5 octobre 1961, un couvre-feu à la population algérienne.
En réaction, le 17 octobre, le FLN décida de faire une grande manifestation pour montrer sa force. Cette manifestation fut interdite et mobilisa 2 000 policiers. Et c’est là que commença, avec le FLN, la gauche et les médias à la solde du gouvernement, cette grande manipulation que tout le monde ou presque avait oubliée et qu’Emmanuel Macron remet à l’ordre du jour.
Cette nuit-là, en effet, selon la version du FLN, de tous les éléments de la gauche et des médias sectaires, la police aurait tué des centaines – voire des milliers – de membres du FLN, jetant un grand nombre d’entre eux dans la Seine. Telle est la version que viennent de reconnaître 67 députés de gauche et de Renaissance, alors que 11 membres du Rassemblement national ont voté contre.
Il importe de savoir que cette manifestation rassemblait des membres du FLN et du MNA (Mouvement National Algérien) qui luttaient tous deux pour l’indépendance de l’Algérie mais étaient en vive opposition les uns avec les autres.
Selon l’historien Bernard Lugan, après une enquête auprès de la morgue Paris, cette nuit-là, il n’y aurait eu aucun mort au cours de cette manifestation. À supposer que son rapport soit excessif, il faut savoir que cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête, chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit « litière » de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961.
Ainsi, aujourd’hui, Emmanuel Macron humilie une nouvelle fois la France, ajoute des motifs de haine à tous les migrants algériens et se réjouit de voir le président Abdelmadjid Tebboune qualifier de « geste positif » la condamnation française de ce « massacre » et, du coup, se dire prêt à venir en visite en France en septembre !
De même, à propos du génocide au Rwanda d’avril à juillet 1994 – dont cette année marque le trentième anniversaire –, Emmanuel Macron ose déclarer : « La France aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains mais n’en a pas eu la volonté. »
Comment peut-il condamner ainsi l’action de la France alors ? Le général Lafourcarde, commandant de l’opération Turquoise, réplique : « Je peux témoigner que la France a eu la volonté de rétablir la paix et d’arrêter le génocide au Rwanda. »
« L’opération Turquoise a été la manifestation de la volonté de la France d’arrêter le génocide et le nier n’est pas acceptable pour les soldats qui ont rempli cette mission difficile avec courage et honneur. Mais les blocages des Américains à l’ONU n’ont permis l’intervention Turquoise qu’au mois de juin, laquelle, bien que tardive, a arrêté le génocide et sauvé plus de 15 000 vies rwandaises. »
Il serait trop long de présenter le déroulé en détail de ce génocide et j’avoue humblement ne pas le connaître. Mais je constate, avec la plus grande tristesse, une nouvelle fois, que le Président de la République connaît très mal l’Histoire, ne manque jamais une occasion pour la déformer, et n’arrête pas d’humilier la France.
La preuve en est qu’il n’aime pas notre Patrie, que c’est un « anti-français ». Quand on prétend rassembler une nation, on le fait en se faisant aimer du plus grand nombre. Or, lui la divise en semant la haine !
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