Éric Lombard : un inquiétant ministre de l’Économie

Éric Lombard : un inquiétant ministre de l’Économie

Nommé ministre de l’Économie par notre Premier ministre François Bayrou, Éric Lombard est, pour la plupart des Français dont votre serviteur, un illustre inconnu.
J’ai voulu en savoir plus et c’est un article paru dans « Le Point » qui m’a permis de mieux cerner le personnage.
Il est de gauche assumé. Mes premières impressions ne sont donc pas excellentes et la suite de l’article n’est pas faite pour me rassurer.
Certes, notre Premier ministre, s’il veut faire passer son budget pour 2025, doit former un gouvernement de « compromission » mais, en l’état actuel de nos finances, est-il raisonnable de nommer un admirateur de Thomas Piketty à ce poste ?
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Piketty est un « économiste » plutôt classé « égalitariste » – en gros, comme François Hollande, « un ennemi de la finance ».
M. Lombard, et c’est son droit, « rejette le libéralisme », ses amis proches étant, entre autres, Olivier Faure, secrétaire du Parti socialiste, Patrick Kanner, président du groupe socialiste du Sénat, Michel Sapin, ancien ministre socialiste de l’Économie, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, etc. Il a également travaillé avec Éric Coquerel et Aurélie Trouvé, tous deux députés de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Est-ce bien l’homme idéal pour rassurer les agences de notation ? On peut en douter, alors que notre pays est dans une situation financière catastrophique avec une dette qui dépasse les 3 300 Mds€, auxquels, on l’oublie souvent, il faut rajouter la dette hors-bilan, les engagements pris par la France qui nous amènent largement au-dessus de 10 000 Mds€.
Nous devons emprunter pour l’année 2025 plus de 300 Mds€. Certes, nous les trouverons, mais à quel taux ? Et cette somme va encore augmenter notre endettement.
N’est-il donc pas temps d’arrêter ces folies et de nous mettre rapidement entre les mains du FMI et de la BCE qui, seuls, pourront imposer à notre pays les réformes indispensables à notre survie et à notre retour à la raison. La Grèce en est le parfait exemple, elle qui a retrouvé la confiance des marchés et qui emprunte à un taux inférieur au nôtre.
Nos politiciens ont joué aux Docteurs Folamour, il est temps qu’ils en paient le prix – et nous aussi par conséquent.
Plus on attend, plus la note sera salée !

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