Euro
J’ai lu avec tristesse le dernier article de M. Croella (n° 1493). Il y a donc encore des nostalgiques des monnaies nationales, des gens qui ne comprennent toujours pas que l’euro nous protège de l’inflation depuis 24 ans et de bien d’autres catastrophes ; des gens qui regrettent le bon vieux temps où l’on pouvait allègrement tricher en dévaluant à tout va pour rendre artificiellement de la compétitivité à notre économie sans jamais faire un effort réel pour devenir plus concurrentiels, où l’inflation galopante réduisait de facto le poids de notre dette mais en appauvrissant les petits épargnants.
Qui ne voit donc pas que jamais des pays comme le Liban ou l’Argentine n’auraient pu connaître une inflation à 3 ou 4 chiffres s’ils disposaient d’une monnaie supranationale ? Il est bien dommage à cet égard que Milei ait renoncé à sa promesse d’adopter le dollar, car cela aurait définitivement réglé le problème.
Tandis que je rêve d’une monnaie mondiale dont la valeur serait, par exemple, adossée à celle de l’or, d’autres, bien que se disant de droite, voudraient empêcher que ce soient les marchés qui, librement, fixent les valeurs relatives des monnaies. Vous ne voulez pas d’une devise mondiale, Messieurs les réacs ? Le bitcoin vous l’imposera ! Vous me faites penser à ces gens qui, chaque 31 décembre, essaient de s’opposer au passage à l’année suivante ; eux, ce sont des comiques ; vous, vous êtes pathétiques.
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