Euthanasie
Àpeine voté par l’Assemblée nationale, avant d’être examiné par le Sénat, la proposition de loi sur l’aide à mourir suscite de multiples critiques. Ce texte est imprécis, le délit d’entrave est un piège qui jouera contre les soignants et la clause de conscience, il y aura des dérives.
Le point à connaître sur la fin de vie, l’interrogation fondamentale est de savoir si l’État par une loi, se doit d’intervenir dans la vie des familles, la vie des personnes en édictant des critères toujours plus difficiles à interpréter, comme si l’État détenait la vérité sur l’essence de la vie, sur l’essence de la mort.
Cette loi sociétale est, en réalité, totalitaire, holistique, visant à tout régler de la naissance à la mort. Certaines personnes pro-loi prétendent que c’est un nouveau droit.
Peuvent-elles comprendre que les droits s’exercent par la vie, non par la mort ?
« Ne toucher aux lois que d’une main tremblante », nous a enseigné Montesquieu.
Le principe de vie ancestrale : « Tu ne tueras pas » va-t-il passer de vie à trépas ? Il y a là un risque majeur de changement de civilisation.
En d’autres termes, la mort étant le destin de tous, chaque être, chaque famille – dans le secret le plus intime –, ont toujours su, sans cadre législatif spécifique, accompagner dans l’au-delà les personnes chères.
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