Finances publiques : des chiffres à corriger

Finances publiques : des chiffres à corriger

La France va mal, très mal, mais, en plus, les chiffres annoncés sont souvent sous-estimés.
Prenons deux exemples :
Le gouvernement annonce une dette officielle de 3 200 Mds€, oubliant au passage la dette hors-bilan (principalement les futures retraites des fonctionnaires) et les engagements (cautions sur la garantie des prêts PGE et aux pays également endettés comme la Grèce).
Il est vrai que ces sommes sont difficilement chiffrables à ce jour, mais il y a un complément de dette qui est certain et non négligeable : ce sont les intérêts que nous devrons payer à nos prêteurs.
Si nous retenons un taux d’intérêt autour de 3 %, ce qui est plutôt une valeur basse, et que les prêts actuels seront remboursés sur 10 ans, là encore une hypothèse généreuse, se rajoutent donc quelque 960 Mds€. Notre dette est donc, en réalité, de 4 160 Mds€, soit 148 % du PIB (équivalente à celle de la Grèce) et non pas 112 % annoncés !
Un deuxième chiffre tronqué concerne les prélèvements obligatoires (PO) : ils sont annoncés à 45 % du PIB, un record européen, si ce n’est mondial.
La moyenne européenne se situant à 40 % et l’Irlande, la mieux placée, à 20 %, alors qu’elle n’est endettée que de 44 % de son PIB. Cherchez l’erreur !
Pourquoi dis-je que ce chiffre de 45 % est tronqué ?
Si l’on tient compte du « quoi qu’il en coûte » du Président Macron, ce sont 1 000 Mds€ de dettes supplémentaires en 7 ans, principalement pour le « social », soit 143 Mds€ par an qui ne sont ni plus ni moins que des charges sociales décalées. Ce sont donc 5,1 % de PO qui doivent être comptabilisés en plus des chiffres annoncés.
Les 45 % retenus qui sont supportés en fin de compte par les ménages et nos entreprises, seules créatrices de richesse, les plombent déjà fortement et nos entreprises vont battre des records de faillite cette année.
En dépassant, en réalité, les 50 %, c’est la mort assurée d’encore plus de PME, d’ETI et d’agriculteurs, c’est-à-dire la faillite de la France tout entière.
La conclusion est simple : virons tous ces ultra-gauchistes (de gauche, mais malheureusement aussi d’une partie de la droite) qui, par des décisions populistes irresponsables depuis Mitterrand, ont sacrifié notre pays sans aucun scrupule.

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