Gauche folle et victoires posthumes de Gramsci
Dès les années 20, dans ses Cahiers de Prison (celle où Mussolini le confina de 1926 à sa mort en 1937), le communiste italien Gramsci lança “la longue marche au travers des institutions”: il fallait remplacer la confiscation des moyens de production industriels par la confiscation des moyens de production culturels. Ambitieux et long travail de sape de toutes les institutions occidentales, à commencer par l’éducation, pour parvenir à un changement de société radical. La révolution marxiste exigeait de substituer le socialisme à la religion chrétienne, donc d’abolir les moeurs et valeurs judéo-chrétiennes (en premier la famille et le patriarcat), cela lentement, sournoisement, pour ne pas attirer l’attention et ainsi subvertir de l’intérieur tous les leviers de la domination culturelle occidentale sur le reste du monde et sa substance même dans chaque pays, et particulièrement aux Etats-Unis, première puissance occidentale de fait après 1918.
Où en est la subversion idéologique marxiste en 2025 ? Il semble que Gramsci ait gagné cette guerre de 100 ans, en grande partie. L’actualité nous offre maints exemples du marxisme culturel désormais ancré dans notre civilisation commune avec ses normes, plus si nouvelles, inconsciemment acceptées par beaucoup.
Aux Etats-Unis, Trump, fort de ses 77 millions d’électeurs, mène plusieurs luttes de front pour renverser la guerre culturelle en s’attaquant auwokisme/marxisme des institutions. Il a déjà aboli le Ministère de l’Education, au grand dam de la Fédération des Enseignants, et retiré les subsides fédéraux aux écoles qui persistent dans des politiques devenues illégales par décret présidentiel. Interdiction à l’école et dans les entreprises des théories que l’administration Biden avait rendues obligatoires : DEI (Diversité ethnique et sexuelle, Egalité de résultat, Inclusion de tous types d’individus) et CRT (condamnation du blanc, né coupable). Si le monde du business et des banques a plutôt bien réagi, beaucoup s’avouant même soulagés d’une obligation pesante, ce n’est pas le cas des universités d’élite. La plus ancienne, Harvard (née en 1636), qui possède un fonds d’investissement privé (endowment) de 52 à 57 milliards de dollars, accumulation inconfiscable de dons reçus, reçoit en plus des dons privés (grants) mais aussi publics et prend très mal que Trump lui ait retiré 2.2 milliards de subsides fédéraux annuels en raison de son refus de se conformer à ses ordres. Ordres exécutifs qui font loi, faut-il le rappeler, et que personne ne contestait lorsqu’ils émanaient de Biden, alors que le DEI et la CRT étaient une violation éhontée la Loi Civile de 1964 dont Title VI puis Title IX. Harvard veut continuer sa politique discriminatoire contre les étudiants asiatiques, conservateurs et surtout juifs et maintenir les manifestations pro-Palestine et exclure du campus les conférenciers conservateurs. Son président et ses administrateurs, tous d’ultra-gauche, cautionnent la désobéissance civile et ses violences, au nom du droit à l’expression bien sûr, et bafouent sans état d’âme les lois votées par une génération précédente de “démocrates”. Typique de la gauche, ils accusent Trump d’exactement de ce qu’eux font, c’est à dire de se comporter comme s’ils étaient au-dessus des lois. Si ces idéologues militants se vantent, à tort, d’être dans le droit, c’est parce qu’en fait, dans leur psyché inversée, leurs théories marxistes sont devenues la Loi.
On voit les commentateurs européens les soutenir, en choeur avec les media, visiblement sans avoir pris la peine de se renseigner (haineux de toutes choses Trump, à cause de ses droits de douane et de sa position sur l’Ukraine, la gauche et les Européens salivent à l’idée que Trump puisse perdre tous ses combats).
Autre institution minée, la justice, avec une Cour Suprême qui gite sérieusement à gauche. Sans désigner nommément le président de la Cour, le perfide Juge Roberts bien connu pour ses sophismes mystificateurs, le Juge Alito, accuse très publiquement la Haute Cour de harceler le président Trump avec des procès sans mérite ni base légale à seule fin d’entraver sa politique d’assainissement du pays, cela au mépris de l’Article II de la Constitution qui stipule que l’exécutif est le domaine du président, pas des juges. Or, la Cour Roberts se range deux fois sur trois contre la loi et la Constitution.
Enhardis par ce mauvais exemple, des petits juges surgissent dans tout le pays pour bloquer pratiquement chacune des décisions du président. Actions en justice contre ses licenciements de fonctionnaires fautifs, ou questionnant les tarifs douaniers et surtout les déportations d’illégaux criminels et membres de gang. Au lieu de poursuivre en justice le Sénateur Van Hollen (coupable de trahison car il s’agit de Sécurité Nationale) parti aux frais du contribuable tenter de ramener du Salvador le déporté Abrego Garcia (du gang MS-13), les juges scélérats prétendent vouloir accorder des “procédures régulières” à chaque immigrant, un par un, sur les quelque 15 millions entrés illégalement sous Biden et sans aucun contrôle. Absurdité totale ! Sans compter qu’il faudrait au moins 30 ans pour y parvenir.
Enfin, deux juges locaux, dans le Wisconsin et au NouveauMexique, viennent d’être arrêtés par le FBI, menottés et poussés dans un fourgon de police comme des voyous, pour avoir caché des illégaux et les avoir aidés à échapper au tribunal.
Mesurons bien ceci : des juges assermentés se mettant délibérément hors la loi.
Et Trump qui essaie de rétablir la Loi et l’Ordre est celui qui est vilipendé, sottement, par tous ceux qui ne comprennent pas la tâche herculéenne qu’il a entreprise ni que, pour l’intérieur, il a choisi des équipes remarquables.
(On regrette que ce ne soit pas le cas de son personnel chargé des affaires étrangères : ainsi, il lui a fallu 3 mois pour comprendre qu’il n’y avait rien à attendre de Poutine et a perdu 3 autres précieux mois à vouloir faire un marché avec les Ayatollahs au lieu de donner le feu vert pour la destruction immédiate de leur arsenal nucléaire.)
Enfin, un troisième exemple d’institution gravement gagnée au Marxisme : l’Eglise. Le mal remonterait parait-il à bien avant Vatican II. Feu le pape François restera le pape de l’humilité affectée, du monde sans frontières et de l’immigration venue du Sud Global, de la complaisance envers l’Islam, et le premier pape marxiste. En nommant des évêques politisés très à gauche susceptible d’élire un clone de lui-même au lieu d’un successeur à St pierre, il a peut-être porté le coup de grâce à cette institution bimillénaire.
Oui, Gramsci doit se réjouir dans sa tombe.
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