Genèse du livre « Aux Ordres de l’Empereur »

Genèse du livre « Aux Ordres de l’Empereur »

Vous publiez donc en décembre, « Aux ordres de l’Empereur », un volume se situant chronologiquement avant  votre saga Officiers Perdus, pourquoi ?

A l’origine, ce cinquième opus devait être un recueil de nouvelles, chacune d’entre elles portant sur un des personnages secondaires de la saga, comme le Colonel Mendiburu, le père Guyot, Souen et d’autres…J’ai voulu commencer par un de mes ancêtres qui apparait deux fois brièvement et en rêve à Peyo en 1954 et à son fils Pampi en 1979. Les deux rêvent qu’ils se retrouvent à Waterloo, lors de la dernière charge, alors que l’un est à Dien Bien Phu et l’autre dans un aéroport militaire lors de l’alerte Afghanistan ! En commençant par cet ancêtre lors de la bataille d’Austerlitz, j’avais déjà cinquante pages donc plus question d’une nouvelle ! S’est alors posée la question soit d’oublier Ramuntxo soit d’oublier, pour le moment, le recueil de nouvelles. D’où la décision dépasser de la nouvelle au roman qui est donc, un préquel !

Un préquel ?

Un préquel est un roman dont la réalisation est postérieure à une œuvre de référence mais qui, à l’inverse de la suite, évoque des faits antérieurs à cette œuvre.  La saga Officiers Perdus commence en 1954 à Dien Bien Phu, Aux ordres de l’Empereur se déroule entre 1804 et 1815, c’est donc un préquel !

Quelle est l’histoire ?

Un roman historique consiste à faire rentrer une petite histoire dans la grande histoire Ici la grande histoire qui va du sacre jusqu’à Waterloo, l’histoire de ce que nos ennemis appelaient les coalitions, il y en a eu six, qui avaient pour but l’abandon de la Révolution et le rétablissement des Bourbons sur le trône ! Quant à la petite histoire, c‘est celle de deux jeunes basques, Pépita cantinière & Ramuntxo officier de cavalerie, qui vont lier leur destin à celui de l’Empereur et s’aimer au fil des guerres, depuis Austerlitz en 1805 jusqu’à Waterloo en 1815.

Alors, Napoléon, un fauteur de guerre ?

Je sais bien que dans la psyché française il l’est ! Mais moi je m’inscris en faux ! Les coalitions qui se constituaient déclaraient immédiatement la guerre à la France, comme si la guerre contre nous était leur seul objectif, leur seule raison d’être, même ! Napoléon du Directoire à Waterloo a du faire face à cinq coalitions qui à chaque fois ont déclaré la guerre à la France. En fait sur six conflits majeurs il n’a déclaré la guerre qu’une seule fois : à l‘Espagne ! Cela lui a coûté très cher et cela a été pour lui, le début de la fin !

Mais pourquoi ces coalitions anti France ?

Elles étaient plus anti-République qu’anti-France ! Ces pays qui étzaient des monarchies ne voulaient pas voir une république réussir !  Ils avaient peur de la contagion ! Rien n’a changé avec le Directoire et s’est aggravé avec l’Empire car il risquait de voir un monarque légitimé par le peuple réussir mieux qu’un roi ! Intolérable pour eux ! En fait Napoléon, l’éternel incompris, était seul contre tous, il ne pouvait gagner à terme !

Napoléon, un grand chef d’Etat ?

Peut-être le plus grand, qu’on ait jamais eu ! Sa vision était de faire la synthèse entre la Révolution et l’Ancien Régime. Jamais la France n’a été plus grande ni plus belle que sous l’Empire ! Et buis pesez au code civil, à la cour des comptes, au conseil d’état, au concordat ou à la légion d’honneur, toutes ces réalisations civiles de Napoléon qui sont toujours en vigueur aujourd’hui !

Napoléon et les femmes ?

Il a eu deux grands amours, Joséphine et Maria Walewska. Certes Marie-Louise lui a donné l’héritier dont il avait tant besoin, mais rien de comparable ! Tout le monde connait Joséphine, il la voulait sacrée impératrice avec lui, alors qu’il la savait déjà stérile, et bien peu connaissent Maria. Il la rencontre en 1807, à Varsovie et leur idylle durera jusqu’à Waterloo. Au départ elle n’était pas amoureuse de lui. Son entourage, ses amis et sa famille, même son mari, l’ont convaincue qu’une idylle avec l’empereur pouvait une opportunité, une chance pour la
Pologne et qu’il fallait qu’elle se sacrifie pour sa patrie ! Elle l’a fait mais elle tombe amoureuse de lui et lui sera toujours fidèle, la seule à aller le voir sur l’ile d’Elbe !

Et vos héros ?

Pépita et Ramuntxo voient leurs vies transformées suite à leur rencontre avec l’empereur ! Leur loyauté sera sans faille jusqu’au bout. Ils sont prêts à mourir pour la Patrie. A cette époque il étaient nombreux !

Aux ordres de l’Empereur

 

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