Hamas et FLN : même stratégie
Le 7 octobre, la France a découvert avec horreur les abominations dont le Hamas était capable.
Réserve faite des banlieues islamisées et de la mouvance islamo-gauchiste, la condamnation a été unanime.
Pourtant, au fil des jours, l’indignation s’est estompée et les critiques se sont reportées sur Israël au prétexte d’une riposte disproportionnée.
Étrange démarche qui renvoie dos à dos victimes et agresseurs.
Pour les plus anciens d’entre nous, ce processus est bien connu : c’est celui dont a bénéficié le FLN en Algérie et dont nous payons encore le prix sur les plans politique, diplomatique et historique.
Dans ces deux conflits, l’arme principale des insurgés est la terreur.
Elle vise un triple but : obtenir la soumission des populations, creuser le fossé entre les communautés et provoquer des représailles aussi féroces que possible.
Les horreurs commises par le Hamas sont trop proches pour qu’il soit nécessaire de les rappeler.
En revanche, qui se souvient encore des massacres commis par les nationalistes algériens à Sétif, Guelma, Djidelli, El-Halia, Melouza, Oran, etc. ?
La liste serait trop longue à détailler mais, tout au long de ces huit années de guerre, l’horreur a succédé à l’horreur avec sa litanie de femmes violées et éventrées, d’enfants égorgés et de prisonniers torturés à mort.
Hier comme aujourd’hui, pareilles exactions ne peuvent rester impunies.
Elles sont inévitablement suivies d’une riposte dont le dosage est facile à mesurer pour les donneurs de leçons en chambre, mais qui l’est beaucoup moins pour les décideurs et encore moins pour ceux qui, sur le terrain, sont confrontés à l’horreur de la situation.
Un bon massacre bien sanglant permet d’ouvrir la porte à ce qu’on qualifiera ensuite de « représailles féroces », de « riposte disproportionnée » ou de « vengeance aveugle ».
La « bataille d’Alger » constitue le parfait exemple du bénéfice à attendre de cette stratégie.
Tout le monde a entendu parler des moyens mis en œuvre par les parachutistes pour éradiquer le terrorisme, mais personne ne sait qu’on comptait en moyenne 300 attentats par mois à Alger au printemps 1957 !
La victoire militaire s’est effacée devant le scandale politique et ne reste dans les mémoires que le souvenir d’une répression « aveugle et disproportionnée ».
On l’a vu à Sétif, à Sakiet-Sidi-Youssef et en bien d’autres lieux. On le voit déjà à Gaza.
L’orchestration médiatique des événements permet en outre de transmettre à la postérité des chiffres totalement falsifiés.
Il en fut ainsi à Sétif où les rapports officiels parlent de 600 morts du côté des rebelles.
Les historiens, avec les précautions d’usage, estiment ce chiffre à 3 000 morts au maximum.
Le gouvernement algérien, lui, n’hésite pas à avancer celui de 45 000, porté même à 60 000 par Ferhat Abbas !
Ces chiffres délirants sont, hélas, bien souvent repris par des journalistes, des « chercheurs » … et des politiques de tout bord !
De même, le souvenir qui risque de rester de la « bataille de Gaza » est celui des bombardements israéliens et du nombre de victimes calculé par le Hamas, tandis que la tragédie du 7 octobre serait occultée, ignorée, voire niée.
La stratégie du Hamas est bien la même que celle du FLN.
Comme elle, elle s’appuie sur la terreur exercée, aussi bien sur sa propre population que sur celle de l’adversaire.
Comme elle, elle repose sur un pouvoir sans partage acquis par la force en éliminant toute opposition interne : le MNA de Messali Hadj en Algérie, le Fatah de Mahmoud Abbas à Gaza.
Comme elle, elle bénéficie d’appuis solides à l’étranger : Égypte, Tunisie, Maroc pour le FLN, Qatar, Iran, Syrie pour le Hamas.
Bien évidemment, l’environnement international a profondément changé, les objectifs des protagonistes ne sont pas les mêmes, les moyens d’information ont considérablement évolué, mais la démarche reste identique : se présenter en victime, remporter la bataille de l’opinion publique et faire passer à la postérité le narratif mis au point, ici par le FLN, là par le Hamas.
Espérons qu’au contraire de la France, Israël aura la volonté et la capacité de transmettre à l’Histoire une version des faits plus conforme à la réalité vécue sur le terrain !
Comments (2)
Rappelons à l’ auteur de cet article à sens unique que les Juifs ont dépossédé les Palestiniens de leurs terres grâce à l’ aide inconditionnelle d’ une diaspora financière ( les Rothschild par exemple ) très POLITIQUEMENT influente en Occident ( Angleterre et Etats Unis ) … les victimes ORIGINELLES est bien le peuple palestinien
Aujourd’ hui la Shoah ( extermination des Juifs par les Nazis ) ne suffit plus à ” justifier ” toutes les actions de l’ Etat Hébreux
L’article de MR. QC révèle, s’il en était besoin, la forte influence de l’atavisme muzz qui lui tient à la peau comme la tunique à Nessus . A partir de là , vous perdriez votre temps à vouloir débattre avec lui. Débat on avec un âne ?
Victoire à Israe! . Et c’est un GOY qui vous le dit…même si cela vous emmerde.