Immigration et argument pseudo-économique
Le camouflage des objectifs réels de la submersion migratoire par les élites est actuellement structuré autour de deux axes :
– celui, pseudo-humanitaire, du « on ne peut pas laisser des femmes et des enfants se noyer en Méditerranée ! »
– et celui, pseudo-économique, jadis célébré par le chanteur Pierre Perret des « immigrés qui venaient tous de leur plein gré vider les poubelles à Paris ».
Pseudo-économique pourquoi ?
D’abord, parce que le recours prétendument inévitable à la main-d’œuvre importée est actuellement défendu sous le prétexte des métiers dits « en tension ».
Or, cela a déjà été dit mais il faut le redire, cette tension est créée de façon artificielle par l’excès de socialisme qui permet à un certain niveau d’ambition de gagner aussi bien sa vie, sinon mieux, en cumulant aides sociales et trafics que par un emploi déclaré.
On évoque souvent l’exemple de l’hôtellerie : comment oser faire croire à la nécessité d’aller chercher jusqu’en Afrique du personnel capable de transférer des assiettes entre les cuisines et les salles des restaurants, tandis que le contribuable entretient des milliers de bénéficiaires du Revenu de Solidarité « Active » totalement inactifs ?
L’autre argument de nature supposée économique serait la « pression à la baisse sur les salaires ».
Il est possible que, dans certaines branches d’activité, des entreprises réalisent une économie de charges salariales en faisant travailler des immigrés (surtout si ceux-ci ne sont pas déclarés !), mais à cette économie il conviendrait d’apporter une correction basée sur la productivité.
Une grande entreprise française avait réalisé une étude en comparant la productivité de deux de ses usines identiques, l’une située en métropole, l‘autre dans un des départements d’Algérie avant l’indépendance et un écart significatif et similaire à celui mesuré à l’époque frappe les yeux aujourd’hui à travers le niveau de service de nombre de structures atteintes par la « discrimination positive ».
De surcroît, à cette économie, déjà raccourcie, calculée et ramenée à chaque immigré qui travaille, si, par rigueur comptable, on ajoute une quote-part du coût global de maintien sur le territoire de tous les immigrés qui ne travaillent pas, il est peu probable que la rentabilité du recours à la main-d’œuvre étrangère soit aussi nette qu’il y a 50 ans, lorsque tous les immigrés travaillaient.
Mais, bien entendu, pour lancer une approche « contrôle de gestion » pointue sur ce sujet, il faudrait pouvoir se désincarcérer de la pression quasi-religieuse fondée sur l’antiracisme mis à toutes les sauces, et surtout traiter, en passant par les isoloirs, le cas de cette profession qui, pour l’instant, est bien en tension et toujours en attente de compétences : ministre de l’Économie !
Laisser un commentaire