Immigration et pression sur les salaires

Immigration et pression sur les salaires

En écoutant sans réaction sur un plateau télé une invitée réciter le verset d’on ne sait plus quel livre saint du gauchisme : « Le patronat veut des immigrés pour faire pression à la baisse sur les salaires », celle qui menait l’interview confirme encore une fois combien il est souvent pertinent d’encadrer de guillemets le mot « journaliste ».
En effet, à défaut de pouvoir démontrer que cette assertion est fausse, elle disposait de quatre raisons pour la qualifier au moins de discutable.
La première, c’est que, si certains Français sont conduits à accepter des salaires plus bas qu’ils ne le souhaiteraient, c’est probablement moins en raison d’une concurrence immigrée que de la permanence d’un chômage de masse dont ils n’ont nulle envie de rejoindre les rangs.
La deuxième, c’est que la condition minimale pour que les immigrés faussent le marché du travail, ce serait que ceux qui sont entrés en France comme « main-d’œuvre » aient tous des compétences et des capacités de travail équivalentes à celles des Français : la mise en place de « chartes diversité » et autres « discriminations positives » dans certains secteurs a permis de constater à l’œil nu que ce n’est pas le cas et un dernier de la classe en maths comprendrait qu’on n’augmente pas la profitabilité d’une entreprise en payant même 2 fois moins cher des employés qui seraient trois fois moins productifs !
La troisième raison, c’est que même si, bien sûr, les immigrés accueillis sans contrat de travail ne deviennent pas tous des délinquants, c’est tout de même dans leurs rangs que se trouve la majorité des éléments perturbateurs de notre cohésion sociale qui, eux, n’exercent de pression à la baisse sur aucun salaire.
Il est même possible que ce soit le contraire car, pour recruter des policiers, des enseignants et des surveillants de prison, il va bientôt falloir offrir dans ces professions des rémunérations de plus en plus élevées.
Pour comprendre la quatrième raison, il faut supposer que la Cour des comptes comptabilise chaque année les dépenses publiques qui n’existeraient pas sans l’immigration et qui, de toute évidence, ne peuvent être compensées par aucun revenu généré par celle-ci : aides sociales non assises sur des cotisations, AME, coût des centres de rétention, subventions aux associations pro-immigration, part annuelle de la politique de la ville, sans oublier, de temps en temps, un petit milliard de destructions par Kevin et Matteo.
Une fois le total établi, plutôt que de camoufler ces pertes sèches en les diluant dans l’augmentation des impôts de ceux qui en payent, il faudrait diviser cette somme par le nombre d’immigrés en activité (déclarée …), puis ajouter cette quote-part dans les charges salariales et patronales des entreprises au prorata du nombre d’immigrés qu’elles emploient : il est bien possible alors que les employeurs qui réclament davantage d’immigration aient une vision différente de la « pression sur les salaires vers le bas » !
Pour affiner ces thèses, il faudrait disposer de cet outil de mesure nommé « statistiques ethniques » dont on sait, hélas, que la prohibition a précisément pour but de discréditer et de diaboliser, en la privant d’une base scientifique, toute analyse portant sur l’immigration qui mettrait en cause le dogme de la « chance pour la France ».
Quoi qu’il en soit, les raisons de l’acharnement de nos fausses élites durant 40 ans pour promouvoir une immigration ingérable et déconnectée du marché de l’emploi relèvent moins d’une volonté de jouer sur les salaires que d’un plan de reconfiguration de notre société pour l’amener au format souhaité par les milieux auxquels elles se sont soumises.

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