Incohérents écolos pastèque
Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, vient de signer, avec plusieurs élus de son parti, un communiqué assez surréaliste à propos de la reprise avortée de la société Fonderie de Bretagne (basée à Caudan dans le Morbihan).
Nos Khmers verts accusent Renault, principal client de la société, de ne pas s’être engagé à maintenir des volumes de commande suffisants pour assurer la reprise de la société par l’investisseur allemand Private Assets.
Ils accusent également Renault de délocaliser sa production en Turquie, Espagne et Roumanie, au lieu de privilégier ce site du Morbihan.
Mais ces élus se moquent du monde.
Tout d’abord, comment peut-on reprocher à Renault de délocaliser sa production quand le socialisme, promu avec fanatisme par ces « écolos pastèque » détruit les marges de ceux qui essaient de produire en France ?
Mme Tondelier ignore-t-elle que le coût horaire du travail est presque 5 fois plus élevé en France qu’en Roumanie ?
Ignore-t-elle qu’une entreprise française paie pratiquement deux fois le salaire net d’un collaborateur ?
La délocalisation de nos entreprises est une tragédie, mais une tragédie engendrée par une politique inepte.
Libérez le travail et les entreprises reviendront, c’est aussi simple que cela !
Mais, en l’occurrence, Mme Tondelier se moque doublement du monde.
Avec son parti, elle est la principale responsable de la hargne anti-voitures qui sévit en France depuis des années.
Elle-même déclarait en 2023 : « La voiture, c’est l’industrie du passé. »
Comment peut-elle se plaindre ensuite que les constructeurs automobiles désertent notre pays ?
Le plus frappant, parmi la caste jacassante, c’est cette incohérence. L’immense majorité des politiciens semble oublier que les lois ont des conséquences et que l’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
On ne peut pas vouloir le plein-emploi, l’ouverture des frontières et le socialisme « en même temps ». On ne peut pas vouloir un pays sans voiture et une industrie automobile « en même temps ». C’est même cela, la politique : faire des choix – mais nos modernes politiciens en semblent incapables !
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