L’Union européenne contre les peuples
À la veille des élections européennes, l’Union européenne rappelle aux peuples qu’ils ne sont plus indépendants.
Le 12 septembre 2018, le Parlement européen a voté une résolution dénonçant une violation grave par la Hongrie « des valeurs sur lesquelles l’Union européenne est fondée ».
La veille, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, était venu dénoncer « l’insulte faite à l’honneur de la nation hongroise ». Et il ajoutait : « Nous ne céderons pas au chantage des forces qui soutiennent les migrants contre la Hongrie. La Hongrie défendra ses frontières et défendra ses droits, y compris contre vous, s’il le faut. »
Le principal grief vise la politique de fermeture des frontières décidée par la Hongrie, et dénoncée comme « une atteinte grave aux droits fondamentaux des migrants, des demandeurs d’asile, et des réfugiés ».
Il est également reproché à la Hongrie de supprimer le programme d’études sur la théorie du genre à l’université fondée par le milliardaire George Soros, et de défendre dans sa constitution, dans ses lois et dans ses écoles, une « conception conservatrice de la famille ».
Au nom de prétendues « valeurs européennes », l’Union européenne dénie à la Hongrie sa souveraineté.
Cette résolution confirme l’effort des dirigeants européens pour imposer un super-État se substituant aux souverainetés nationales. Elle s’inscrit dans un mouvement plus vaste qui affecte les nations occidentales.
L’encouragement des mouvements migratoires, la théorie du genre, le changement climatique, la mondialisation heureuse, sont les axes principaux de la « gouvernance mondiale » qui cherche à s’imposer.
Mais la résolution qui vient d’être votée contre la Hongrie risque, à terme, de se retourner contre l’Europe. Lorsque viendront les débats sur des sanctions contre la Hongrie, la Hongrie peut compter sur les veto de la Pologne, de la Slovaquie, de la République tchèque, auxquels s’ajouteront ceux de l’Autriche et de l’Italie.
Il ne pourra qu’en résulter une fragmentation de l’Europe, venant aggraver les effets délétères du Brexit.
En octobre, la Commission européenne a rejeté le projet de budget de l’Italie qui prévoit un déficit de 2,4 % de son PIB – alors qu’elle a validé le budget de la France qui prévoit un déficit de 2,8 % de son PIB.
Mais, surtout, le peuple italien vient de porter au pouvoir un gouvernement « populiste » qui, comme le gouvernement hongrois, s’oppose à l’entrée de migrants. C’est là une manifestation de rébellion que l’Union européenne se devait de sanctionner.
Le 21 novembre la Commission européenne a rejeté à nouveau le budget de l’Italie et mis en route une procédure de sanctions. Cette procédure est longue et, pour aboutir, elle doit être approuvée par la majorité des pays de la zone euro.
En retour, l’Italie qui est un pays contributeur net à l’UE pourrait suspendre le versement de sa contribution. C’est donc un bras de fer qui s’engage.
L’Italie est d’autant plus vexée de ce refus que :
1. D’autres pays ont des dettes encore supérieures aux 130 % du PIB de la dette italienne.
2. La France, avec son déficit annoncé de 2, 8 % au lieu de 2,4 % pour l’Italie, est absoute.
Pour le moment, le gouvernement italien refuse de s’engager dans une politique d’austérité « à la grecque » et répond à l’Europe « Me ne frego » (Je m’en fous).
Les peuples commencent à se rendre compte que l’Union européenne leur dénie le droit d’exister en tant que tels, les oblige à se fondre dans un magma cosmopolite ouvert à tous les vents, et les vassalise face au super-État européen qu’elle veut leur imposer.
Les populismes, qui montent partout en Europe, traduisent l’inquiétude des peuples qui se sentent menacés et ne veulent pas mourir.
Comments (9)
le coupable c’ est toujours l’ autre ; ici l’ U.E.
non les coupables c’ est d’ abord nous
et c’ est sur nous que nous avons, potentiellement, le plus de … pouvoir
L’Idiot (brutus) n’a pas pu s’empêcher de sortir une nouvelles annerie . Le pire est qu’il semble content de lui. Pitoyable. Cet anachorète de bazar doit se sentir bien seul. Je lui suggère d’aller à Delphes et de s’asseoir sur le trépied de la Pythie afin de recevoir (par l’anus) les fumées calmantes envoyées par les dieux depuis les tréfonds de la terre . Hé oui l’ignare : cela se passait ainsi.
en latin ” idiot ” se traduit par ” blennus ” ; avouez que cela prête à une confusion phonétique avec votre ” avatar ”
” brutus ” signifiant lui ” déraisonnable ” ou ” stupide “
il faut se méfier des buveurs d’ eau
Dans le désert l’eau est le liquide le plus prisé.
On ne se méfiera jamais assez de tous ces bédouins buveurs d’eau mentholée.
vous vous ” @brenusez ” chaque jour davantage H@ns !
pour votre hygiène intellectuelle il est plus que temps que vous vous ressaisissez !
// pour votre hygiène intellectuelle il est plus que temps que vous vous ressaisissez ! //
Vous parlez de vous-même je suppose.
Vous êtes le seul sur ce site à ne pas vous en apercevoir.
On essaie de partout de vous aider mais en vain.
Vous ressemblez de plus en plus à votre mentor “Macron”,isolé comme lui dans la splendeur!
Coluche n’était pas trop ma tasse de thé avec son humour passablement vulgaire. Il faisait néanmoins preuve d’un bon sens certain.
Ainsi, l’une de ses blagues avait été “donne moi ta montre que je puisse te donner l’heure”. C’est à peu près ce qui se passe avec la technocratie bruxelloise. Des milliards d’€ sont confiés à une bande de technocrates jaillis de nulle par et surtout élus par personne, c’est à dire sans la moindre légitimité démocratique, mais dont les lubies sont imposées et financées par des peuples, y compris contre leurs intérêts.
Quand on voit la photo de l’alcoolique illustrant cet article, le rouge monte au nez.
Comment des gens pareils peuvent-ils obtenir des postes de haut niveau.
Sommes nous tous devenus fous pour permettre cela?
Les décisions prises par ce genre de type ne peuvent naturellement qu’être au niveau du bistrot du coin.
Cela explique la déconfiture de l’EU.
Conclusion: l’EU, un machin à incinérer, il n’y a strictement rien à recycler.