J’accuse les marxistes culturels
Il faudrait Racine ou Shakespeare pour cerner la dimension tragique dans les deux meurtres qui ont bouleversé l’Amérique et le monde. Et la force du mal en action.
Il y eut d’abord, le vendredi 5 septembre, la révélation du meurtre d’Iryna Zarutska dans le métro de Charlotte, Caroline du Nord, survenu le vendredi 22 août, exactement trois semaines plus tôt mais délibérément tu par les édiles locaux et par les médias locaux et nationaux. Alerté par les réseaux sociaux sur lesquels circulait la vidéo de surveillance du métro, où l’on voit cette scène de film d’horreur se dérouler, le président Trump lui-même s’est adressé au pays, forçant ainsi les médias de gauche à couvrir ce qui est bien plus qu’un « fait divers ». Trump réclamait la peine de mort pour ce crime sauvage, montrant en parallèle la photo de la jeune fille de 23 ans, l’innocence et la beauté incarnées, et celle du tueur, un Afro-américain 14 fois récidiviste et néanmoins en liberté.
Cette horreur avait suscité un post indigné de Charlie Kirk, son dernier.
Pourquoi, au-delà des images poignantes, ce meurtre est-il si important ? Charlotte est une « ville sanctuaire », c’est-à-dire une ville où, en toute illégalité, les criminels ne sont pas incriminés mais défendus, par principe, surtout s’ils sont non-blancs. Dans cette scène, ce qui est frappant, c’est que Brown (cet « animal » comme Trump désigne le tueur) ne regardait pas les autres passagers, tous non-blancs, mais sort son couteau et se lève dès qu’il voit Iryna s’asseoir et la frappe à la carotide, comme ça, l’affaire de quelques secondes, puis s’éloigne dans l’indifférence générale. Les édiles ont cru pouvoir cacher au public ce crime qui était dérangeant à plusieurs égards pour eux. D’abord, ils risquaient de perdre les subsides fédéraux pour leur métro si mal géré. Et rien dans cette scène ne les arrangeait : la victime, une jeune Ukrainienne, n’avait pas un profil intéressant, immigrée certes mais légale et blanche. Le tueur, lui, était évidemment la véritable victime… L’Amérique de gauche a assimilé les ratiocinations de Badinter et de l’UE sur la question et de moins en moins d’États appliquent la peine de mort. Là-bas comme chez nous, c’est la clé de voûte du système des peines qui a disparu. Pas encore abolie aux Etats-Unis, la peine de mort est désormais presque toujours l’objet de marchandages judiciaires douteux.
Ce meurtre nous concerne donc, nous Français et Européens, car, si nous n’avons pas officiellement de villes sanctuaires, nous avons la même justice dévoyée et les mêmes juges qui sont aussi criminels que les délinquants dangereux qu’ils osent laisser en liberté en accordant, absurdement, la même importance à l’avis pseudo-scientifique de psychiatres désignés.
Puis, le 10 septembre, ce fut le tour de Charlie Kirk, frappé lui aussi par le mal, cette fois-ci sous les traits d’un jeune homme radicalisé par l’extrême gauche et qui avait décidé, sans le connaître, que le jeune conférencier conservateur était « fasciste ». Charlie fut lui aussi frappé à la carotide. Le 14 octobre prochain, il aurait eu 32 ans. Sur les balles retrouvées près du fusil du tueur, l’inscription « Fascist, Catch ! » (Attrape ça, Fasciste !). Qu’est-ce que Robinson pouvait bien connaître du fascisme ? RIEN. Comme deux jeunes Américains sur trois ayant fréquenté l’école et l’université, il avait appris de ses professeurs le narratif de la gauche, qui affirme avec autorité que les conservateurs sont « fascistes », donc apparentés à Mussolini et Hitler, donc à abattre « par quelque moyen que ce soit ».
Daniel Greenfield, dans son article du 12 septembre (Treat Campuses Like Terrorist Training Camps, Frontpage), désigne la guerre livrée à l’Amérique par les professeurs soixante-huitards qu’il assimile à juste titre à des terroristes intérieurs qui doivent « être traités comme tels et tenus pour responsables ».
Faut-il rappeler les qualités exceptionnelles du jeune leader ? Après de brillantes études secondaires, il fait le choix de ne pas faire d’études supérieures. S’endetter, ce n’était pas pour lui et il n’avait pas de temps à perdre, sa voie étant toute tracée : accomplir sa mission, sauver la jeunesse américaine de la propagande anti-américaine, anti-chrétienne et anti-occidentale disséminée dans les universités. Turning Point USA est le nom prophétique qu’il donne au mouvement qu’il crée. L’Amérique en 2012, sous Obama, est déjà en danger de mort ; les conférenciers conservateurs sont « désinvités » dans toutes les universités. Kirk, guerrier culturel né, champion de la jeunesse déboussolée mais encore récupérable, est l’artisan du miracle de millions de votes de la Génération Z en faveur de Trump en 2024, des jeunes (les 18-25 ans) qui ne votaient pas parce qu’ils n’avaient aucun repère et se sentaient laissés pour compte. Des jeunes gens stigmatisés par la théorie de la « masculinité toxique » ou adonnés à la pornographie ou à la drogue. Kirk n’était pas seulement un guide politique, il avait aussi une dimension de prêcheur évangéliste et a su montrer à ces jeunes la valeur de la moralité chrétienne, par le dialogue et la persuasion, jamais par la méchanceté ou l’humiliation envers ses opposants. Et quel courage ! Oser organiser des sessions de Questions et Réponses en territoire hostile ! Rappelons qu’Anne Coulter ne put quitter un campus en vie il y a une dizaine d’années que grâce à l’aide des Proud Boys.
Kirk était comme Martin Luther King et Ghandi un apôtre du combat politique par la non-violence.
Mais la gauche tueuse, ses juges et procureurs, ses journalistes, professeurs et autres « élites » sont tous coupables de ces assassinats, par leur diabolisation constante de nos valeurs et de nos leaders. Ce sont eux qui ont versé le premier sang, eux qui ont voulu bouleverser nos valeurs et nos traditions, eux qui fabriquent en série des « concepts » assassins contre nous. Eux qui persistent encore aujourd’hui, en France plus encore qu’aux Etats-Unis, en nous traitant de « diviseurs », « provocateurs », « ultra-conservateurs », alors que ce sont eux, membres actifs ou idiots utiles de l’ultra-gauche qui ont une rhétorique de haine. Sur la chaine LCI, le 10 septembre, on a vu Samantha de Bendern et Serguei Jirnov soutenir que Charlie avait « provoqué » son malheur et que Trump était Hitler. Ces deux individus auraient dû être renvoyés sur-le-champ comme l’a été Matthew Dodd à la très gauchiste chaine MSNBC. Et bravo à Guillaume Roquette pour avoir fait remarquer que c’est toujours la gauche qui vise les républicains et conservateurs et pas l’inverse.
Et le 11 septembre, il a été rappelé comment la gauche a accusé les victimes du Onze Septembre « de l’avoir bien cherché ».
C’est la même attitude qui perdure.
J’accuse la gauche marxiste.
Laisser un commentaire