Justice

Justice

On entend fréquemment dire que la justice est faible avec les forts et forte avec les faibles.
Les forts sont évidemment les narcotrafiquants, les dealers, en bref les criminels, au sens large, qui inspirent la terreur et la crainte d’une vengeance une fois libérés (celle-ci se mange froid dit un vieil adage). Les faibles sont les honnêtes gens aux prises avec une interprétation imprévisible du droit.
Comme l’a écrit le juge Baudot en 1974 dans sa harangue aux jeunes magistrats : « La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. »
On entend dire que la justice est politisée. Elle est comme le syndicat de la magistrature d’extrême gauche (mur des cons). Les condamnations relativement récentes de François Fillon, de Nicolas Sarkozy et de Marine Le Pen sont troublantes.
Dans ces conditions, pourquoi ne pas en faire une fonction élective ? Les jugements deviendraient plus démocratiques. On prête à François Mitterrand, monarque républicain proche de Charles Maurras et du Maréchal Pétain, la réflexion suivante : « La gouvernance des juges a détruit la monarchie. Elle aura la peau de la République. » (Je cite de mémoire)
Notre système électoral est aussi contesté. Il ferait l’objet de nombreuses magouilles au second tour, qualifiées d’alliances contre-nature. Pourquoi ne pas le remplacer par le scrutin majoritaire uninominal à un seul tour, moins coûteux ? Les décisions de justice seraient moins critiquées, sauf par les avocats, avec l’onction du suffrage universel.

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