La catastrophe éducative
La seule réforme de l’école qui vaille pour sauver la France, qui s’enlise dans la médiocrité en matière d’enseignement, est de s’attaquer à la racine du mal. Pourquoi cet échec avec une fonction publique pléthorique qui absorbe la plus grosse part du budget de l’État ? Pourquoi fait-on moins bien que tous nos voisins ? Pense-t-on que cela fonctionnerait mieux avec encore plus d’argent ? Plus de personnel ?
Les solutions à ces problèmes majeurs ne sont pas là. La seule vraie question est celle-ci : ceux qui enseignent actuellement ont-ils été formés pour transmettre leur savoir à des élèves, dont certains ne parlent pas le français ?
À ce problème, une seule bonne réponse : celle que fit Jules Ferry pour intégrer dans un même système des provinces qui ne constituaient pas encore la France hexagonale. Les instituteurs de ce temps étaient mus par une vocation – et non, comme beaucoup actuellement, faute d’avoir trouvé un autre métier ailleurs.
Ayant commencé ma vie professionnelle comme instituteur, mon très grand âge m’a permis de suivre, à travers mes enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, cette « dégringolade » de notre enseignement. Pourquoi ? Parce que les « instituteurs » ne sont pas devenus « professeurs » pour des raisons pédagogiques et avoir été mieux formés, mais simplement pour qu’on puisse aligner leur statut, et donc leur salaire, sur celui des fonctionnaires de leur niveau.
Il faut créer dans les villes ou quartiers très cosmopolites, en amont des cours préparatoires, des classes à effectifs réduits uniquement dévolues à l’acquisition de la langue française, comme le préconise le nouveau ministre de l’Éducation nationale. En commençant par la discipline dont la première étape serait, comme il le propose, le rétablissement de l’uniforme-tablier pour tous. Bien entendu, il faut aussi – mais lui n’en parle pas – exclure tout ce qui est politique, qui n’a pas sa place à l’école, et y inclure l’instruction civique et le sentiment d’appartenance à la même nation.
Comme l’on sait, les écoles privées chrétiennes ont la cote, au point que, dans le Midi particulièrement, nombre de familles musulmanes y inscrivent leurs enfants – ce qui ne pose aucun problème à personne et les conduit vers la réussite. Une statistique sur leur nombre serait la bienvenue, comme sur les résultats obtenus par ces enfants ! Je suis sûr qu’elle prouverait qu’elles pourraient servir d’exemple aux classes de notre enseignement public.
Comments (26)
Monsieur Raoul Villain,
à droite ou à gauche, qui s’est vraiment “attaqué” aux racines mêmes d’une éducation et instruction
qui ne prennent pas en compte les bouleversements technologiques, sociétaux, etc.
La société a également changé, ainsi que la cellule familiale, mais aussi les conditions de vie et
une promiscuité nouvelle à laquelle de nouvelles structures adaptées auraient dû répondre. Par
exemple, les étrangers qui séjourneront en France durant… un certain temps… devraient recevoir, par
leur pays d’accueil, une formation concernant, déjà, “le vivre en France” avant, et, en fonction de leur âge,
une scolarité ou une acquisition de base, plus un suivi de certaines règles et pratiques adaptées, la langue
notamment. Hélas, le système tel qu’il est aujourd’hui, ne peut pas répondre à cet afflux d’une très grande
disparité.
Par ailleurs, et enfin, dès l’Ecole normale, il aurait fallu prendre en compte la sécurité des établissement,
renforcer la discipline à l’intérieur, bref, faire prendre conscience très tôt des difficultés prévisibles auxquelles
nous allions être confrontés, ainsi que de prendre en compte, progressivement, tous les changements, pas
forcément progression, d’une société qui se transforme mais dans laquelle il faut évoluer. Donc, finalement,
l’éducation comme l’instruction doivent suivre un chemin parallèle et conscient.
Pour terminer, cette fois, je suis pour tout ce qui peut faire progresser un système vermoulu et qui a besoin
d’autres éléments que des casuistiques de chapelles et autres arguties politiciennes.
Bonne journée Monsieur.
Tout est programmé afin que nos enfants soient au même niveau que la racaille qui ne veut pas travailler et qui fiche le bordel dans les classes. Plus les gens auront un niveau bas, plus on pourra manipuler leur cerveau. Voyez les émissions débiles de la télé, ça me fait sursauter d’entendre autant d’inepties. Lorsque les gens ont le cerveau dans les chaussettes, rien de plus facile que de les transformer en esclaves. Voyez ce que nous promet le plan Kalergi – nous sommes sur la bonne voie c’est certain.
dans la rubrique : …
la vestale de la bonne conscience humaniste et mondialiste Nadia Daam qui officie sur Arte placée devant un choix cornélien :
” je prefèrerais aller chez Hanouna que passer une journée à EuroDisney ”
en effet elle se retrouverait en Communauté [ et pas seulement de Pensée ] et n’ aurait pas à subir la trivialité du beauf franchouillard ou chinésé basiquement et culturellement américanisé
pour moi, grand admirateur de … Sparte, ce serait plutôt tomber de Charybde en Scylla
Bonsoir Quinctius Cincinnatus.
Je ne sais pas où se trouve le bouton « répondre » donc je mets mon post en tête de fil. Votre argumentation rappelle vaguement celle de Jaurès qui, inévitablement, comme n’importe quel neuneu abolitionniste me ressortait le coup du Texas avec les mêmes vieilles statistiques frelatées qui doivent figurer sur un rouleau de papyrus chez mes très chers copains d’Amnésie « international ».
A vous dire vrai, si vous saviez à quel point je me fous de ce qui se passait sous Louis Philippe cela vous donnerait une idée de l’infini. Ce genre de pseudo discours « d’intellectuel » vaguement dilettante m’a toujours laissé froid. Dans le même style on peut nous ressortir les discours sur la jeunesse de St Augustin ou de Platon pour nous expliquer que « bon » « quelques » voitures brûlées : il faut bien que jeunesse se passe (Préfet du Gard années 2000) ou une émeute en Banlieue lilloise : ce n’est pas de leur faute, ils sont malheureux (Martine Aubry fin des années 1990).
Puisque donc ce n’est qu’un problème de « Grande Métropole », je me permets de vous suggérer l’action suivante : garez votre véhicule dans un petit bourg du Midi de la France, celui que vous voulez, entre la Frontière espagnole et la Frontière italienne, en laissant vos clés sur le contact. Revenez quelques temps après, la probabilité qu’il fût encore en place est moins importante que celle d’un gain à un des jeux de hasard. Pourtant jusqu’à la fin des années 1970 , c’était monnaie courante. Voilà quelque chose de « nouveau » sous le soleil…
Je vous souhaite une très bonne soirée.
Raoul,
consolez-vous d’avoir eu la chance d’être instruit à une époque où la compétence et l’excellence étaient encore à la mode.
De nos jours tout est téléguidé au lance-pierre par une bande de pseudo-spécialistes ayant appris la pédagogie dans le bac à sable de leur enfance.
Bac à sable dans lequel ils ne faisaient que détruire ce que construisaient les autres.
Les bonnes choses meurent, les mauvaises survivent, la nature tire inexorablement tout vers le bas.
Sans protection le fer redevient rouille.
Bonjour « Hans ».
Je suis pleinement conscient d’avoir eu de la chance et je crois l’avoir dis dans mon commentaire adressé à l’auteur de l’article. J’ai eu également de la chance d’être enfant à une époque où à 12 ans, la liberté était totale (certes le retour à la maison était fixé impérativement à 19 heures et ce n’était pas négociable), alors qu’aujourd’hui, à chaque sortie, les parents craignent pour la sécurité de leurs enfants.
Effectivement, je suis entièrement d’accord avec vous, tous les cuistres du pédagogisme, du sociologisme, du psychologisme sont une calamité comparable aux sept plaies d’Egypte. Cela n’explique pas tout il y a deux responsables : la Droite et les profs. Les profs en soutenant la gauche ont « creusé leur propre tombe » et la Droite a été indigne. C’est quand même bien la Droite qui a créé le Collège unique ! C’est une incompréhension totale du sens de « L’Histoire », une spécialisation de plus en plus poussée.
Plus prosaïquement. Un de mes meilleurs amis est chef d’entreprise, il a une petite structure et il est logiquement débordé de travail. Son épouse travaille, Bref.
Sa fille scolarisée dans un collège de secteur d’une petite ville française n’a pas été en mesure de pouvoir écouter ne serait-ce qu’un cours !
Pour le dire trivialement : les classes de Collège c’est le bordel ! Chacun fait ce qu’il veut quand il veut. Bien entendu, on ne peut pas mettre en prison un élève perturbateur mais, toutefois c’est à rapprocher d’autres comportements déviants : que pensez-vous par exemple de faire caresser des chats à des islamistes « radicalisés » pour « soigner leurs pulsions » ?
Je vous souhaite une bonne journée.
Raoul,
quand vous décrivez votre enfance, j’y vois la mienne en tous points identique.
Les enfants pouvaient se promener dans la campagne, jouer à l’indien et au cow-boy. Les parents n’étaient pas sous la crainte constante qu’il leur arrive quelque chose de grave.
Les fous étaient encore tenus à l’écart de la population, sans que des vierges effarouchées ne hurlent leur effroi.
De nos jours il est périlleux de laisser jouer des enfants dans sa propre cour sans y jetter de temps en temps des coups d’oeil anxieux.
Entretemps le socialisme a passé et comme Attila où il passe il ne laisse plus rien à détruire derrière lui.
Nour retournons inoxerablement vers la barbarie.
Correction
Nous retournons inexorablement vers la barbarie.
Bonjour “Hans”.
Je suis en tout point et mot pour mot d’accord avec vous. Seule la fin et votre “conclusion” me paraissent trop pessimistes (mais je peux me tromper). Churchill disait: “Christophe Colomb était le premier socialiste, quand il est parti, il ne savait pas où il allait, quand il est arrivé il ne savait pas où il était et tout ça avec l’argent des autres”. C’est la fin de cette boutade (quoique) qui m’intéresse à ce moment. Comme vous le savez, la CSG a été très fortement augmentée sur les retraites, et…la croissance française a calé. Qui est “””””””””””Riche””””””””””””””” et dispose de temps pour dépenser son argent…un retraité. Donc “on est souvent à court de l’Argent des autres”. Inutile de vous citer l’auteur(e). D’autre part les délires dépensiers de Mr Hamon (Revenu Universel) ont laissé de marbre la quasi totalité des électeurs. Reste la “France insoumise” contrainte aux acrobaties les plus cocasses pour capter un vote religieux et identitaire à partir d’un Auteur (mauvais) qui pensait que “La religion est l’opium du peuple”… Regardons ailleurs que reste-il de “Podemos” de “Siryza”…Il ne reste rien…
La barbarie: là non plus je ne suis pas (tout à fait) d’accord avec vous. A mon sens, nous y sommes et il suffit de sortir un peu de son domicile (de jour) puisque la nuit tous les chats sont gris, pour être consterné. Personne n’aide une vieille dame à traverser, certaines catégories “défavorisées” brûlent, pillent, violent en toute impunité tout cela dans un silence assourdissant…Je me souviens de Nathalie Arthaud qui, à une question sur ce sujet à la télévision par Zemmour, a répondu “c’est parce qu’ils sont pauvres”…Les fameuses “inégalités”. A la limite ce que j’observe va au delà de ce que vous désignez par “barbarie” (et je vous rejoins sur le terme) par contre je pense qu’inexorablement nous en sortirons. Je ne suis pas intelligent, ni très cultivé. Mais très jeune, comme j’étais à l’époque un peu timide, j’ai appris à observer, à regarder autour de moi or le socialisme (quelle que soit son AOC) doit détourner des masses considérables d’argent privé pour s’acheter une “clientèle” électorale. Regardez par exemple ce qui ‘est passé pour les ouvriers, bien sûr “on” a augmenté les salaires, bien sûr “on” a mis en place les 35 heures mais 7% des ouvriers ont voté Jospin déjà en 2002. Il ne faut pas aller bien plus loin pour comprendre pourquoi on laisse entrer sur notre territoire chaque année au moins 300 000 (et je pense qu’ils n’y sont pour rien, même si la mentalité d’assisté me gêne): le socialisme a besoin d’un prolétariat mais le prolétariat n’a pas besoin des socialistes. Ainsi, contrairement à vous, je pense que, inexorablement, et cela sera à mon avis très long nous sortirons de la barbarie.
Je vous souhaite un très bon week-end.
Correction: 300 000 personnes.
Raoul,
Churchill avait en son temps relevé le défi du barbarisme et au prix de milliers de victimes de part et d’autre l’avait vaincu.
Un homme de sa trempe ne court pas les rues de nos jours et nos dirigents actuels n’ont pas le centième de sa volonté pour changer le cours des évènemets.
N’étant plus tellement jeune j’ai donc décidé de me défendre par la dérision, d’où la conclusion pessimiste de ma dernière réponse.
De nouvelles lois en gestation ne permettront sans doute plus longtemps cette dernière liberté. J’ai une bonne raison de croire que tous les intervenant(e)s de ce site sont déjà fiché(e)s quelque part.
Il faudra donc mourir en silence.
à @ RAOUL VILLAIN
sous Louis Philippe les services de police de Paris estimaient qu’ environ 1 / 4 de la population ( parisienne et des ” barrières ” ) représentait sous des formes et ” activités ” diverses un danger pour la ” société ” … d’ où quelques années plus tard … le baron Haussmann ! … rien de nouveau sous le soleil des grandes métropoles cosmopolites ports ou pas ports *** !
*** allez à Hambourg ce n’ est pas rien !
une autre catastrophe qui succède naturellement à la catastrophe éducatrice : la catastrophe … politique : …
chaque jour nous donne une raison de plus pour ne pas voter pour les gens de la petite droite ou de l’ extrême droite encore moins pour les gens du grand centre ( pour cette dernière l’ affaire italienne avec l’ Aquarius ) … quant aux gens de gauche n’ y pensons même pas … dégénérés mentaux qu’ ils sont !
à se demander si tous ces gens là ont un cerveau
À un certain moment la Belgique s’est retrouvée sans gouvernement.
Ce pays ne s’est pas effondré pour autant.
Il faudrait faire une enquête auprès des citoyennes et citoyens belges pour leur demander ce qu’elles / ils ont retenu de cette période.
Cela pourrait être instructif pour tout le monde.
d’ accord mais le ” gouvernement ” qui ne gouvernait plus car mis en minorité ” gouvernait ” quand même ( vous suivez ? ) … pendant cette période de ” vide “, pourtant rempli , aucune décision importante n’ était prise : on ” expédiait ” ( sic ) les affaires courantes et ils ne ” pensaient ” plus, ce qui fut une volumineuse bouffée d’ air frais pour les ” civils ” ; les politiques n’ étaient plus que des spectateurs et qui regardaient … tourner la machine … productrice : la Belgique fonctionnait sans eux et ils en étaient les premiers étonnés
//” plus, ce qui fut une volumineuse bouffée d’ air frais pour les ” civils ” //
Personnellement c’est ce que j’avais aussi retenu de cette période bénie. Il est toujours intéressant de comparer son point de vue avec celui des autres.
Je propose qu’un quinquennat sur trois soit un quinquennat vide.
Sans Chambres, sans Ministres, sans Président, avec une équipe réduite de techniciens expédiant les affaires courantes.
L’argent économisé servant à rembourser les dettes.
Une mesure du bonheur spécifique des citoyen(ne)s serait effectuée avant et après ce quinquennat pour juger de son efficacité.
voilà une idée qu’ elle est bonne : le quinquennat vide !
commençons l’ expérience avec un … C.D.I de 6 mois !
Plutôt un mandat politique de 6 mois non renouvelable.
entre la poire et le fromage, j’ ajouterais que l’ idée du ” quinquennat vide ” est une idée à creuser
Beam me on Scotty I’ve more of it in store!
à ce sujet les Suisses par un référendum en 2002 ont supprimé le statut de fonctionnaire fédéral sachant que le citoyen helvète n’ avait aucun contrôle sur cette catégorie de fonctionnaires alors qu’ il en a une sur les fonctionnaires cantonaux
sachant aussi qu’ en France c’ est la Haute Fonction Publique qui dirige de faite l’ Administration et qu’ elle peut bloquer les réformes qui lui sont ” défavorables “, en particulier celle de … Bercy, il est tout aussi urgent d’ adopter le système dit des ” dépouilles “
référendum à 66,7 % des voix
il faut que le citoyen retrouve sa … souveraineté !
de fait et pas de faite !
Votre appel du 18 juin est irrésistible.
Je m’engage volontaire.
À qui le tour?
AUx USA le système des dépouilles est autorisé cela s’appelle “spoil system”.
Monsieur CRIGNOLA.
Tout d’abord, je vous de bien vouloir agréer les marques de mon profond respect : une carrière d’instituteur, c’est admirable et je peux témoigner du dévouement qui était viscéralement attaché à cette fonction par ceux à qui elle était dévolue. J’ai appris mes premières lettres, mes premiers sons, mes premiers signes, dans une école française rurale, dans un coin reculé de la France où résonnait aussi le bel accent du Midi. Merci Monsieur ! Sur ce point, et à mon avis seulement sur ce point, nous avions des instituteurs admirables et vous avez entièrement raison de l’affirmer.
Je passe sur le clivage école publique/école privée que je trouve totalement obsolète. A mon sens, nous avons les moyens de financer « deux écoles » et si certaines familles ont des convictions religieuses, elles doivent pouvoir inscrire leurs enfants dans un établissement qui répond à leur souhait de transmettre leur foi à leurs enfants. Je suis totalement convaincu que cela n’a aucune relation avec le délire fiscal qui s’abat sur moi dès que je bouge une oreille. (Je vous prie de croire pourtant que mes revenus, mes biens, ne me permettent pas d’afficher des signes extérieurs de richesse).
Sur le reste, je suis en désaccord point par point avec vous.
« La Droite ne s’est jamais intéressée à l’éducation » Michel Houellebecq. Soumission. Je vous cite cela de mémoire et tout est presque dit.
Je fais partie de ceux qui pensent que « toujours plus de profs » (Antienne de la FEN) est une des causes essentielle du déclassement des enseignants. Certes les instituteurs sont devenus professeurs des écoles et budgétairement cela représente un coût. Mais ils ont perdu la retraite à 55 ans et je souhaite sincèrement qu’elle ait et sera heureuse pour vous, une fois de plus : vous l’avez mérité. De la même façon, quelle que soit la matière, ils n’ont pas le niveau d’un « prof » de Collège mais ils doivent 27 heures etc etc.
« La Droite ne s’est jamais intéressée à l’éducation »…et pour ne donner qu’un exemple relativement récent « La Réforme Châtel » a consisté en une alliance entre la droite (comment supprimer le plus de postes budgétaires possibles) et l’extrême gauche et son hystérie égalitaire que l’on ne présente plus. Soit dit en passant quand même, certaines personnes mal informées devraient se poser des questions sur certaines formes d’égalitarisme où l’on obtient, en relation étroite avec les expérimentations « pédagogiques » pour le moins fumeuses, un pourcentage de plus en plus faible d’admis dans les Grandes Ecoles venant des « couches populaires ». En 1950 de mémoire c’était 15%.
« La Droite ne s’est jamais intéressée à l’éducation ».
Nous avons de plus en plus de démissions d’enseignants, la Droite l’évoque-t-elle ? Non.
La plupart des classes de Collège et de plus en plus de Lycée sont ingérables : personne n’écoute. La Droite l’évoque-t-elle ? Non.
Il ne sert à rien de dédoubler des classes en CP si les élèves qui bénéficient de ces enseignements arrivent dans des collèges où le quotidien : c’est le racket, le trafic, le vol, l’agression, voire le viol en réunion. La Droite l’évoque-t-elle ? Non.
Je ne vous en tient pas rigueur mais affirmer que c’est en remettant des « uniformes », en se levant en début de cours, etc etc…que l’on va régler ce « genre » de problèmes, c’est, une fois de plus, botter en touche.
Nous avons un très gros problème en France de délinquance et c’est ce problème qui touche l’école. Autant un « enfant en difficulté » doit être pris en charge et aidé, autant un voyou (pour moi un chat et un chat et non un animal à poil de couleuyr différente qui miaule etc…) doit aller en prison voire être neutralisé. La Droite l’a t-elle fait…non !
Je vous souhaite Monsieur, une très bonne après-midi.
Monsieur Raoul VILAIN. J’écris “Monsieur” pour vous signifier mon respect – et d’une-
Je voudrais vous inviter à modérer votre enthousiasme en ce qui concerne les immenses qualités de l’ancien corps enseignant – et de deux-
Je crois comprendre que nous ne sommes pas très différents en âge et avons connu, vous et moi, une autre période scolaire que celle actuelle, période ancienne en partie fantasmée . Sauf que, chez vous, peut être, les choses se passaient très bien. Mais dans les quartiers dits “ouvriers” à l’époque – le peuple basique, quoi-, tout n’était toujours aussi rose, ce qui ne gênait en rien les petits bourges d’alors. J’ai personnellement connu une véritable saloperie d’instituteur – ouvertement communiste en plus- qui se comportait en classe comme une brute. J’atteste que ce gus nommé Weill (comme l’autre) était une ordure que j’ai vu tabasser un élève au point de le laisser presque inerte sur l’estrade. Une autre fois, ce con, prenant un crayon en a assèné un coup sur la tête d’un gosse au point qu’il a percé une petite artère et qu’un jet de sang en est sorti. Je passe sur les nombreuses frappes à coup de règle en alu sur les gosses. Ce vaillant hussard noir de la république parvenait à anéantir tout désir d’apprendre avec lui. Dans la classe de primaire où je l’avais, je suis descendu en décembre à la 26 place sur 32. Pas mal. Heureusement la retraite l’a appelé et nous en avons “touché” un autre, différent. Résultat, en janvier suivant, je remontait 4° de la classe, en février I°, etc… et j’ai obtenu le prix d’excellence en fin d’année scolaire, avec bouquin cadeau en prime : Il s’agissait du roman de Erckmann-Chatrian “l’ami Fritz” qui plairait aux alsacos du site. Je n’ai pas de rancoeur, mais pas non plus d’illusion sur la nature humaine en général. Qu’elle soit d’aujourd’hui au d’antan; Il y a toujours eu des gens bien et des saloperies . Il ne faut pas confondre ses rêves et la réalité.