La chute de l’immigrationnisme
Nous avons parfois l’impression de nous battre contre des moulins à vent. Ainsi, depuis des décennies, plusieurs personnalités ont alerté sur le danger de l’immigration massive non intégrée – avec, pour seul résultat apparent, l’augmentation de ladite immigration.
Pourtant, ces combats, vains en apparence, sont peut-être en train de porter des fruits.
Depuis quelques mois, nous observons un changement assez radical au sein de l’Union européenne – comme au sein de la caste jacassante française.
Pour cette dernière, il faut désormais « prendre en compte » la demande de régulation des flux migratoires de plus en plus claire de la part des Français.
C’est naturellement se moquer du monde : les Français ne demandent pas une « prise en compte » d’un vague désir de régulation migratoire. Ils demandent des actes précis et fermes pour stopper l’immigration illégale et réduire drastiquement l’immigration légale.
Mais, derrière, cette énième opération de communication, on peut deviner que même les plus fanatiques partisans du « sans-frontiérisme », de la « mondialisation heureuse », et de l’interchangeabilité des êtres humains (réduits à leur « qualité » de producteurs et surtout de consommateurs) ne peuvent plus ignorer les faits.
C’est d’autant plus important que, dans toute l’Union européenne, et plus largement dans tout le monde occidental, des gouvernements remettent sérieusement en cause le « lâchez tout » migratoire.
De plus en plus de gouvernements s’y attaquent efficacement. Et pas seulement des gouvernements de droite, comme celui de Viktor Orban en Hongrie ou de Georgia Meloni en Italie, mais aussi des gouvernements de gauche social-démocrate, comme celui d’Olaf Scholz en Allemagne ou de Mette Frederiksen au Danemark.
La Macronie est de plus en plus isolée sur ce thème – et même elle tente, par tous les moyens, d’apparaître comme réellement intéressée par le contrôle des frontières.
Pendant des décennies, les dissidents qui s’opposaient au totalitarisme marxiste-léniniste ont paru lutter en vain. Mais leur inlassable rappel des vérités élémentaires sur la nature de l’homme et de la société a finalement rejoint la réalité qui finit toujours par s’imposer. Et ce sont eux qui ont triomphé.
Pourquoi n’en serait-il pas de même avec le totalitarisme « mou » que nous subissons aujourd’hui ? Lui aussi tombera un jour face à l’inéluctable triomphe de la réalité et à l’inlassable rappel de la vérité !
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