La destruction de l’Europe occidentale

La destruction de l’Europe occidentale

L’Europe occidentale est en voie de destruction, et la faute en revient à ses dirigeants au pouvoir. Et depuis des années quasiment aucun d’entre eux ne fait exception.

L’un des vecteurs essentiels de la destruction est l’islamisation, et la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède, sont en voie de submersion résultant de flux migratoires venus du monde musulman qui ne cessent pas et, par des actions de soumission, par la passivité, par l’aveuglement volontaire, les politiciens qui se succèdent au gouvernement de ces pays laissent faire.

Certains d’entre eux accélèrent même le mouvement. Dans les pays concernés, des politiciens plus dignes, plus lucides et plus courageux discernent ce qui se passe, osent parler, expliquent, soulignent qu’il s’agit d’un danger immense et que la mort de la civilisation judéo-chrétienne européenne approche et surviendra s’il n’y a aucun sursaut, mais ils sont diabolisés, maintenus loin du pouvoir, et donc dans l’incapacité d’agir.

Aux flux migratoires s’ajoute la natalité, bien plus importante pour les femmes musulmanes que pour les femmes non musulmanes, chez qui elle s’effondre, et un changement de population s’opère. Le nombre de musulmans s’accroît et le nombre de non-musulmans décroît. Les musulmans restent ancrés dans leur culture, ce qui n’est pas le cas des non-musulmans, à qui on ne cesse de répéter que défendre et affirmer les valeurs occidentales est raciste et abominable. Et il n’est pas étonnant, dès lors, que les musulmans se tournent toujours davantage vers un islam strict plutôt que chercher à s’intégrer, et disent qu’ils placent la charia au-dessus des lois de la république.

Un autre vecteur de la destruction est l’ensemble des décisions économiques qui se prennent depuis longtemps, et qui vont vers une hausse incessante des prélèvements obligatoires, des dépenses publiques et des réglementations, et l’Europe occidentale est aujourd’hui la zone du monde développé la plus imposée et la plus réglementée.

C’est aussi la zone du monde où l’écologisme dogmatique est le plus omniprésent et où la lutte contre l’inexistant réchauffement global anthropique est devenue quasiment obsessionnelle. Résulte une croissance en berne (le taux moyen de croissance au sein de l’Europe occidentale oscille entre 1 et 1,5 %), une désindustrialisation qui se poursuit, une annihilation graduelle de l’agriculture et de l’élevage qui entraîne le désespoir de ceux qui travaillent dans ces secteurs, et une fuite des investisseurs et des créateurs d’entreprises vers des zones moins imposées et moins réglementées.

Le troisième vecteur est la désagrégation des repères les plus essentiels qui permettent à une société de fonctionner. Les familles sont de plus en plus des familles décomposées, l’homosexualité et la transsexualité sont des objets de prosélytisme, le respect pour la vie recule, tant par l’allègement des condamnations pénales pour meurtre, assassinat et viol, que par la banalisation de l’avortement. Et cette désagrégation par elle-même contribue à la dénatalité chez les non-musulmans et à un refus accru de l’intégration de la part des musulmans qui voient là des signes de décadence.

Les pays d’Europe centrale ne sont pas touchés par l’islamisation. Ils pourraient être moins touchés par la fiscalité écrasante, la hausse des dépenses publiques, l’hyperréglementation et l’écologisme dogmatique, mais ils le sont toujours plus en raison des normes que leur impose l’Union européenne. Ils sont moins touchés aussi par la désagrégation des repères. Des politiciens plus dignes, plus lucides et plus courageux peuvent y arriver au pouvoir. Mais ils sont touchés par la dénatalité et ils ne peuvent permettre que la destruction de l’Europe s’arrête et qu’un sursaut plus vaste prenne forme.

Il reste quelques années, tout au plus une décennie, pour qu’un changement profond et radical prenne forme. Si ce n’est pas le cas, il existera encore des pays européens, et ils auront les mêmes noms, mais ils appartiendront à une civilisation reléguée dans le révolu. La civilisation judéo-chrétienne, le cas échéant, survivra-t-elle ailleurs ? En regardant l’évolution de l’Amérique du Nord où je vis, je n’en suis, hélas, pas certain.

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